
-
Ukraine: nouvelle attaque russe de drones après l'avertissement de Trump
-
Les fidèles musulmans prient sur le mont Arafat, étape phare du hajj
-
L'ultime bataille de villageois sierra-léonais contre la déforestation massive de leurs régions
-
Roland-Garros: Sabalenka-Swiatek, combat de reines pour une place en finale
-
Ligue des nations: Lamine Yamal a rendez-vous avec l'histoire
-
Seconde vie à Marseille pour le tapis rouge du festival de Cannes
-
Mission délicate de Merz à Washington, en quête d'une bonne entente avec Trump
-
Financement de la protection sociale: la ministre du Travail pointe "une anomalie française"
-
L'Otan se prépare à dépenser plus sous l'oeil de Washington
-
Protection des océans: l'UE veut afficher son "leadership", avant le sommet de l'ONU
-
Trump, l'inflation et l'économie poussent la BCE à abaisser encore ses taux
-
Foot: Simone Inzaghi nommé entraîneur du club saoudien Al Hilal (club)
-
Travailler en soins palliatifs, un engagement au "coeur du soin"
-
TotalEnergies au tribunal pour des accusations de greenwashing, une première en France
-
Trump récidive et ferme le territoire américain aux ressortissants de 12 pays
-
Trump contre les universités: plus d'étudiants étrangers pour Harvard, pressions sur Columbia
-
Privés de moutons, les Marocains fêtent un Aïd terni par la sécheresse
-
Les fans de Nintendo à l'assaut de la console Switch 2
-
Kim Jong Un promet le "soutien inconditionnel" de la Corée du Nord à la Russie face à l'Ukraine
-
Crises internationales et Mercosur au menu de la visite d'Etat de Lula en France
-
Trump lance une enquête sur un possible "complot" autour du déclin de Biden
-
Suspendue dans le vide depuis le 17e étage: au procès P. Diddy, une témoin raconte la violence du producteur
-
Roland-Garros: Boisson s'offre une demie de rêve, Djokovic aussi
-
Wall Street termine sans direction claire, veut croire en une baisse de taux de la Fed
-
Wall Street termine sans direction claire, croit en une baisse de taux de la Fed
-
A Cuba, la bronca des étudiants contre les nouveaux tarifs de téléphonie mobile
-
Trump prévient que Poutine va “riposter” aux attaques ukrainiennes contre des bases russes
-
Aya Nakamura: des peines de 4 mois avec sursis à 4 mois ferme requises aux procès de 13 identitaires
-
Nucléaire: Trump accuse l'Iran de "traîner des pieds"
-
Nucléaire: Trump accuse l'Iran de "traîner les pieds"
-
Dati aurait perçu 299.000 euros d'honoraires de GDF Suez en 2010-2011, selon deux médias
-
Roland-Garros: Inarrêtable, Boisson s'offre une demie, Sinner intraitable
-
Guerre commerciale: les discussions avancent malgré de nouvelles tensions sur l'acier et l'aluminium
-
La Bourse de Paris espère des baisses de taux aux Etats-Unis
-
Roland-Garros: avec Loïs Boisson, le rêve bleu continue
-
La statue de Macron "empruntée" par Greenpeace de retour au musée Grévin
-
En Corse, derrière les promenades en mer, la criminalité organisée en embuscade
-
"Personne n'en parle, tout le monde regarde": l’addiction au porno abordée au lycée
-
Espaces protégés: "Une personne sur vingt en infraction", lors de contrôle de l'OFB en mai
-
Nucléaire: l'Iran dit que la proposition américaine va à l'encontre de ses intérêts
-
IA, caméras thermiques et drones: l'arsenal technologique saoudien pour le hajj
-
L'Assemblée rejette la motion de censure LFI contre Bayrou
-
Pensions alimentaires : des associations féministes dénoncent une "injustice fiscale criante"
-
Roland-Garros: Inarrêtable, Boisson rejoint Gauff avant le choc Djokovic-Zverev
-
De la vive à la punaise de lit, ces "bestioles" qui irritent les urgences
-
La ville de Paris veut doter la Seine d'une personnalité juridique
-
Wall Street en petite hausse après de nouvelles données sur l'emploi aux Etats-Unis
-
Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d'un commanditaire présumé d'une série d'enlèvements
-
Première ligue : Katoto à Lyon, "le meilleur club du monde"
-
La Réunion: cinq nouveaux décès imputés au chikungunya malgré une épidémie en décrue

Ukraine: Moscou ne s'attend à aucune "avancée" rapide dans le règlement du conflit
Pas de solution "immédiate" à l'horizon: le Kremlin a écarté mardi tout règlement à court terme du conflit armé en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens peu fructueux à Istanbul.
