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Le Royaume-Uni veut créer une carte d'identité numérique
Petite révolution dans un pays longtemps rétif aux contrôles d'identité : le Royaume-Uni veut introduire une carte d'identité numérique pour les nationaux et résidents étrangers, qui selon le gouvernement permettra aussi de lutter contre l'immigration irrégulière.
Ce document n'aura pas de support solide mais sera stocké sur les téléphones portables.
Il "rendra le travail illégal plus difficile dans le pays" et "offrira également de nombreux avantages aux citoyens, comme la possibilité de prouver leur identité pour accéder rapidement à des services essentiels", a déclaré vendredi le Premier ministre travailliste Keir Starmer dans un communiqué.
Il devrait selon le gouvernement devenir "obligatoire afin de prouver son droit à travailler" dans le pays d'ici la fin de la législature prévue en 2029.
Il n'existe pas au Royaume-Uni de carte nationale d'identité à la française et l'introduction d'un tel titre fait débat depuis des années.
L'an dernier, l'obligation pour la première fois lors d'un scrutin local en Angleterre de montrer une pièce d'identité avec photo - passeport, permis de conduire, carte de bus pour les seniors, etc. - avait suscité une opposition féroce.
Selon le dispositif prévu par le gouvernement, les titulaires de ce nouveau titre numérique n'auront pas besoin de l'avoir en permanence sur eux et ne pourront pas se voir demander de le présenter.
Depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, Keir Starmer multiplie les mesures pour lutter contre l'immigration irrégulière et cible particulièrement le travail illégal.
Il a augmenté de 50% les arrestations dans des affaires de travail illégal et introduit des mesures pour que les plateformes de livraisons de repas renforcent les contrôles d'identité de leurs livreurs.
La France pointe régulièrement la facilité à travailler pour des personnes arrivant clandestinement au Royaume-Uni comme l'un des principaux moteurs des traversées de la Manche sur de petits bateaux.
Environ 8,8% de la population adulte au Royaume-Uni participe à l'économie informelle, selon des chiffres officiels de 2023.
Ce plan "combattra les réseaux criminels qui promettent un accès au marché du travail britannique afin de profiter des traversées dangereuses et illégales de la Manche", insiste Downing Street dans son communiqué.
"Vous ne pourrez pas travailler au Royaume-Uni, si vous n'avez pas de titre d'identité numérique", a déclaré vendredi Keir Starmer à une conférence internationale des mouvements de centre-gauche (Global progress action summit) à Londres, défendant un système "juste".
- "surveillance de masse" -
Une consultation publique sera lancée d'ici la fin de l'année sur la manière de déployer le système, en particulier parmi les populations marginalisées ou éloignées du numérique, comme les sans abri ou les personnes âgées.
Le gouvernement assure que le système utilisera une technologie de "cryptage de pointe" afin de garantir la sécurité des données.
La création d'une carte d'identité avait déjà été tentée au début des années 2000, avec une loi présentée par le gouvernement du travailliste Tony Blair et votée en 2006. Mais le texte avait été révoqué en 2011 par son successeur conservateur.
Vendredi, la cheffe de l'opposition conservatrice Kemi Badenoch a fustigé sur X le projet de Keir Starmer.
"Les conservateurs s'opposeront à toute tentative (...) d'imposer une carte d'identité obligatoire aux citoyens honnêtes", a-t-elle affirmé.
"Cela n'aura aucun impact sur l'immigration illégale mais sera utilisé pour contrôler et pénaliser" le reste de la population, a aussi dénoncé sur X Nigel Farage, le chef du parti d'extrême droite Reform UK, en tête dans les sondages.
De son côté, l'association Liberty a estimé sur X que le futur titre "soulève des questions sur les droits humains, l'exclusion numérique et la surveillance de masse par le gouvernement".
57% des Britanniques soutiennent l'instauration d'un titre d'identité, selon un sondage Ispos réalisé en juillet, mais ce soutien tombe à 38% pour un titre numérique, notamment en raison d'inquiétudes sur la sécurité des données.
Une pétition lancée en juin sur le site du Parlement pour s'opposer à la création d'un titre d'identité numérique avait déjà reçu plus de 865.000 signatures à la mi-journée vendredi, et leur nombre augmentait très rapidement.
E.Burkhard--VB