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Nouveaux pourparlers directs à Istanbul entre Russes et Ukrainiens
Des délégations russe et ukrainienne doivent se rencontrer à nouveau lundi à Istanbul, dans la perspective qui paraît encore lointaine de mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Moscou et Kiev avaient déjà engagé de premières discussions directes le 16 mai dans la métropole turque, mais le rendez-vous avait été peu fructueux, les deux pays ne s'engageant que sur un échange de prisonniers à grande échelle.
La nouvelle rencontre intervient au lendemain de l'une des attaques ukrainiennes les plus audacieuses et réussies jamais menées sur le sol russe, jusqu'en Sibérie.
Un vaste assaut coordonné de drones contre quatre aérodromes militaires russes a touché plusieurs dizaines d'avions, dont des bombardiers stratégiques, selon les services de sécurité ukrainiens (SBU).
Le nouveau cycle de négociations doit débuter lundi à 13H00 (10H00 GMT) au palais Ciragan, une demeure impériale ottomane sur les rives du Bosphore devenue un hôtel de luxe depuis.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est entretenu dimanche au téléphone avec son homologue américain Marco Rubio au sujet de ces pourparlers, selon le ministère russe des Affaires étrangères cité par l'agence Tass.
La Russie avait annoncé qu'elle présenterait un "mémorandum" de ses conditions pour un accord de paix, qu'elle a refusé de transmettre à l'avance à l'Ukraine comme Kiev le réclamait.
- Garanties de sécurité -
Les deux parties sont très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.
Les priorités de l'Ukraine sont "un cessez-le-feu complet et inconditionnel", et le "retour des prisonniers" et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d'avoir enlevés, a déclaré dimanche sur les réseaux sociaux le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
M. Zelensky souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe Vladimir Poutine. Perspective que le Kremlin a plusieurs fois repoussée.
Moscou refuse le "cessez-le-feu inconditionnel" demandé par Kiev et les Occidentaux et insiste pour régler ce qu'elle nomme les "causes profondes" du conflit, en référence à une série de demandes maximalistes.
La Russie exige notamment que l'Ukraine renonce définitivement à rejoindre l'Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l'annexion.
Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.
L'Ukraine veut aussi des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l'Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que la Russie exclut.
La guerre, qui dure depuis plus de trois ans, a fait au moins des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.
- La guerre continue -
Le principal négociateur russe à Istanbul sera Vladimir Medinski, un conseiller idéologique de M. Poutine qui a mené les négociations avortées de 2022, a rédigé des manuels scolaires justifiant l'invasion et remis en question le droit à l'existence de l'Ukraine.
La délégation ukrainienne sera elle dirigée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, considéré comme un fin négociateur mais dont le ministère reste empêtré dans des scandales.
Des "conseillers diplomatiques" d'Allemagne, de France et de Grande-Bretagne seront "sur le terrain (...) en étroite coordination avec l'équipe de négociation ukrainienne", a déclaré dimanche à Berlin un porte-parole du gouvernement allemand.
L'Ukraine a annoncé dimanche avoir touché une quarantaine d'avions militaires russes, et revendiqué des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars, en frappant à des milliers de kilomètres du front.
Cette opération d'ampleur a été menée via des drones introduits clandestinement en Russie, puis lancés sur des bases militaires.
Ses conséquences sur les capacités militaires russes sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.
Sur le terrain en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est).
La Russie pourrait vouloir y créer une zone tampon, pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son propre territoire, comme l'été dernier dans la région voisine de Koursk.
T.Suter--VB