
-
Une explosion tue trois agents du shérif de Los Angeles dans un centre d'entraînement
-
Le Salvador libère des migrants vénézuéliens après un échange de prisonniers avec les États-Unis
-
Euro-2025: l'Espagne neutralise la Suisse et s'ouvre les demies
-
Près de six millions d'hectares brûlés par les feux de forêt au Canada
-
A Bruxelles, la chasse au trésor des glaces antarctiques
-
Au Canada, l'épidémie de rougeole fait resurgir les tensions autour des vaccins
-
Golf: Scheffler en tête du British Open devant Fitzpatrick, McIlroy se replace
-
La police britannique sur le qui-vive après des heurts devant un hôtel hébergeant des demandeurs d'asile
-
Argentine: faux départ des préparatifs du procès Maradona-bis, incertain avant 2026
-
Le Venezuela rapatrie 7 enfants séparés de leurs parents expulsés des Etats-Unis
-
Syrie: combats à l'entrée de Soueida, l'ONU demande la fin de "l'effusion de sang"
-
G20: les ministres des Finances plaident pour l'indépendance des banques centrales
-
Retours de bâton pour Vivendi, sermonné par la Commission européenne et l'AMF
-
Brésil: la pression judiciaire s'accroît sur Bolsonaro malgré le soutien de Trump
-
Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers
-
La Bourse de Paris termine à plat une séance de consolidation
-
Tour de France: le "plan" de la Visma, ou ce qu'il en reste
-
Syrie: nouveaux affrontements autour de Soueida, l'ONU réclame des enquêtes
-
Tour de France: Pogacar gagne le chrono à Peyragudes et assoit encore sa domination
-
CBS met fin au "Late Show" de Stephen Colbert, émission phare des nuits américaines
-
Migration : l'Allemagne affiche sa fermeté avec l'expulsion de 81 condamnés afghans
-
Deux hauts dignitaires chrétiens à Gaza après des tirs israéliens meurtriers sur une église
-
Michel Platini cambriolé à Cassis, plusieurs de ses trophées dérobés
-
Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges
-
Sri Lanka: trois éléphants tués au lendemain de la remise dans la nature de six autres
-
Wall Street sans direction claire, s'interroge sur les taux de la Fed
-
Dans la tourmente, l'administration Trump veut publier des documents de l'affaire Epstein
-
La désinformation, catalyseur des discours anti-immigration en Espagne
-
Wall Street sans grand élan, s'interroge sur les taux de la Fed
-
2.000 milliards, pour quoi faire? La proposition budgétaire de l'UE
-
Tour de France: il y a 30 ans, le drame Casartelli
-
La 14e étape du Tour de France: un "marathon en montagne" jusqu'à Superbagnères
-
Trump s'attaque à l'audiovisuel public, les radios et télés locales en danger
-
L'UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington
-
Au cœur de Marseille, la cocaïne prospère sur la précarité
-
L'incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, encore 600 pompiers engagés
-
Les compagnies des eaux britanniques épinglées pour une hausse massive des pollutions
-
Cambodge: environ 2.000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne
-
Lettre à Epstein: Trump dément, menace le WSJ et demande la levée du secret judiciaire
-
Rugby: l'Australie au défi des Lions pour confirmer son renouveau
-
Soixante ans après la disparition de Ben Barka, l'enquête va bientôt connaître des avancées, assure son fils
-
Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie, est sorti de prison après 20 ans de détention
-
Foot: Snoop Dogg devient copropriétaire du club gallois de Swansea
-
Emballages: Bruxelles attaque la France pour son logo "Triman"
-
La Bourse de Paris en hausse, profite des records de Wall Street
-
Se diversifier pour survivre: au Japon, des PME prêtes à s'adapter face à la tempête Trump
-
XV de France: une dernière danse face aux Blacks, avec encore l'espoir d'une victoire
-
L'incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, près de 1.000 pompiers pour le combattre
-
Japon: l'inflation ralentit plus qu'attendu en juin, le prix du riz double sur un an
-
Trump menace de poursuivre le WSJ pour un article lui attribuant une lettre salace à Epstein

Brésil: la pression judiciaire s'accroît sur Bolsonaro malgré le soutien de Trump
La pression judiciaire s'est accrue vendredi sur l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, malgré l'offensive de Donald Trump, qui en soutien à son allié d'extrême droite a lancé une guerre commerciale contre le Brésil.
