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Corée du Sud: triomphe du candidat de centre gauche Lee Jae-myung à la présidentielle, selon un sondage
Le candidat de centre gauche Lee Jae-myung arrive très largement en tête de l'élection présidentielle en Corée du Sud, selon un sondage sortie des urnes publié par les chaînes de télévision mardi à la clôture du scrutin.
D'après ce sondage réalisé conjointement par les trois principales chaînes sud-coréennes (KBS, MBC et SBS), M. Lee obtient 51,7% des voix, contre 39,3% pour son rival conservateur Kim Moon-soo.
Les Sud-Coréens se sont déplacés massivement dans les bureaux de vote pour désigner leur nouveau chef de l'Etat et mettre fin à six mois d'un chaos politique causé par la tentative ratée du précédent chef de l'Etat, Yoon Suk Yeol, d'imposer la loi martiale, six mois plus tôt jour pour jour.
Le taux de participation s'établissait à 77,8% une heure environ avant la fin du vote.
Lee Jae-myung, chef du Parti démocrate qui dispose déjà d'une confortable majorité au Parlement, était le grand favori de cette présidentielle à un tour.
Lorsqu'à 20H00 précises (11H00 GMT) les écrans de télévision ont montré les résultats des sondages, des hurlements de joie et des applaudissements ont retenti dans la salle de réunion du Parti démocrate à l'Assemblée nationale, bientôt suivis du cri: "Lee Jae-myung ! Lee Jae-myung !", selon un journaliste de l'AFP sur place.
- "Chemin difficile" -
"Le chemin a été difficile", a déclaré à l'AFP Noh Min-young, 20 ans, qui a participé à de nombreuses manifestations pro-démocratie depuis décembre. "Je suis heureuse, j'ai l'impression qu'on a atteint le but pour lequel tant de gens se sont battus ces six derniers mois, en y consacrant leur temps, leur santé et leur argent dans la rue".
S'agissant d'un vote anticipé destiné à combler le vide à la tête de l'Etat, le vainqueur sera investi dès que la Commission électorale nationale aura certifié les résultats, probablement tôt mercredi matin. Une sobre cérémonie de prise de fonctions aura lieu en milieu de journée au Parlement.
Les Sud-Coréens espèrent que ce scrutin leur permettra de tourner la page après six mois de chaos politique marqué par des manifestations massives, des rebondissements judiciaires et une succession inédite de présidents intérimaires.
Les milieux d'affaires, pour leur part, attendent avec impatience l'arrivée d'un président stable pour piloter la quatrième économie d'Asie, très dépendante de ses exportations, dans un environnement troublé par les guerres commerciales du président américain Donald Trump.
- Droite fracturée -
"La victoire de Lee montre que les Coréens rejettent les mesures illibérales et antidémocratiques comme la loi martiale, et réaffirment leur attachement à la gouvernance démocratique", a déclaré à l'AFP Gi-Wook Shin, professeur de sociologie à l'Université de Stanford.
"Ce moment restera probablement dans les mémoires comme un tournant", a-t-il ajouté.
L'épisode de la loi martiale, qui a effaré les électeurs modérés et fracturé la droite, a fortement pesé sur le scrutin, selon Vladimir Tikhonov, professeur d'études coréennes à l'Université d'Oslo.
Le Parti démocrate de M. Lee a "renforcé son emprise sur les hommes et femmes modérément conservateurs des zones urbaines, âgés de 30 à 40 ans, qui souhaitent simplement un peu de normalité et une amélioration progressive du système de protection sociale. La tentative de coup d'État de Yoon a effrayé ces personnes, et pour le moment, elles ne reviendront pas", a-t-il dit à l'AFP.
Lee Jae-myung, un ancien ouvrier de 60 ans, s'était distingué le soir de la loi martiale en diffusant en direct sa course effrénée vers le Parlement cerné par l'armée, où il avait réussi à se faufiler avec près de 200 autres députés pour voter une motion faisant échouer le coup de force de M. Yoon.
Après avoir frôlé la mort l'an dernier lors d'une tentative d'assassinat, il a fait campagne en gilet pare-balles et prononcé ses discours derrière des vitres blindées.
Les nombreuses poursuites judiciaires dont il fait l'objet, notamment pour des affaires de corruption, ne semblent pas avoir détourné de lui les électeurs.
Ces affaires l'avaient pourtant "rendu profondément impopulaire auprès de nombreux électeurs lors de l'élection présidentielle de 2022", a rappelé Minseon Ku, du William and Mary Global Research Institute.
"Son accession à la présidence ne reflète donc peut-être pas sa popularité, mais plutôt les profonds bouleversements politiques que traverse la Corée du Sud" après la loi martiale, a-t-elle avancé.
Le futur président du pays de 52 millions d'habitants devra faire face à une crise économique qui s'aggrave, à l'un des taux de natalité parmi les plus bas au monde et à la hausse du coût de la vie.
Il devra également répondre à la menace de son imprévisible voisin nord-coréen, et se positionner dans l'affrontement entre les Etats-Unis, garant traditionnel de la sécurité du pays, et la Chine, son principal partenaire commercial.
I.Stoeckli--VB