Alors que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, a l'avantage sur le terrain, Kiev accuse depuis des mois la Russie de bloquer les négociations de paix, car Moscou refuse sa demande d'une trêve inconditionnelle, estimant qu'elle permettrait à l'Ukraine de reprendre des forces avec l'aide de ses alliés.
"Il serait erroné d'attendre des décisions et des avancées immédiates", a tranché mardi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"La question du règlement est extrêmement complexe et comporte de nombreuses nuances", a-t-il ajouté, rappelant que Moscou souhaitait avant tout "éliminer les causes profondes du conflit" pour parvenir à la paix.
Moscou conditionne un arrêt des combats à un règlement de ces "causes profondes": à savoir notamment le statut des territoires ukrainiens dont elle revendique l'annexion et la volonté de Kiev de rejoindre l'Otan, présentée par Moscou comme une menace existentielle.
Depuis son lancement en février 2022, l'offensive russe à grande échelle de l'Ukraine (le pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale) a fait au moins des dizaines de milliers de victimes, civiles et militaires confondues, voire des centaines de milliers.
Et les tractions diplomatiques initiées mi-février par le président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit ne sont pas parvenues à faire taire les armes.
- Exigences inconciliables -
Lundi, Russes et Ukrainiens se sont retrouvés pour une deuxième fois en deux semaines en Turquie pour des discussions de paix directes, sous médiation turque.
Mais Moscou a encore une fois refusé l'offre de trêve "inconditionnelle" faite par Kiev et soutenue par Washington et les Européens.
Russes et Ukrainiens ont toutefois convenu, à l'issue de ces discussions, d'échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués.
En revanche, les exigences de chaque camp, sur le fond, semblent toujours aussi inconciliables.
La délégation russe a remis aux Ukrainiens un mémorandum, publié par les agences de presse russes. Moscou y demande à Kiev de retirer ses troupes des quatre régions d'Ukraine dont la Russie revendique l'annexion, avant tout cessez-le-feu global.
Ces conditions sont inacceptables pour l'Ukraine, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l'Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut totalement.
Kiev appelle Washington et ses alliés occidentaux à sanctionner davantage Moscou pour la forcer à accepter une trêve globale, mais Donald Trump a refusé pour l'heure de prendre de telles mesures, disant ne pas vouloir faire échouer un accord.
En l'état d'ailleurs, une rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump est "peu probable" dans un avenir "proche", selon M. Peskov.
Une délégation de hauts responsables ukrainiens est arrivée néanmoins mardi à Washington pour discuter avec l'administration Trump du "soutien à la défense" de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé Kiev.
- Bombardements meurtriers -
Sur le terrain, les frappes meurtrières se poursuivent.
Selon les autorités ukrainiennes, un bombardement russe a tué mardi deux civils dans un village de la région de Kharkiv (nord-est), tandis qu'au moins trois autres sont morts lors d'une frappe de roquettes sur la ville de Soumy, qui a fait au moins 20 blessés (nord-est).
"Il s'agit d'une attaque (russe) délibérée contre des civils", a déploré Volodymyr Zelensky, concernant la frappe à Soumy.
La région de Soumy, frontalière de la Russie, est soumise à une pression accrue depuis des semaines, Moscou disant vouloir y constituer une "zone tampon" pour prévenir des incursions ukrainiennes.
Mardi, l'armée russe y a revendiqué la prise d'une nouvelle localité. La semaine dernière, M. Zelensky avait averti que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de cette zone, en vue d'une possible offensive.
L'armée ukrainienne continue néanmoins d'entreprendre des opérations offensives. Dimanche, elle a mené une attaque coordonnée de drones contre des aérodromes russes, jusqu'en Sibérie, assurant touché 41 avions russes, dont des bombardiers stratégiques.
Après cette attaque d'une ampleur inédite, les autorités russes n'ont fait quasiment aucune déclaration.
Interrogé mardi sur le sujet, Dmitri Peskov a botté en touche, se contentant d'appeler à attendre les "résultats de l'enquête" et à se référer aux communiqués du ministère russe de la Défense.
S.Leonhard--VB