
-
Robert Redford, légende du cinéma américain, est mort
-
Intoxications et "odeurs nauséabondes": un Burger King fermé en Franche-Comté
-
En Autriche, l'espionnage russe en toute légalité
-
Gaza: une commission mandatée par l'ONU accuse Israël de "génocide"
-
"Des enfants déchiquetés" dans la ville de Gaza, après le début de l'offensive israélienne
-
Ariane 6: moins de lancements en 2025, équilibre à trouver entre Amazon et ambitions européennes
-
Un an après, l'Europe peine à appliquer l'électrochoc prescrit par Mario Draghi
-
Ouverture du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada
-
Sabotage Nord Stream: un juge italien ordonne l'extradition d'un Ukrainien vers l'Allemagne
-
L'influenceuse Miel Abitbol exhorte Macron à ne pas mettre la santé mentale "sous le tapis"
-
Israël pilonne violemment Gaza-ville, Rubio lance un ultimatum au Hamas
-
Le deuil ultramédiatisé et militant de la veuve de Charlie Kirk
-
"Il n'y a rien ici", faute d'emplois, les jeunes Népalais contraints à l'exil
-
Ligue des champions: à Madrid, l'OM change de monde
-
Athlétisme: vitesse, expérience et chaussures, les raisons de la domination de Duplantis
-
Au Sénégal, inquiétudes pour la liberté d'expression sous le nouveau pouvoir
-
A bord du Nicolas-Jérémy, la dernière génération d'une lignée de pêcheurs
-
A Lagos, mourir par manque d'ambulances et excès d'embouteillages
-
De jeunes Américains défient Trump au tribunal pour son recul climatique
-
Sous le feu des critiques, le directeur du FBI Kash Patel s'explique devant le Congrès
-
Début du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada
-
Un an après la crise de la vie chère, la Martinique étend son "bouclier qualité-prix"
-
Allemagne : verdict pour un Afghan jugé pour une attaque meurtrière au couteau
-
Présidentielle au Malawi: duel de vétérans sur fond d'économie moribonde
-
Le président nationaliste polonais à Berlin et à Paris pour parler histoire, sécurité et Mercosur
-
Les Etats-Unis frappent un nouveau bateau de "narcoterroristes" vénézuéliens
-
Le Sénat américain en passe de confirmer la nomination d'un conseiller de Trump à la Fed
-
Wall Street termine en hausse, nouveaux records avant la Fed
-
Brésil: la forêt amazonienne amputée d'une surface équivalente à l'Espagne en 40 ans
-
Rubio promet un soutien "indéfectible" à Israël, avant une visite à Doha
-
Au Zimbabwe, la vulnérabilité des prostituées après les coupes dans l'aide américaine
-
Un concert surprise de Bad Bunny retransmis en streaming samedi
-
Valorisation et gouvernance: la méga-fusion Airbus, Thales et Leonardo entre dans la phase décisive
-
Grèce: premiers objets récupérés de l'épave du Britannic, plus d'un siècle après son naufrage
-
Foot: Samuel Umtiti, un sacre et des blessures
-
A l'ouverture de leur procès aux assises, les premiers regrets de trois femmes jihadistes, dont la nièce des frères Clain
-
La surexposition aux pesticides des riverains des vignes démontrée par une vaste étude
-
La Bourse de Paris termine en hausse avant la Fed, portée par le luxe et la défense
-
Tour d'Espagne : Pedro Sánchez redit sa "profonde admiration" pour les manifestants propalestiniens
-
Les entreprises textiles européennes s'unissent pour réclamer des "actions d'urgence" contre la mode ultra-éphémère
-
Un Américain sur six évite désormais ou repousse la vaccination de ses enfants, selon un sondage
-
Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l'Otan
-
Athlétisme: et Armand Duplantis s'envola vers de nouveaux cieux à 6,30 m
-
Une aristocrate britannique et son compagnon emprisonnés pour la mort de leur bébé
-
L'ADN retrouvé sur la scène du meurtre de Charlie Kirk est celui du suspect, annonce le FBI
-
Rubio promet le soutien "indéfectible" des Etats-Unis à Israël
-
La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien
-
Frappes israéliennes à Doha: le Qatar accuse Israël d'avoir voulu faire dérailler les négociations sur Gaza
-
Mondiaux d'athlétisme: Armand Duplantis, né pour sauter
-
"Bloody Sunday" : au procès d'un soldat britannique, le récit de "tirs injustifiés" de l'armée

Médicaments en rupture: forte amende infligée à des labos pour des stocks insuffisants
Face à des ruptures "alarmantes" de médicaments jugés essentiels, les autorités sanitaires ont sanctionné par une amende des laboratoires pharmaceutiques pour ne pas avoir maintenu de stocks suffisants, une solution jugée "non pérenne" par Biogaran, l'un des plus touchés.
