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Deuxième jour de mobilisation agricole contre des importations jugées "déloyales"
De Versailles jusque dans l'Hérault, des agriculteurs menaient dans le calme vendredi depuis le petit matin des actions pour protester contre les importations ne répondant pas aux mêmes normes qu'en Europe, une deuxième journée de mobilisations "symboliques" à l'appel de l'alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs.
Certains s'étaient déjà mobilisés jeudi, pour dénoncer en particulier l'accord de libre-échange entre l'UE et des pays latino-américains du Mercosur et demander à l'Etat français de clarifier sa position.
Vendredi dès l'aube, une centaine d'autres, avec une quinzaine de tracteurs, se sont installés devant le château de Versailles.
"Le sens de cette mobilisation, c'est évidemment attirer l'attention du chef de l'Etat", a déclaré le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, présent sur la place d'Armes devant le château.
Sur place, les agriculteurs mobilisés ont allumé un feu de camp et distribué café et viennoiseries. D'autres craquent des fumigènes verts.
"La révolte paysanne reprend à Versailles", pouvait-on lire sur une immense banderole déployée sur des tracteurs.
A 56 ans, dont quarante passés à travailler dans une exploitation agricole, le secrétaire général de la FDSEA de Seine-et-Marne, Pascal Verriele, a le sentiment "de toucher le fond".
"J'ai plus de visibilité, plus de marge de manoeuvre", déplore cet agriculteur en grandes cultures. "Il y a le Mercosur, les dispositifs accordés à l'Ukraine de quotas d'importation sans droits de douane. Tout cela déstabilise nos exploitations."
L'appel de la première alliance syndicale du secteur intervient alors que Bruxelles a lancé le 3 septembre le processus de ratification du texte Mercosur, à l'égard duquel la France, jusque-là très opposée, semble depuis se montrer moins défavorable.
- "Avertissement" -
Ailleurs en France, d'autres actions sont attendues tout au long de la journée.
A Torvilliers, dans l'Aube, une mobilisation se déroulait dans le calme vendredi matin. Dans l'Hérault, dès 06H30, des banderoles ont été déployées sur les murs et la grille de la sous-préfecture de Lodève.
Près de Béziers, des agriculteurs, accompagnés de tracteurs et bennes, ont déversé une remorque de moût de raisin devant le bâtiment des Douanes, puis divers déchets agricoles devant celui de la Direction départementale des territoires (DDTM). Ils ont ensuite rencontré des élus, et partagé croissants et café avec les policiers, dans une ambiance détendue.
"Ce n'est qu'un avertissement, la prochaine fois, ça sera plus sévère, on en a marre de se faire avoir", a déclaré à l'AFP le viticulteur et secrétaire général de la FDSEA de l'Hérault, Cédric Saur. "Ce qu'on veut, c'est vivre de notre métier. Il est hors de question de subir l'agriculture qu'on veut nous imposer", a ajouté M. Saur.
Les autorités s'attendent à environ 3.000 participants aux 70 actions organisées dans 65 départements.
"On continue à rester motivés, on reviendra s'il y a besoin cet hiver, à un moment où dans nos champs, ce sera plus facile", a mis en garde Arnaud Rousseau.
Cette mobilisation de fait diffère des grandes journées de blocage des hivers 2024 et 2025, au moment aussi où nombre d'agriculteurs sont retenus par les récoltes.
Jeudi, 10 actions symboliques ont réuni environ 700 agriculteurs, selon la police.
Ces secteurs s'alarment du risque de déstabilisation de leur activité, dénonçant une concurrence déloyale du fait de normes de production moins-disantes sur le plan sanitaire et environnemental et de contrôles défaillants.
A ce rejet s'ajoute la colère liée au relèvement à 15% des droits de douane américains imposé depuis août à l'UE en particulier aux vins et spiritueux.
D.Schlegel--VB