
-
Syrie: combats à l'entrée de Soueida, l'ONU demande la fin de "l'effusion de sang"
-
G20: les ministres des Finances plaident pour l'indépendance des banques centrales
-
Retours de bâton pour Vivendi, sermonné par la Commission européenne et l'AMF
-
Brésil: la pression judiciaire s'accroît sur Bolsonaro malgré le soutien de Trump
-
Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers
-
La Bourse de Paris termine à plat une séance de consolidation
-
Tour de France: le "plan" de la Visma, ou ce qu'il en reste
-
Syrie: nouveaux affrontements autour de Soueida, l'ONU réclame des enquêtes
-
Tour de France: Pogacar gagne le chrono à Peyragudes et assoit encore sa domination
-
CBS met fin au "Late Show" de Stephen Colbert, émission phare des nuits américaines
-
Migration : l'Allemagne affiche sa fermeté avec l'expulsion de 81 condamnés afghans
-
Deux hauts dignitaires chrétiens à Gaza après des tirs israéliens meurtriers sur une église
-
Michel Platini cambriolé à Cassis, plusieurs de ses trophées dérobés
-
Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges
-
Sri Lanka: trois éléphants tués au lendemain de la remise dans la nature de six autres
-
Wall Street sans direction claire, s'interroge sur les taux de la Fed
-
Dans la tourmente, l'administration Trump veut publier des documents de l'affaire Epstein
-
La désinformation, catalyseur des discours anti-immigration en Espagne
-
Wall Street sans grand élan, s'interroge sur les taux de la Fed
-
2.000 milliards, pour quoi faire? La proposition budgétaire de l'UE
-
Tour de France: il y a 30 ans, le drame Casartelli
-
La 14e étape du Tour de France: un "marathon en montagne" jusqu'à Superbagnères
-
Trump s'attaque à l'audiovisuel public, les radios et télés locales en danger
-
L'UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington
-
Au cœur de Marseille, la cocaïne prospère sur la précarité
-
L'incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, encore 600 pompiers engagés
-
Les compagnies des eaux britanniques épinglées pour une hausse massive des pollutions
-
Cambodge: environ 2.000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne
-
Lettre à Epstein: Trump dément, menace le WSJ et demande la levée du secret judiciaire
-
Rugby: l'Australie au défi des Lions pour confirmer son renouveau
-
Soixante ans après la disparition de Ben Barka, l'enquête va bientôt connaître des avancées, assure son fils
-
Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie, est sorti de prison après 20 ans de détention
-
Foot: Snoop Dogg devient copropriétaire du club gallois de Swansea
-
Emballages: Bruxelles attaque la France pour son logo "Triman"
-
La Bourse de Paris en hausse, profite des records de Wall Street
-
Se diversifier pour survivre: au Japon, des PME prêtes à s'adapter face à la tempête Trump
-
XV de France: une dernière danse face aux Blacks, avec encore l'espoir d'une victoire
-
L'incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, près de 1.000 pompiers pour le combattre
-
Japon: l'inflation ralentit plus qu'attendu en juin, le prix du riz double sur un an
-
Trump menace de poursuivre le WSJ pour un article lui attribuant une lettre salace à Epstein
-
Euro-2025: les Anglaises, invincibles, filent en demi-finale
-
Bretagne: l'incendie dans la forêt de Brocéliande est fixé
-
Les conséquences en cascade des coupes de l'aide internationale américaine
-
Zuckerberg s'entend avec des actionnaires et évite un procès lié au scandale Cambridge Analytica
-
Wall Street se montre rassurée par la santé de l'économie américaine
-
Les profits de Netflix bondissent grâce aux hausses de prix des abonnements
-
Bretagne: 100 hectares brûlés dans la forêt de Brocéliande près de Rennes
-
Des demandeurs d'asile arrêtés après des audiences "pièges" à New York
-
E-cigarettes: la FDA autorise Juul à vendre ses produits aux Etats-Unis
-
Trump souffre d'une insuffisance veineuse, après avoir fait état de jambes enflées

Japon: l'inflation ralentit plus qu'attendu en juin, le prix du riz double sur un an
L'inflation au Japon a ralenti plus qu'attendu en juin mais reste à un niveau élevé, tirée par un doublement sur un an des prix du riz, de quoi accroître la pression sur la coalition au pouvoir avant des élections cruciales ce dimanche.
