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La tombe de Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort, profanée juste avant son entrée au Panthéon
La tombe de Robert Badinter, l'artisan de l'abolition de la peine de mort en France, a été profanée jeudi, 20 mois après son décès et à quelques heures de son entrée au Panthéon.
La municipalité de Bagneux, où était enterré l'ancien ministre de la Justice, a évoqué la présence sur la sépulture de "tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l'homosexualité".
"Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire", a immédiatement réagi Emmanuel Macron, qui doit présider jeudi soir la cérémonie. "Ce soir, il entrera au Panthéon, demeure éternelle de la conscience et de la justice", a écrit le président sur X, "La République est toujours plus forte que la haine".
Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l'Etat, qui doit décider quoi faire pour sortir le pays de l'impasse.
A 17H00 (15H00 GMT) jeudi, le cercueil portant le nom de , décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans, doit être transporté vers l'ancienne église, au centre de Paris, pour une cérémonie d'environ une heure.
En présence d'un public que l'Élysée espère nombreux grâce à une "scénographie adaptée", la cérémonie suivra le "scénario traditionnel": remontée de la rue Soufflot, accueil du cercueil sous la nef du Panthéon par le président de la République, qui prononcera un "court et percutant", puis installation dans le caveau "des révolutionnaires de 1789", où reposent Condorcet, l'abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.
A l'honneur, le combat pour la justice de Robert Badinter, "qui incarne ce qu'est l'État de droit", souligne la présidence. Et surtout l', "un saut civilisationnel majeur dans l'histoire de la justice de notre pays", a estimé un conseiller d'Emmanuel Macron.
Parmi les temps forts, Julien Clerc viendra interpréter sa chanson "L'assassin assassiné" consacrée en 1980 à la lutte pour l'abolition du châtiment suprême.
- "Universalisme républicain" -
Des textes seront également lus, dont des plaidoiries de l'avocat qui sauva plusieurs condamnés de la guillotine.
Mais aussi des discours de l'homme politique qui, nommé ministre de la Justice par François Mitterrand, demanda à la tribune de l'Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint "l'abolition de la peine de mort en France", conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l'opinion de l'époque.
Le comédien Guillaume Gallienne lira un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat.
Ce texte, comme d'autres, a été choisi par la veuve de l'homme de droit. La philosophe Élisabeth Badinter a été associée de très près aux préparatifs, encore lundi avec le chef de l'État lors d'une discrète visite au monument funéraire portant sur son fronton la devise "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante".
Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d'Auschwitz et auteure de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, l'écrivain chroniqueur de l'horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d'origine arménienne Missak Manouchian.
L'historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.
Pour l'historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'"universalisme républicain". "C'est la France des Lumières, qu'incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits".
L'universalisme qui "se retrouve dans Joséphine Baker, qui ne pouvait pas accepter ce qui se passait aux États-Unis et est devenue française", ou dans la "défense des droits des femmes" chez Simone Veil, ajoute ce spécialiste de la mémoire. Ou chez Missak Manouchian, et "tous ces résistants étrangers qui ont manifesté un attachement très fort à la France des Lumières, patrie des droits de l'homme".
W.Huber--VB