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Merz veut redonner confiance à l'est, 35 ans après la réunification allemande
A l'approche des 35 ans de la réunification allemande, Friedrich Merz a affirmé jeudi vouloir redonner confiance à ses concitoyens de l'est, angoissés par leur déclassement, une peur qui profite à l'extrême droite dans ces régions de l'ex-RDA communiste.
"Nous sommes confrontés, particulièrement à l'est, à la peur du déclassement et nous avons la responsabilité de veiller à ce que la confiance revienne", a affirmé le chancelier conservateur après une rencontre à Weimar avec des dirigeants des Etats régionaux de l'est de l'Allemagne.
Arrivée deuxième aux législatives de février, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD, extrême droite) ne cesse de progresser à l'est: selon les derniers sondages, elle est en tête dans les cinq régions d'ex-RDA.
En Saxe-Anhalt, prochain Land de l'Est où se tiendront des élections régionales, en septembre 2026, sa popularité atteint 39%, son meilleur score. Pour la première fois de son histoire, l'AfD pourrait arriver au pouvoir dans un État régional.
"L'Est a besoin d'une plus grande attention du gouvernement de Merz, qu'il prenne en compte ses problèmes", estimait Benjamin Höhne, politologue à l'université technique de Chemnitz (est), dans un entretien à l'AFP.
Il citait notamment le manque de représentation des gens originaires de ces régions aux postes de direction dans l'administration, la justice, l'économie et la politique.
- "Citoyens de seconde zone" -
Les Allemands de l'Est "ont l'impression d'être des citoyens de seconde zone", avait expliqué à l'AFP Hans Vorländer, professeur en sciences politiques à l'université technique de Dresde (est).
Après sa rencontre avec les Etats régionaux de l'est, M. Merz a tenté de prouver que la situation économique des habitants d'ex-RDA n'était pas si catastrophique, en faisant une comparaison avec la France.
Selon lui, le revenu moyen par habitant est plus élevé dans l'ensemble des régions de l'est de l'Allemagne qu'en France, si l'on ne tient pas compte des capitales (Berlin et Paris).
Or, Berlin est particulièrement pauvre tandis que Paris concentre les richesses en France.
Lors de la réunion jeudi à Weimar ont été abordées les questions de compétitivité, de développement des infractructures énergétiques et de transports, ainsi que d'investissement dans l'industrie de la défense.
La déléguée du gouvernement en charge des Länder d'ex-RDA, Elisabeth Kaiser, s'est réjouie du projet du gouvernement allemand d'implanter aussi à l'est des sites spécialisés dans les technologies de sécurité et dans l'industrie d'armement, pour aider à la défense de l'Allemagne face à la menace russe accrue depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Une question néanmoins particulièrement sensible dans cette partie de l'Allemagne.
"Beaucoup de citoyens de l'est entretiennent une proximité avec la Russie", souligne auprès de l'AFP Nora Seitz, députée conservatrice de Chemnitz.
Les anciens Allemands de l'Est ont appris la langue russe, sa culture, ont étudié en Union soviétique ou ont participé à la construction de l'oléoduc Droujba, qui transportait du pétrole de l'Oural vers les raffineries de Pologne et d'Allemagne.
-- "Prototype de l'Allemand de l'ouest" --
Jeudi, Friedrich Merz qui n'avait visité jusqu'ici que deux fois depuis son entrée en fonction en mai l'est de l'Allemagne, a promis de revenir: le 3 octobre, pour les 35 ans de la réunification, il a convié à une discussion des citoyens de Halle.
De l'avis de plusieurs experts, le chancelier souffre d'un déficit de confiance dans cette partie de l'Allemagne.
"Il incarne pour ainsi dire le prototype de l'homme politique ouest-allemand. Il appartient à une élite financière qui a gagné beaucoup d'argent dans une société d'investissement et n'a pas le charisme d'un politique terre-à-terre soucieux du bien-être de ses concitoyens", estime M. Vorländer.
Quelques mois avant la réunification de l'Allemagne fin 1990, le chancelier Helmut Kohl (1982-1998), conservateur comme Friedrich Merz, avait promis aux Allemands de l'Est "des paysages florissants".
Mais 35 ans après, les différences persistent toujours entre Est et Ouest, comme par exemple dans la répartition du patrimoine, les implantations industrielles et les transports.
I.Stoeckli--VB