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Tour de Lombardie: pour Paul Seixas, demain c'est déjà aujourd'hui
En avance sur tous les temps de passage, Paul Seixas découvre son premier Monument samedi au Tour de Lombardie. S'il représente plus que jamais l'avenir du cyclisme français, il en est aussi déjà le présent.
En deux courses avec l'équipe de France, le phénomène de Decathlon-AG2R a été propulsé dans une autre dimension, celle d'un coureur déjà confirmé, au-delà du seul statut de grand espoir de la nation.
Il a d'abord terminé treizième et meilleur Français des Mondiaux de Kigali à l'issue d'une course extrêmement rude de 270 km.
Une semaine plus tard, le Lyonnais, qui était encore en juniors l'an dernier, a pris une exceptionnelle troisième place aux Championnats d'Europe derrière deux monstres, Tadej Pogacar et Remco Evenepoel.
A seulement 19 ans et 11 jours.
Pour donner une idée de sa précocité, Pogacar avait dix mois de plus lorsqu'il avait terminé 12e des Championnats d'Europe... espoirs en 2018.
"Paul fait une première année chez les pros qui est non seulement remarquable et remarquée, mais qui le positionne d'entrée comme quasiment le meilleur Français", souligne auprès de l'AFP Romain Bardet, deuxième du Tour de France 2016 et tout juste retraité.
"On ne peut jamais comparer ni les époques ni les athlètes, ajoute Bardet, mais il est vraiment bluffant. Non seulement physiquement, mais dans la manière dont il court. Il a déjà une maturité assez exceptionnelle."
- Le Tour de France dès 2026 ? -
La progression du phénomène est telle qu'il arrive en Lombardie avec déjà un statut de leader de son équipe et d'outsider pour la course, alors qu'il ne s'agit que de son premier Monument, réputé pour sa difficulté et sa longueur.
"Avoir fini les Championnats du monde les plus durs de l'histoire me donne confiance. Je sais maintenant que je suis capable de tenir", souligne à ce égard l'intéressé, impatient de passer "de l'autre côté de l'écran" sur une course qu'il adorait regarder à la télévision.
Pour autant, Seixas, gros rouleur – champion du monde juniors du contre-la-montre l'an dernier - et excellent grimpeur, continue à se voir d'abord comme un coureur de grands Tours qu'il doit découvrir en 2026.
Giro, Vuelta ou tout de suite le Tour de France ? "Pour l'instant, on est très prudent sur cette question-là, temporise Jean-Baptiste Quiclet, directeur de la performance chez Decathlon-AG2R. "On a une semaine de travail prévue fin octobre pour faire les bilans. On va mettre les choses à plat, ressortir de la data, écouter Paul et le plan va se dessiner dans l'hiver."
Mais Quiclet est obligé de le reconnaître: "Paul est en avance", alors qu'il a déjà "sauté deux classes" en passant directement des juniors aux pros.
Se pose alors inévitablement la question qui en a déjà englouti plus d'un: est-il le successeur de Bernard Hinault que la France attend depuis quarante ans et la dernière victoire du "Blaireau" dans le Tour de France ?
- Marge de progression -
Pour son coéquipier Nicolas Prodhomme, il ne faut "pas s'interdire d'y penser".
"Il y avait des talents précoces dans les autres nations, et on ne l'avait pas encore en France. Cette fois, on l'a", ajoute Thomas Voeckler, le sélectionneur des Bleus, en invitant à "regarder l'avenir avec sourire et optimisme".
Cela dépendra en grande partie de la marge de progression du phénomène qui peut être très variable selon les athlètes.
Bruno Armirail, un autre de ses coéquipiers, se dit confiant car "Paul n'est pas au millimètre comme certains à son âge".
Jean-Baptiste Quiclet en est convaincu aussi et insiste que l'équipe mise sur le long terme. "On a pu voir des jeunes d'autres nations sortir des juniors en ayant déjà puisé dans certains registres d'entraînement qui pourraient contredire leur progression dans le futur. Nous, on a le sentiment d'avoir bien identifié les priorités de développement, quitte à dégrader partiellement les résultats potentiels chez les jeunes catégories, même si Paul a beaucoup gagné chez les juniors. Il n'a découvert son premier stage d'altitude que cette année, alors que certains le font déjà en juniors."
Romain Bardet prévient toutefois qu'il faudra "digérer" le fait d'avoir mis "la barre très très haut" et demande, pour avoir vécu lui-même la pression populaire et médiatique, qu'on "lui laisse le temps de vivre sa carrière".
Mais l'ex-grimpeur auvergnat reconnaît être sous le charme: "Ce qu'il fait est quand même assez incroyable".
H.Kuenzler--VB