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Attentat contre l'ex-présidente Kirchner: trois ans après, le verdict
Un attentat manqué qui aurait pu faire basculer l'Argentine dans une tension extrême connaît mercredi son épilogue, avec le verdict pour deux accusés de la tentative d'assassinat en 2022 contre Cristina Kirchner, alors vice-présidente.
Les faits
Le 1er septembre 2022 au soir, Cristina Kirchner, alors en procès pour fraude pendant sa présidence (2007-2015), regagne son domicile de Buenos Aires.
Comme tous les soirs du procès ou presque, une petite foule d'admirateurs se presse au bas de son immeuble pour la saluer.
Entre les têtes, un bras se tend, pointe un pistolet calibre 32 à moins d'un mètre de sa tête. Maladresse, stress, défaillance ? La balle ne part pas. Cristina Kirchner ne se rendra compte de rien.
"L'acte n'a pas été consommé pour des raisons indépendantes de (la) volonté" de l'agresseur, dira la procureure. "Bien qu'il ait appuyé sur la détente, la balle n'est pas sortie et, alors qu'il était sur le point de recharger, il a été maîtrisé par la foule", puis arrêté.
Le lendemain, des manifestations monstres de soutien à Mme Kirchner ont eu lieu à Buenos Aires et en province.
"L'attentat a eu un impact dans le monde politique, et dans la société aussi, parce qu'il a ravivé le sombre souvenir qu'on peut recourir à la violence pour résoudre des différends politiques", analyse le politologue indépendant Facundo Cruz, en référence à la dictature (1976-1983).
Les accusés
L'accusation a requis quinze ans de prison contre Fernando Sabag Montiel, 38 ans, vivant de petits boulots, chauffeur VTC ou vendeur de rue --de barbapapa au moment des faits.
Il est décrit par les expertises comme une personnalité "narcissique" au discours "extravagant".
Contre sa petite amie de l'époque, Brenda Uliarte, quatorze ans ont été requis pour complicité, pour avoir "co-décidé, planifié, discuté des alternatives (...), motivé, soutenu et accompagné" l'agresseur sur les lieux.
Un troisième accusé, Gabriel Carrizo, a été relaxé.
M. Sabag Montiel a sans mal reconnu les faits, motivant l'acte par sa détestation de Mme Kirchner, "une corrompue, qui vole et nuit à la société".
Mais il a insisté avoir agi seul, dans un but presque "éthique" et "non au bénéfice d'un secteur politique", se définissant même comme "apolitique".
Cristina, dans l'oubli ?
Trois ans plus tard, la péroniste (centre-gauche), figure dominante de la politique argentine pendant 20 ans, successivement Première dame, cheffe de l'État, vice-présidente (2019-2023) est, à 72 ans, reléguée au second plan.
En juin, elle a vu confirmer une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, pour administration frauduleuse dans une affaire portant sur des chantiers publics dans sa province de Santa Cruz (sud) pendant sa présidence.
Son âge lui permet d'effectuer sa peine à domicile. Et c'est depuis un appartement du quartier de Constitucion qu'elle salue au balcon des fans qui viennent la saluer de temps à autre. Et interpelle régulièrement le président ultralibéral Javier Milei sur X.
Lors du récent succès de l'opposition kirchnériste début septembre dans la province de Buenos Aires, le vainqueur du scrutin, le gouverneur local Axel Kicillof - considéré comme rare présidentiable de l'opposition en 2027 - a évité d'invoquer la figure tutélaire, et clivante, de "Cristina".
"Elle passe à l'arrière-plan, d'une part par sa réclusion et son inéligibilité, et parce qu'émergent des acteurs qui peuvent aspirer au leadership" du péronisme, estime Facundo Cruz.
Une part de mystère ?
"Ils me veulent soit prisonnière, soit morte", a été le mot-clef de Cristina Kirchner depuis trois ans, en référence à la fois à l'attentat et au procès aboutissant à son inéligibilité.
Lors de sa déposition, elle a déploré que seuls soient jugés "les auteurs matériels", tandis que "les idéologues et financeurs" de l'attentat restent "protégés". Elle a suggéré à plusieurs reprises des financements privés, selon elle liés à la droite et proches de son successeur Mauricio Macri (2015-2019).
Pourtant en amont du procès, la juge d'instruction n'a pas retenu "d'éléments objectifs" suggérant une piste politique.
Dans une procédure parallèle, visant un député conservateur qu'un témoin aurait entendu parler de l'attentat deux jours avant les faits, la magistrate a déclaré l'absence de "causes indépendantes permettant de soutenir l'accusation".
A.Zbinden--VB