
-
Euro de basket: la France écrase l'Islande et hérite de la Géorgie en 8es
-
Wall Street aborde avec optimisme l'emploi américain
-
A quatre jours de sa chute attendue, Bayrou défend un gouvernement qui ne se "défile" pas
-
L'armée israélienne affirme contrôler 40% de la ville de Gaza
-
Mondial-2026: Rebrov et ses joueurs veulent faire honneur à l'Ukraine
-
Jusqu'à 1,7 milliard d'euros de médicaments non consommés chaque année
-
Sous pression, le ministre de la Santé de Trump assume ses mesures décriées
-
Tour d'Espagne: Juan Ayuso soigne son image en remportant 12e étape, Vingegaard reste en rouge
-
La Bourse de Paris minée par le retour du risque politique
-
Accusé d'avoir menti, le ministre de la Santé de Trump défend ses licenciements de scientifiques
-
La Défense civile à Gaza annonce 44 morts dans de nouveaux bombardements israéliens
-
Garanties de sécurité à l'Ukraine : 26 pays se sont engagés à être présents "sur le sol, en mer ou dans les airs" (Macron)
-
Affaire Maddie: le malaise du parquet allemand avant la libération du "dangereux" suspect
-
Giorgio Armani, un style au-delà de la mode
-
Euro de basket: la France écrase l'Islande en attendant les 8es
-
Décès du couturier italien Giorgio Armani à 91 ans (groupe)
-
Wall Street ouvre sans entrain, les yeux rivés sur l'emploi américain
-
L'acteur Jacques Charrier, ex-époux de Brigitte Bardot, est décédé
-
En Iran, les pannes d'électricité étouffent des commerces de proximité
-
Dans une Bulgarie dépeuplée, l'afflux de travailleurs ouzbeks
-
Surf: Yago Dora, Ronaldo, et un cinquième titre pour le Brésil
-
Xi Jinping s'est entretenu avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un
-
Mondial de volley: les Bleues stoppées en quarts mais prennent date pour l'avenir
-
Adoption du rapport parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs
-
Le bilan du séisme en Afghanistan bondit à plus de 2.200 morts
-
A Marseille, la Bonne Mère commence à retrouver son éclat d'or
-
Le Parti socialiste se place un peu plus au centre du jeu de l'après-Bayrou
-
Encadrement des loyers: un tiers des annonces hors des clous
-
En Afghanistan, la pluie après le séisme pour les survivants
-
Marche citoyenne en soutien aux salariés de Novasco, menacé de faillite
-
Le ferry d'Istanbul, transport amoureux entre deux continents
-
Micros indiscrets: Xi et Poutine échangent sur la possibilité de vivre éternellement
-
Haydarpasa, l'adieu aux rails d'une gare mythique d'Istanbul
-
Electricité: EDF signe un 1er gros contrat pour des centres de données en France
-
Rêves d'amour brisés d'un migrant vénézuélien emprisonné au Salvador
-
La Bourse de Paris sans élan, entre politique française et emploi américain
-
Accord UE-Mercosur: le syndicat agricole Coordination rurale dénonce une "trahison programmée"
-
Menaces et chantage: au Nigeria, les applications de prêts mobiles harcèlent les emprunteurs
-
US Open: avec l'allongement du calendrier, des boxes toujours plus peuplés
-
Le changement climatique a multiplié par 40 la probabilité de vagues de chaleur comme celle en Espagne et au Portugal
-
Le lion de la place Saint-Marc à Venise serait-il "made in China" ?
-
Rose et vert : les couleurs de la révolte en Indonésie
-
Google condamné à verser 425 millions de dollars pour collecte frauduleuse de données
-
Aux Etats-Unis, des scientifiques se battent pour sauver un important site web sur le climat
-
Mondial féminin de volley: les Bleues pour continuer à écrire l'Histoire
-
US Open: Sabalenka, une reine du circuit lassée des accessits
-
Droits de douane jugés illégaux: l'administration Trump saisit la Cour suprême
-
US Open: Djokovic peut-il mater l'hydre à deux têtes Sinner-Alcaraz ?
-
Portugal: deuil national après le déraillement meurtrier d'un funiculaire à Lisbonne
-
US Open: Sinner à grande vitesse vers les demis, Anisimova se venge de Swiatek

Migration : l'Allemagne affiche sa fermeté avec l'expulsion de 81 condamnés afghans
Le gouvernement allemand a expulsé vendredi 81 Afghans condamnés par la justice, nouveau signal du durcissement de la politique migratoire opéré par le chancelier conservateur Friedrich Merz.
