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Inculpé sous la pression de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
L'ancien directeur du FBI James Comey, l'une des bêtes noires de Donald Trump, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal fédéral dans une affaire emblématique de la campagne judiciaire de plus en plus agressive menée par le président américain contre ses adversaires politiques.
Inculpé en septembre pour entrave à une commission d'enquête parlementaire et fausses déclarations au Congrès, il s'est présenté vers 10H00 (14H00 GMT) devant un tribunal fédéral à Alexandria, dans la banlieue de Washington.
En son nom, son avocat, Patrick Fitzgerald, a plaidé non coupable des charges qui pèsent contre lui. Un procès a été fixé au 5 janvier.
Quelques manifestants se tenaient devant le tribunal, brandissant des pancartes où l'on pouvait lire "répression de l'opposition", "accusations fabriquées" ou encore "procès spectacle".
L'ancien chef de la police fédérale avait été brutalement limogé par Donald Trump en 2017, lors du premier mandat du républicain, alors que le FBI enquêtait sur d'éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Il est depuis l'une des cibles de la vindicte du président.
En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur sa ministre de la Justice, Pam Bondi, s'étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey n'ait toujours pas été inculpé.
Il avait ensuite poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, lui reprochant implicitement son manque de zèle sur ce dossier, et l'avait rapidement remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.
Cette dernière a engagé les poursuites qui ont conduit à l'inculpation le 25 septembre de James Comey, 64 ans, en relation avec son témoignage oral au Sénat en septembre 2020.
Il lui est spécifiquement reproché d'avoir nié, en réponse à une question d'un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d'anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.
- "Je suis innocent" -
"JUSTICE EN AMERIQUE!", s'était félicité sur Truth Social Donald Trump après l'annonce de l'inculpation de James Comey, décrit comme "l'un des pires êtres humains que ce pays ait connus".
Le milliardaire républicain n'avait pas caché pendant la dernière campagne présidentielle ses envies de vengeance contre ses adversaires.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, les autorités américaines ont ouvert plusieurs enquêtes contre des personnalités considérées comme hostiles.
Au lendemain de l'inculpation de James Comey, le président avait lancé un nouvel appel du pied au ministère de la Justice pour qu'il poursuive ceux qu'il perçoit comme ses ennemis, estimant qu'il "y en aurait d'autres".
Dans son viseur figurent notamment l'ancien directeur de la CIA John Brennan, qui avait notamment dénoncé une "collusion" entre l'entourage du président et la Russie, ou la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, qui l'avait fait condamner à une amende de près d'un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche dans une affaire de fraude.
"Je n'ai pas peur", avait réagi James Comey après son inculpation.
"Ma famille et moi savons depuis des années ce qu'il en coûte de s'opposer à Donald Trump", avait-il assuré, appelant à ne pas vivre "à genoux" face au président.
"J'ai confiance dans la justice fédérale et je suis innocent", avait-il conclu.
Après l'éviction de James Comey, l'enquête sur les ingérences russes avait été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI.
Dans son rapport en 2019, M. Mueller avait conclu à l'insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l'équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.
R.Buehler--VB