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Devant l'ONU, Abbas plaide la cause des Palestiniens et rejette le Hamas
Le président palestinien Mahmoud Abbas a délivré jeudi par vidéo devant l'ONU un vibrant plaidoyer pour le peuple palestinien victime des "crimes" israéliens, assurant sans équivoque que le Hamas n'aurait aucun rôle dans la future gouvernance d'un éventuel Etat de Palestine.
Alors qu'Israël et les Etats-Unis estiment que la nouvelle vague de reconnaissance d'un Etat palestinien est une récompense pour le Hamas, Mahmoud Abbas a assuré que le mouvement palestinien auteur des attaques du 7-Octobre "n'aura pas de rôle à jouer dans la gouvernance".
"Le Hamas et les autres factions devront rendre leurs armes à l'Autorité palestinienne", a martelé le dirigeant forcé de s'exprimer par vidéo lors de cette Assemblée générale de l'ONU à New York, son visa ayant été refusé par les Etats-Unis.
"Nous rejetons ce que le Hamas a fait le 7-Octobre" qui "ne représente pas le peuple palestinien, ni sa juste lutte pour la liberté et l'indépendance", a-t-il poursuivi.
Il a rejeté aussi "la confusion entre la solidarité envers la cause palestinienne et la question de l'antisémitisme" opposé à "nos valeurs et nos principes".
Répétant ainsi les gages donnés il y a quelques mois pour convaincre notamment la France de franchir le pas de la reconnaissance, Mahmoud Abbas a appelé "tous les pays qui ne l'ont pas encore fait à reconnaître l'Etat palestinien".
A l'occasion d'un sommet organisé lundi par la France et l'Arabie saoudite sur l'avenir de la solution à deux Etats, palestinien et israélien, vivant côte à côte en paix et sécurité, une dizaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont formellement reconnu un Etat de Palestine.
La grande majorité des Etats membres de l'ONU sont sur cette ligne (au moins 151 sur 193, selon les vérifications de l'AFP).
Mahmoud Abbas n'a pas non plus mâché ses mots contre Israël, appelant la communauté internationale à "soutenir nos efforts pour stopper le génocide et l'occupation".
Après près de deux ans de guerre dans la bande de Gaza ravagée, "ce qu'Israël conduit n'est pas une simple agression, c'est un crime de guerre et un crime contre l'humanité (...) qui sera enregistré dans les pages des livres d'histoire et dans la conscience de l'humanité comme l'un des chapitres les plus horribles de la tragédie humanitaire des XXe et XXIe siècles", a-t-il déclaré.
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Historique par son élan, le mouvement de reconnaissance d'un Etat palestinien n'a pour autant qu'une portée symbolique.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui s'exprimera vendredi devant l'Assemblée générale, a qualifié ces reconnaissances de "soumission honteuse au terrorisme palestinien" qui "n'obligent en rien Israël".
"Il n'y aura pas d'Etat palestinien", a-t-il tranché.
Vendredi, "je dénoncerai ces dirigeants qui, au lieu de condamner les meurtriers, les violeurs, les brûleurs d'enfants, veulent leur accorder un Etat au coeur de la Terre d'Israël", a ajouté le Premier ministre à l'aéroport Ben Gourion avant son départ pour New York, selon un communiqué de son bureau.
Le chef du gouvernement israélien est lui-même visé depuis novembre 2024 par un mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza.
Mercredi, l'émissaire américain Steve Witkoff a fait état d'un nouveau "plan en 21 points pour la paix au Moyen-Orient et à Gaza", présenté la veille par Donald Trump à plusieurs pays arabes et musulmans lors d'une réunion.
"Nous sommes pleins d'espoir, et je dirais même confiants, que dans les jours à venir nous serons en mesure d'annoncer une sorte de percée", a-t-il assuré.
Donald Trump souhaite "mettre rapidement un terme" au conflit, a déclaré un responsable de la Maison Blanche à l'AFP, ajoutant que les pays présents à la réunion "avaient exprimé leur espoir de travailler" avec Steve Witkoff pour étudier le projet.
Après bientôt deux ans de guerre contre le Hamas, l'armée israélienne a lancé le 16 septembre une importante offensive aérienne et terrestre sur la ville de Gaza, le plus grand centre urbain de ce territoire, afin d'y éliminer ce qu'elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste Hamas.
C.Stoecklin--VB