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a été amenée à "prononcer des sanctions financières à l’encontre de 11 laboratoires pharmaceutiques, pour un montant total de près de 8 millions d’euros", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Ces sanctions s'inscrivent dans un contexte où la loi a été durcie ces dernières années envers les groupes pharmaceutiques afin de renforcer leurs obligations en matière de stocks de médicaments.
Alors que les pénuries de médicaments s'aggravent d'année en année, depuis septembre 2021, la loi prévoit que les médicaments dits d'intérêt thérapeutique majeur (MITM) disposent d'un stock de sécurité de quatre mois minimum s'ils ont fait l’objet de ruptures ou risques de rupture réguliers au cours des deux années précédentes. Ce stock est de deux mois pour les autres MITM.
Ces médicaments sont ceux pour lesquels une interruption de traitement peut mettre en danger la vie du patient à court ou moyen terme.
Quelque 748 médicaments sont désormais concernés par cette mesure, contre 422 en 2021.
"On a une situation qui est particulièrement alarmante (...), inédite" en 2023, "avec plus de 5.000 ruptures de médicaments déclarées, c'est 30% de plus qu'en 2022, c'est six fois plus qu'en 2018", a fait valoir mardi sur France info Alexandre de La Volpilière, le directeur général de l'ANSM.
"Si on se met à la place des patients, c'est même une situation angoissante de ne pas trouver le médicament que le médecin nous a prescrit, il y a beaucoup de produits qui sont concernés", a-t-il poursuivi.
Les sanctions annoncées mardi, et qui correspondent à des manquements constatés en 2023, sont sans précédent. Au titre de 2022, à peine plus de 500.000 euros de sanctions avaient été décrétées.
Cette fois, une trentaine de références sont concernées et couvrent un large spectre thérapeutique.
- "Sévérité" -
"Les manquements identifiés concernent par exemple les anti-hypertenseurs, des anti-cancéreux, des anti-microbiens, des médicaments en neurologie...", a expliqué à l'AFP Alexandre de la Volpilière. "Aucune classe n'est malheureusement épargnée par ce phénomène."
"Sur les laboratoires, les principaux sont Biogaran, Sandoz, Viatris: les plus grosses sanctions concernent des médicaments génériques, ce qui correspond aux principales ruptures d'approvisionnement qu'on a pu constater ces dernières années", a-t-il ajouté.
L'une des plus grosses sanctions touche par exemple Biogaran, géant français des génériques, pour des stocks insuffisants d'une molécule contre l'hypertension, l'irbesartan.
"Le prononcé de telles sanctions et la montée en puissance de la sévérité de leur appréciation ne peuvent constituer une solution pérenne aux problématiques des ruptures de stocks et sont au contraire de nature à amplifier les déséquilibres structurels du marché des médicaments génériques", a réagi le laboratoire, leader français du médicament générique.
"Les impacts financiers de ces mesures renouvelées dans le temps risquent à terme d’obérer la situation financière des entreprises fabricant des médicaments", ajoute Biogaran, fustigeant la "ligne de conduite très dure des autorités".
Biogaran, filiale du laboratoire Servier, assure avoir été en mesure d'assurer l’approvisionnement continu du marché.
Selon le champion des génériques, "il ne paraît pas pertinent de considérer qu’un stock de sécurité doive être maintenu coûte que coûte".
"Le stock de sécurité a vocation, comme son nom le laisse entendre, à pallier certaines situations de tensions telles que des pics de pathologies, des ruptures de stocks de certains autres acteurs du marché ou autre", estime-t-il, souhaitant que la position des autorités "évolue".
Ces annonces ont à l'inverse été favorablement accueillies par les associations de patients, inquiètes de l'aggravation des pénuries de traitements.
"C'est un bon signal puisqu'avant les amendes étaient beaucoup plus faibles", se félicite Catherine Simonin, de France Assos Santé, qui fédère de nombreuse associations. Elle y voit le signe que "les contrôles sont faits".
I.Stoeckli--VB