Le vol a décollé en direction de l'Afghanistan avec à son bord des hommes "soumis à une décision d'expulsion et qui ont déjà été condamnés par la justice pénale", a annoncé le ministère de l'Intérieur.
L'initiative a aussitôt été dénoncée par l'ONU, qui a demandé "l'arrêt immédiat du renvoi forcé de tous les réfugiés et demandeurs d'asile afghans".
Il s'agit de la seconde opération de ce type depuis l'été dernier, la première depuis l'entrée en fonction de la coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates dirigée par Friedrich Merz.
Les expulsions vers l'Afghanistan sont controversées en raison du retour au pouvoir des talibans en août 2021, autorité que le gouvernement allemand ne reconnaît pas et avec laquelle il n'entretient pas de relations diplomatiques.
Comme d'autres dirigeants européens, Friedrich Merz souhaite restreindre l'accueil des demandeurs d'asile dans un contexte de progression de l'extrême droite à travers le continent.
Cette opération d'expulsion a été annoncée le jour où le gouvernement allemand accueillait, dans le sud du pays, les ministres de l'Intérieur de cinq pays de l'UE désireux de durcir leurs politiques d'immigration.
Les renvois de délinquants afghans vers leur pays "doivent pouvoir se poursuivre à l'avenir. Les auteurs d'infractions graves n'ont pas le droit de séjourner dans notre pays", a affirmé le ministère allemand de l'Intérieur Alexander Dobrindt.
Plusieurs des Afghans expulsés avaient été condamnés pour violences sexuelles, homicides, blessures volontaires, incendies criminels, infractions liées aux stupéfiants, selon les autorités régionales.
- Médiation du Qatar -
Le précédent gouvernement dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz avait expulsé, le 30 août 2024, un groupe de 28 Afghans condamnés pour crimes, une première depuis le retour au pouvoir des talibans.
L'opération menée vendredi a pu se dérouler grâce à l'entremise du Qatar, a précisé le ministère de l'Intérieur.
Mais Berlin avait indiqué récemment vouloir négocier directement avec les autorités talibanes. "Ces discussions devront avoir lieu" , a dit vendredi M. Dobrindt.
Pour autant, "il n'y a pas d'élargissement des relations ni de reconnaissance du régime en place" à Kaboul, a assuré le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul.
Berlin "coopère avec un régime terroriste", a fustigé une députée du parti d'opposition de gauche radicale Die Linke, Clara Bünger.
Dénonçant lui aussi la décision de Berlin, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains Volker Türk a souligné que certains Afghans expulsés risquaient "d'être persécutés" dans leur pays.
"Expulser des personnes vers des pays dangereux comme l'Afghanistan et diaboliser les réfugiés est l'expression d'un programme autoritaire qui a malheureusement également trouvé son chemin en Allemagne", a abondé Amnesty International.
L'Allemagne souhaite également pouvoir procéder à des expulsions vers la Syrie.
- Solutions européennes -
Le thème de l'immigration est coeur des débats politiques dans le pays marqué par une progression sans précédent de l'extrême droite aux législatives de février dernier.
"La surcharge de nos pays par la migration illégale contribue également de manière massive à la polarisation de la société", a souligné Alexander Dobrindt devant ses homologues européens.
La première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire des années 2015-2016, sous le mandat de l'ex-chancelière Angela Merkel.
Les gouvernements qui ont suivi ont refermé la page de cette politique d'accueil.
Au cours des dernières semaines, la coalition de Friedrich Merz a décidé le refoulement des demandeurs d'asile aux frontières du pays et modifié la législation afin de limiter le regroupement familial pour certaines catégories de réfugiés et d'allonger les délais d'accès à la nationalité allemande.
Mais "nous ne pourrons résoudre le problème à long terme qu'ensemble, au sein de l'Union européenne", a dit le chancelier vendredi lors d'une conférence de presse.
Le ministre de l'Intérieur a dit miser sur une initiative européenne visant à faciliter les expulsions des migrants déboutés de l'asile vers des pays tiers hors UE.
"Nous voulons créer la possibilité de renvoyer les migrants dans des pays voisins proches de leur pays d'origine" lorsque ce dernier refuse de reprendre ses ressortissants, a-t-il déclaré à la presse.
H.Kuenzler--VB