La hausse des prix à la consommation (hors produits frais) s'est établie à 3,3% sur un an le mois dernier, se modérant après 3,7% en mai, au plus haut depuis janvier 2023, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.
Ce chiffre est meilleur que la prévision des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), mais s'établit toujours très au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ). Et l'inflation hors énergie et produits frais a accéléré à 3,4%, contre 3,3% en mai.
La vertigineuse envolée des prix du riz, par ailleurs, ne s'essouffle pas: ils ont bondi de 99,2% sur un an en juin, après avoir déjà doublé en rythme annuel (+101%) le mois précédent.
Cette flambée inédite depuis au moins un demi-siècle se poursuit malgré le déblocage par les autorités d'une partie des stocks stratégiques de riz du pays.
L'inflation persistante exacerbe le mécontentement contre le gouvernement du Premier ministre conservateur Shigeru Ishiba, qui aborde en mauvaise posture des élections sénatoriales de dimanche, selon des sondages récents.
- Le riz, enjeu électoral -
A 68 ans, M. Ishiba dirige un gouvernement minoritaire depuis octobre, après avoir conduit le Parti libéral-démocrate (PLD) à un cuisant revers lors d'élections législatives. Sa coalition, formée du PLD et de son allié Komeito, risque désormais de perdre également sa majorité à la chambre haute du Parlement lors du scrutin du 20 juillet.
Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages et à l'approche des élections, Shigeru Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques de 20.000 yens (120 dollars) par citoyen.
Le prix du riz, qui s'envole depuis l'automne, est néanmoins resté un enjeu-clé de la campagne.
La récolte 2023 (consommée l'an dernier) avait été pénalisée par des chaleurs record, tandis que la demande de riz était gonflée en 2024 par des achats paniques suite à un avertissement des autorités sur un possible "mégaséisme", par le renchérissement des aliments importés, et le stockage de négociants désireux de muscler leurs profits à terme.
Plus généralement, les prix de divers produits alimentaires (fruits, viande...) ont contribué à tirer l'inflation en juin. Mais les factures d'électricité et de gaz ont augmenté moins qu'auparavant.
"Le principal facteur à l'origine du ralentissement de l'inflation est le net recul des prix énergétiques, qui reflète la reprise des subventions aux achats d'essence", souligne Abhijit Surya, analyste de Capital Economics.
- Défi pour la banque centrale -
L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme: depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2%.
La Banque du Japon (BoJ) a entamé en mars 2024 un resserrement de ses taux pour contrer l'inflation, après dix ans de politique monétaire ultra-accommodante.
Mais l'institution a récemment privilégié le statu quo monétaire face aux incertitudes liées à la guerre douanière lancée par les Etats-Unis: le Japon pâtit de droits de douane américains de 25% sur l'automobile et de 50% sur l'acier, et est sous la menace d'une surtaxe "réciproque" de 25% sur toutes ses exportations.
M. Ishiba et le négociateur japonais Ryosei Akazawa rencontreront vendredi à Tokyo le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, pour tenter de débloquer des pourparlers dans l'impasse.
Certes, vu le niveau toujours élevé de l'inflation, "il existe toujours des arguments convaincants pour que la BoJ reprenne son cycle de resserrement monétaire plus tard cette année", estime Abhijit Surya.
Mais l'institution pourrait rester suspendue aux négociations commerciales "toujours en suspens" entre Tokyo et Washington, avec "le risque (...) grandissant qu'elle reporte sa prochaine hausse de taux à début 2026", tempère-t-il.
"Cela place la BoJ dans une situation difficile: elle devrait maintenir son statu quo pour l'heure mais pas pour longtemps", abonde Stefan Angrick, de Moody's Analytics, misant sur une hausse des taux "d'ici janvier".
D'ici là, "les revirements de politique monétaire, la répercussion tardive des prix à la production et la dépréciation du yen continueront de pousser les prix à la consommation à court terme" sans que les salaires ne suivent, estime-t-il.
T.Zimmermann--VB