-
Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage
-
Dans le sud du Liban, Israël accusé d'empêcher la reconstruction
-
"On est déjà dans la science-fiction": la discrète révolution des neurotechnologies
-
La Bourse de Paris profite de l'optimisme et de l'appétit pour le risque
-
Trump estime avoir "l'obligation" de poursuivre la BBC
-
En Roumanie, des livreurs étrangers cibles de violences xénophobes
-
Les agriculteurs s'invitent à une visite du président Macron à Toulouse
-
Vin: la production mondiale attendue en 2025 se ressaisit, mais reste basse
-
Retraites: la CGT appelle les députés à "modifier la copie" avant le vote
-
Johannesburg se fait propre pour le G20, ses habitants grincent des dents
-
En Ethiopie, le fléau du prosopis, l'arbre qui a "tout envahi"
-
Reprise partielle ou liquidation? L'aciériste Novasco va connaître son sort
-
Tabac: un buraliste sur trois vend encore aux mineurs, selon une association antitabac
-
La cathédrale Saint-Guy de Prague enfin dotée d'un orgue à sa hauteur
-
NBA: le Thunder tranquille contre les Warriors, les Knicks sur leur lancée
-
Inde: le bilan de l'explosion d'une voiture à New Delhi passe à 12 morts
-
Energies: élan des renouvelables, pic possible du pétrole "vers 2030", selon l'AIE
-
En Chine, les soldes de la Fête des célibataires perdent de leur charme
-
La musique générée par IA devient presque impossible à déceler, selon une étude Deezer/Ipsos
-
Chine: le roi d'Espagne en visite d'Etat, 18 ans après son père
-
Vingt militaires turcs tués dans le crash d'un avion en Géorgie
-
Un porte-avions américain au large de l'Amérique latine attise les tensions avec le Venezuela
-
Gabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à 20 ans de prison par contumace pour détournement de fonds publics
-
Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat
-
A Paris, ouverture d'un procès historique sur les crimes dans l'est de la RDC
-
Réforme des retraites: les députés vont enfin voter
-
La France met en garde contre l'instabilité dans les Caraïbes à l'ouverture du G7
-
"Trump est temporaire": le gouverneur de Californie vedette américaine de la COP30
-
Wall Street tirée par la fin à venir de la paralysie budgétaire
-
La paralysie budgétaire touche à sa fin aux Etats-Unis, sur fond de dissensions démocrates
-
Plus de la moitié des électeurs se sont déplacés pour les législatives en Irak
-
Masters ATP: Alcaraz entrevoit le dernier carré et le trône de N.1 mondial
-
Retraites : la CFDT appelle les députés à voter la suspension de la réforme
-
Equipe de France: Upamecano au sommet de son art
-
A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Donald Trump
-
La Russie propose le dialogue à Washington après les propos de Trump sur les "essais nucléaires" secrets russes
-
Masters ATP: Alcaraz se sort du piège Fritz
-
Prises de bénéfices à Wall Street dans un marché peu fréquenté
-
Naufrage au large de la Malaisie: "j'ai vu un enfant se noyer", témoigne un rescapé
-
La demande de suspension de la plateforme Shein en France examinée par le tribunal de Paris le 26 novembre
-
Turquie: le maire d'opposition d'Istanbul poursuivi pour 142 infractions
-
A Niagara, un G7 élargi cherchera une réponse commune sur l'Ukraine face à Moscou
-
Des députés britanniques s'inquiètent du sort de manchots de l'Aquarium de Londres
-
Son DG démissionnaire appelle la BBC à "se battre" pour défendre son journalisme
-
Manifestation à Belgrade contre un projet immobilier du gendre de Trump
-
Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad
-
La BBC doit "se battre" pour défendre son journalisme, dit le DG sortant
-
Première victoire judiciaire des auteurs allemands contre OpenAI
-
Vietnam: un typhon fait apparaître une épave ancienne au large d'un port historique
-
Birmanie: démolition partielle d'un centre d'arnaques après des raids de la junte, selon des images satellites
Vol de la statue de Macron au musée Grévin: deux militants de Greenpeace présentés à un juge d'instruction
Deux militants de l'ONG Greenpeace seront présentés jeudi à un juge d'instruction qui se prononcera sur leur mise en examen, a indiqué le parquet de Paris, après le vol au musée Grévin lundi de la statue de cire d'Emmanuel Macron, qui avait été rendue le lendemain.
Ces deux militants seront présentés à un magistrat instructeur dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire du chef de "vol en réunion d'un bien culturel exposé", a précisé à l'AFP le parquet de Paris.
Leur avocate, Me Marie Dosé, a dénoncé des "privations de liberté (...) +parfaitement disproportionnées+".
"Deux activistes de Greenpeace France, une femme et un homme, sont toujours privés de liberté, plus de 60 heures après leur interpellation lundi 2 juin. Ils ont passé trois nuits en cellule", détaille l'avocate.
Or, souligne-t-elle, "toutes les infractions ont pris fin avec la remise de la statue: le vol comme le recel aggravés retenus par le parquet. Et aucun préjudice ne découle de l'action non-violente menée par Greenpeace France. Il suffit de regarder la communication amusée du musée Grévin pour s'en convaincre".
Le musée, qui avait porté plainte lundi une fois le vol constaté, a ensuite pris cette affaire avec humour. "La contemplation des personnages se fait uniquement sur place", indiquait ainsi son compte Instagram.
Ils avaient ensuite déposé la statue devant l'ambassade de Russie à Paris dans le cadre d'une brève action visant à dénoncer les liens économiques persistants entre Paris et Moscou malgré la guerre en Ukraine.
Mardi soir, Greenpeace avait rendu la statue en la déposant devant le siège d'EDF à Paris devant une pancarte proclamant "Poutine-Macron Alliés radioactifs", après avoir prévenu les autorités.
Selon Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, les deux personnes interpellées lundi sont celles qui conduisaient le camion lors de l'action devant l'ambassade de Russie, et non celles qui ont "emprunté" la statue dans le musée Grévin.
Me Marie Dosé a par ailleurs dénoncé les conditions de détention "déplorables", des deux militants, "attachés pendant des heures à des bancs, trimballés de commissariat en commissariat". Elle souligne que "l'une a passé la nuit sans couverture et n'a pas pu s'allonger car sa cellule était trop petite. L'autre a dû dormir au sol car sa cellule contenait trop de personnes".
"Ce traitement est inquiétant pour des activistes de Greenpeace et pose la question du glissement dangereux de la réponse pénale face aux actions de désobéissance civile", s'inquiète-t-elle.
Ces actions "relèvent du droit à la liberté d'expression et (...) l'action en question, totalement non-violente et à visage découvert, visait à alerter sur un sujet d'intérêt général majeur", déclare encore Me Dosé.
gd-nal-abe-jul/uh/gvy
G.Schmid--VB