Limité dans ses mouvements et dans son expression: déjà jugé pour tentative de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, l'ancien chef d'Etat (2019-2022), 70 ans, s'est vu contraint de porter un bracelet électronique et interdit de recourir aux réseaux sociaux.
Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des "actes hostiles" des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire "obstruction" au procès, dont il a la charge.
Jair Bolsonaro a été surpris vendredi matin par une perquisition de la police à son domicile à Brasilia, puis conduit au secrétariat de la Justice de la capitale.
A la sortie, il a dénoncé devant une foule de journalistes une "suprême humiliation" après l'imposition du bracelet électronique.
A quelques semaines de la fin attendue de son procès, cette fracassante décision judiciaire intervient en pleine crise diplomatique et commerciale entre le Brésil et les Etats-Unis.
Dénonçant une "chasse aux sorcières" à l'encontre de Jair Bolsonaro, le président américain Donald Trump, 79 ans, a menacé la semaine dernière le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir du 1er août.
Lula, 79 ans, a invoqué la "souveraineté" du plus grand pays d'Amérique latine et menacé de "réciprocité".
Dans un discours jeudi soir à la télévision nationale, il a réprouvé un "chantage inacceptable", tout en plaidant de nouveau pour la négociation.
Il a aussi qualifié de "traîtres à la patrie" "certains politiciens brésiliens" qui soutiennent les menaces américaines.
- "Gangster en toge" -
M. Bolsonaro est ciblé cette fois pour ses liens avec la Maison Blanche et la mouvance trumpiste, dont la cheville ouvrière est son fils Eduardo.
Ce dernier vit actuellement aux Etats-Unis, où il plaide auprès des autorités américaines pour des sanctions contre la justice brésilienne.
C'est à ce titre qu'il fait, comme son père, l'objet d'une enquête spécifique au Brésil, pour des soupçons d'obstruction au procès pour tentative de coup d'Etat.
Evoquant une "atteinte à la souveraineté", le juge Moraes estime que Jair et Eduardo Bolsonaro "incitent, encouragent et aident un gouvernement étranger à mener des actes hostiles contre le Brésil" et "tentent ostensiblement de soumettre le fonctionnement de la Cour suprême aux Etats-Unis d'Amérique".
L'ex-président voit dans son procès une "persécution politique" et risque plus de 40 ans de prison. Il est en outre inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022.
Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour pouvoir concourir à la présidentielle de 2026.
Déjà au pouvoir de 2003 à 2010, Lula a redit vendredi sa volonté de briguer un quatrième mandat. "Je ne vais pas rendre ce pays à cette bande de fous", a-t-il dit lors d'un événement public dans le nord-est du pays.
Au domicile de Jair Bolsonaro ont par ailleurs été trouvés "7.000 reais (environ 1.000 euros, ndlr) et à peu près 14.000 dollars", de son propre aveu. Il a nié toute irrégularité.
Sur le réseau social X, Eduardo Bolsonaro a qualifié Alexandre de Moraes de "gangster en toge", en référence à la tenue des juges de la Cour suprême.
Ce magistrat a choisi de prendre Jair Bolsonaro en "otage" en représailles aux "actions légitimes du gouvernement des Etats-Unis", a-t-il lancé.
Dans un communiqué, la défense de l'ancien président a exprimé "son indignation" face aux mesures "sévères" prises contre lui.
H.Kuenzler--VB