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Budget: le gouvernement confronté à la fragilité de l'économie
Croissance fragile, guerre commerciale, fébrilité politique: à six semaines de l'échéance qu'il s'est fixée pour présenter ses choix budgétaires, le gouvernement français affronte des vents contraires qui compliquent la préparation du budget 2026, à haut risque pour les finances publiques.
Le Premier ministre François Bayrou l'a promis: les "grands choix" du prochain budget seront dévoilés avant le 14 juillet, afin de trouver 40 milliards d'euros entre l'Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales.
En coulisses, les grandes manoeuvres ont déjà commencé. Sont programmés un marathon de réunions gouvernementales et des consultations tous azimuts, initiées lors de la douloureuse adoption du budget 2025, impliquant parlementaires, collectivités, patronat et syndicats.
Le ministre de l'Economie, Eric Lombard, a indiqué mardi aux députés qu'il recevrait "avant le 15 juillet", avec sa collègue des Comptes publics, Amélie de Montchalin, "l'ensemble des groupes" représentés à l'Assemblée nationale et au Sénat afin de recueillir leurs "propositions".
Les décisions de Matignon sur le budget seront "nourries du dialogue avec le Parlement", a-t-il ajouté.
Au-delà de la volonté de redresser des finances publiques exsangues, cette méthode de concertation vise à préserver le gouvernement minoritaire d'une nouvelle censure.
Quitte à maintenir le flou sur la nature des mesures qui seront prises: TVA sociale? Non-indexation de prestations sociales? Suppression de niches fiscales? Aucune n'est arrêtée à ce stade, selon Bercy.
- "Trop faible" -
"Aujourd'hui, le socle gouvernemental semble vraiment trop faible pour pousser des réformes ambitieuses qui permettraient structurellement de rétablir les comptes", constate Julien Lecumberry, économiste au Crédit Mutuel Arkéa, auprès de l'AFP.
Or, la France est au pied du mur. Le gouvernement table encore sur un déficit public de 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026, avant un retour sous le maximum européen de 3% en 2029.
Plus pessimiste, la Commission européenne les voit plutôt à 5,6% cette année et 5,7% l'an prochain, les pires de la zone euro.
Julien Lecumberry souligne que "les investisseurs sont bien conscients que la trajectoire française est extrêmement délicate", au point de faire payer plus cher à la France qu'à l'Espagne ou au Portugal ses emprunts à 10 ans.
Alors que l'heure tourne pour le budget, la mollesse de l'économie française vient compliquer cette équation déjà difficile, dans un contexte de réarmement européen.
Le PIB du pays a enregistré une petite hausse de 0,1% au premier trimestre et l'expansion devrait nettement ralentir en 2025. Après 1,1% l'an dernier, le gouvernement table sur une croissance de 0,7%, une prévision identique à celle de la Banque de France mais supérieure à celles du FMI et de l'OCDE (0,6%).
- "Crise de confiance" -
Comme facteurs de fragilité, l'OCDE a pointé mardi la hausse des droits de douane américains ainsi que, en France, "le risque de turbulences politiques" et "les incertitudes" budgétaires.
Cette morosité se retrouve dans les indicateurs comme le climat des affaires ou la confiance des ménages, qui se sont assombris en mai.
"Ces données dépeignent un tableau plutôt négatif de l'économie française", juge Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.
Dans l'industrie, confrontée à des problèmes de compétitivité, à la hausse des droits de douane et à une demande mondiale ralentie, "toute reprise du secteur sera au mieux modérée au cours des prochains mois", détaille-t-elle dans une note.
Et "la dégradation des perspectives dans le secteur des services est inquiétante, l'économie française ne pourra pas compter sur son ancien moteur pour gagner en dynamisme au cours des prochains mois", ajoute-t-elle.
Au lieu de relancer la consommation des ménages, le net coup de frein de l'inflation (0,7% sur un an en mai) s'est plutôt traduit par une épargne accrue (18,8% du revenu disponible au premier trimestre).
"On a une économie, effectivement, qui commence à accumuler des vraies fragilités", mais surtout "une grave crise de confiance" avec des craintes sur le chômage ou les défaillances d'entreprises, analyse Julien Lecumberry.
"Les moteurs pour relancer la croissance sont là", assure-t-il, évoquant l'épargne des ménages ou la trésorerie des entreprises. Mais tant que cette crise de confiance perdurera, "ce sera difficile pour l'économie française de redémarrer. La question est de savoir d'où peut venir ce regain d'optimisme".
P.Vogel--VB