
-
"Cold case" dans l'Aisne: peine maximale pour l'accusé, 31 ans après les faits
-
La Bourse de Paris termine en baisse comme les autres places européennes
-
Visé par le couple Sarkozy, Mediapart défend son travail d'investigation
-
Yémen: au moins deux morts et des dizaines de blessés lors de frappes israéliennes sur Sanaa
-
Les Bourses européennes terminent en baisse: Paris -0,41%, Francfort -0,56%, Londres -0,39%
-
Alerte enlèvement pour une enfant de 12 ans dans l'Orne, un suspect recherché
-
Les "comptes adolescents" Facebook et Messenger déployés dans le monde
-
Wall Street recule malgré des données économiques meilleures qu'attendu
-
Chiches en logements sociaux, les territoires ruraux voient les besoins grimper
-
Mondiaux de cyclisme: "Nous, Africains, devons prendre nos responsabilités", insiste Romuald Hazoumé
-
Le jihadiste français de l'EI Adrien Guihal sera jugé en Irak
-
Indonésie: les coraux de Raja Ampat menacés par les mines de nickel, selon des ONG
-
Les millions d'Afghans de retour au pays, vivier potentiel des groupes armés?
-
Singapour donne 5 jours à Meta pour stopper les arnaques par usurpation d'identité
-
Inde : la ville de Leh sous couvre-feu au lendemain de manifestations meurtrières
-
ATP 500 de Tokyo: Alcaraz passe au 2e tour mais se blesse à la cheville gauche
-
Enfants et écrans: exposition précoce, quotidienne, avec des inégalités sociales, selon une étude
-
Guerre au Soudan: ce que l'on sait du champ de bataille
-
Agriculture: des actions "symboliques" pour dénoncer des importations "aberrantes"
-
Journal d'un agriculteur: les "petits" ont-ils encore leur place ?
-
"Cold case" dans l'Aisne: 30 ans de réclusion criminelle requis contre l'accusé
-
Quand Paris prend des airs de village avec Ali Akbar, son dernier crieur de journaux
-
L'UE défend sa loi phare sur le numérique face aux critiques d'Apple
-
Merz au défi de freiner l'extrême droite à l'Est, 35 ans après la réunification allemande
-
En Corse, création d'une "coordination antimafia" pour "élargir la lutte"
-
Taxe Gafa: le fisc sommé de rendre près de 24 millions d'euros à Amazon
-
Des croquettes médicaments pour chats malades mais récalcitrants
-
L'ex-ministre de la Culture française Rima Abdul Malak directrice du quotidien libanais L'Orient-Le jour
-
Pays-Bas: des navires fluviaux électriques voguent vers l'objectif zéro émission
-
Procès libyen: Sarkozy jugé coupable d'association de malfaiteurs, relaxé des faits de corruption
-
Procès Jubillar: ce que révèlent les portables de Delphine et Cédric
-
La Bourse de Paris en léger recul, la prudence de mise
-
Suisse: la banque centrale maintient son taux d’intérêt directeur à 0%
-
Promettre moins pour faire plus ? La Chine dévoile ses nouveaux objectifs climatiques
-
Nicolas Sarkozy est arrivé au tribunal pour le jugement du financement libyen
-
Dans le Haut Atlas marocain, le langage millénaire des siffleurs menacé
-
Danemark: des drones ont survolé plusieurs aéroports
-
Pyongyang détient environ deux tonnes d'uranium hautement enrichi, estime Séoul
-
Dans les métiers précaires, un #MeToo plus difficile, avec moins d'écho
-
Le sud de la Chine à l'heure du nettoyage après le passage du typhon Ragasa
-
La Chine couvre ses déserts de panneaux solaires pour alimenter son économie
-
Apple appelle l'UE à enterrer sa loi phare contre les abus des géants de la tech
-
Privé de visa par les Américains, Mahmoud Abbas attendu en vidéo à l'ONU
-
Procès Jubillar: des enquêteurs techniques à la barre après les attaques de la défense
-
Mobilisation agricole jeudi et vendredi contre des importations "aberrantes"
-
Les chiffres de la dette attendus jeudi en pleine quête d'un budget
-
La campagne 2007 de Sarkozy a-t-elle été financée par la Libye ? Le tribunal rend son jugement
-
Environnement: sept des neuf "limites planétaires" sont franchies, alertent les chercheurs
-
L'audience de Jimmy Kimmel explose pour son retour à la télévision
-
Washington en soutien appuyé à l'économie de son allié argentin Milei

Visé par le couple Sarkozy, Mediapart défend son travail d'investigation
Régulièrement mis en cause par Nicolas Sarkozy et encore pointé jeudi, le site d'investigation Mediapart a défendu son travail "indépendant", détonateur de l'affaire sur des soupçons de financement libyen qui a valu à l'ancien président d'être condamné à cinq ans de prison avec incarcération prochaine.
L'épouse de l'ancien président, Carla Bruni-Sarkozy, a arraché la protection en mousse (bonnette) d'un micro de Mediapart au sortir de la salle d'audience et l'a jetée à terre, a constaté l'AFP. "Ramenée indemne", la bonnette "va bien", ont ensuite rapporté avec ironie les journalistes sur leur site, photo à l'appui.
Peu avant, Nicolas Sarkozy avait affirmé devant la presse que le document publié par Mediapart en 2012 et à l'origine de cette procédure - une note en arabe sur un accord pour appuyer la campagne du candidat à l'Elysée - était "un faux" aux yeux du tribunal.
"Il n'y a aucun élément qui a permis de corroborer le contenu de la note, qui apparaissait déjà fragile" et "le plus probable est que ce document soit un faux", a déclaré la présidente du tribunal.
Selon Carine Fouteau, présidente de Mediapart et directrice de la publication, le propos est "étonnant" et "sans effet sur le jugement". Elle a surtout fait valoir auprès de l'AFP l'ensemble du travail de la rédaction sur ce dossier.
"Les attaques ont été rudes, médiatiques et politiques" tout au long de ces années et "cette décision de justice consacre l'importance d'une presse indépendante des pouvoirs", a-t-elle souligné.
Dans le détail, la note litigieuse a été publiée le 28 avril 2012 par Mediapart. L'ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye y fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat" Sarkozy "pour un montant d'une valeur de 50 millions d'euros".
Toujours attaqué par le camp Sarkozy, ce document a été l'objet d'une bataille judiciaire remportée par le site d'investigation.
En janvier 2019, la Cour de cassation a validé définitivement le non-lieu ordonné en faveur de Mediapart et, sans pour autant dire qu'il s'agissait d'un vrai document, écarté l'accusation de "faux" martelée par Nicolas Sarkozy.
L'ancien chef de l'Etat (2007-2012) a été relaxé jeudi pour les faits de corruption, mais reconnu coupable d'association de malfaiteurs. La justice a considéré qu'il avait "laissé ses proches collaborateurs et soutiens politiques sur lesquels il avait autorité" solliciter les autorités libyennes "afin d'obtenir ou tenter d'obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d'obtenir le financement" de sa campagne de 2007.
T.Ziegler--VB