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"Comme un rêve": sur le plateau du Golan, des retrouvailles entre druzes
Pleins d'espoir, des dizaines de druzes cherchent du regard des proches de l'autre côté de la barrière sur la ligne de cessez-le-feu entre Israël et la Syrie.
Dans le bourg de Majdal Shams, situé dans la partie du Golan occupée et annexée par Israël, des groupes de jeunes hommes font des tours de voiture, agitant par les vitres le grand drapeau druze, strié de cinq bandes de couleur représentant les principes de la foi druze.
Dans la foule, chacun demande des nouvelles des familles restées en Syrie, où des violences inter-communautaires ont fait depuis dimanche des centaines de morts, dont de nombreux druzes, une minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam.
"Hier, à cause de la situation dramatique en Syrie, avec les meurtres, les massacres et les scènes de violence, beaucoup de gens se sont dirigés la frontière", raconte Qamar Abou Saleh, une habitante de Majdal Shams à majorité druze.
"C'était comme un rêve, on n'y croyait pas", commente cette éducatrice de 36 ans.
"C'était complètement fou", ajoute Amali Choufek, la cinquantaine, qui espère rencontrer ses proches installés du côté syrien, à quelques kilomètres à peine.
Elle a installé ses parentes, plus âgées, sur des chaises face aux fils barbelés surveillés par l'armée israélienne, croisant les doigts pour que la barrière soit à nouveau ouverte et qu'elle puisse accueillir ses cousins. "Je ne les ai vus qu'en photo."
- Parler toute la nuit -
Plus loin, un groupe d'hommes s'étreignent. L'un d'eux qui n'a pas souhaité donner son nom, explique être venu du village voisin de Hader en Syrie et avoir passé quelques heures chez ses cousins à Majdal Shams.
"On n'a pas dormi de la nuit, on a fait que parler", ajoute-t-il avec émotion.
"J'ai la chair de poule de le voir ici avec nous" à Majdal Shams, souligne son cousin.
Sur la partie du Golan occupée, plus de 22.000 druzes bénéficient du statut de résident permanent et ont des proches en Syrie. Seuls environ 1.600 d'entre eux ont accepté la citoyenneté israélienne, les autres conservant leur identité syrienne.
Dans l'après-midi, plusieurs druzes syriens sont passés par un trou dans la barrière, accompagnés par l'armée israélienne, pour retourner en Syrie.
Israël, qui abrite une minorité druze, affirme vouloir défendre cette communauté en Syrie et refuse toute présence militaire syrienne à sa frontière.
L'armée israélienne a pris le contrôle de la zone démilitarisée sous contrôle de l'ONU au Golan et mené des centaines de frappes sur des cibles militaires en Syrie depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre.
Bien qu'ayant entamé des contacts avec les autorités syriennes issues de la mouvance islamiste, Israël a continué de les traiter avec méfiance.
Israël et la Syrie ont signé un accord de cessez-le-feu depuis la dernière guerre ouverte qui les a opposés en 1973.
- "La même famille" -
Quelques notables et religieux locaux, arborant les habits traditionnels, notamment un voile blanc qui couvre la bouche pour les femmes, et un tarbouche ceint d'un linge blanc pour les hommes, sont aussi venus observer l'horizon syrien.
Les druzes sont répartis sur trois pays, dont Israël où ils constituent une minorité arabophone d'environ 150.000 personnes.
"Mais tous les druzes appartiennent à la même famille", rappelle Salim Safadi, habitant d'un hameau voisin.
"Nous avons une sorte d'accord avec Israël, quand ils ont des problèmes, on les aide, et quand on a des problèmes, ils nous aident", souligne cet avocat de 60 ans, en rappelant que bon nombre de druzes servent dans l'armée et la police israélienne.
Il se dit reconnaissant de l'intervention israélienne en Syrie, qui selon lui a permis d'aboutir à un cessez-le-feu après plusieurs jours d'affrontements à Soueida (sud) entre combattants druzes et tribus bédouines sunnites appuyées par les forces gouvernementales.
"Ce qui se passe en Syrie est un acte barbare ils ont tué des innocents", dénonce Intissar Mahmoud, une sexagénaire druze.
L.Maurer--VB