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Trump jubile des progrès au Congrès de sa "grande et belle loi" budgétaire
Donald Trump a salué jeudi le passage à la Chambre américaine des représentants de son mégaprojet de loi budgétaire, qui comprend notamment l'extension des gigantesques crédits d'impôt de son premier mandat.
"La grande et belle loi a été adoptée à la Chambre des représentants! C'est sans doute le texte législatif le plus important qui sera signé dans l'histoire de notre pays", a assuré le président américain sur sa plateforme Truth Social.
Le texte se dirige à présent vers le Sénat, où les élus républicains ont déjà signalé leur intention d'apporter d'importantes modifications. La navette parlementaire devrait donc se prolonger, sans certitude sur la date à laquelle ce projet de loi emblématique pour Donald Trump sera parachevé.
"Maintenant, il est temps pour nos amis au Sénat des Etats-Unis de se mettre au travail, et d'envoyer DÈS QUE POSSIBLE cette loi sur mon bureau" pour promulgation, a exhorté le milliardaire républicain.
Pressé d'offrir une victoire législative au président, le chef de la Chambre des représentants - l'élu républicain Mike Johnson - avait prévu un vote en pleine nuit à Washington. Et la chambre basse, à majorité républicaine, a finalement adopté le texte au petit matin de justesse avec215 voix pour et 214 contre - dont deux républicains.
"Cette grande et belle loi est la législation la plus importante qu'un parti ait jamais adoptée", a assuré juste avant le vote le "speaker", qui faisait face à de nombreuses dissensions au sein de sa fine majorité.
- Medicaid -
Pour Donald Trump, l'enjeu est en premier lieu l'extension des gigantesques crédits d'impôt datant de son premier mandat et qui arrivent à expiration à la fin de l'année.
Selon différents analystes indépendants, les prolonger pourrait accroître le déficit de l'Etat fédéral de 2.000 milliards à 4.000 milliards de dollars sur la prochaine décennie.
Le projet de loi prévoit aussi de supprimer l'imposition sur les pourboires, une promesse de campagne du républicain dans un pays où de nombreux travailleurs dépendent de ceux-ci comme principale source de revenu.
Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains ont prévu d'importantes coupes dans certaines dépenses publiques.
Au premier rang desquelles, Medicaid, l'assurance santé dont dépendent plus de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.
Selon l'analyse du CBO, une agence parlementaire non-partisane, les coupes actuellement prévues dans ce programme public menacent de priver d'assurance santé plus de 7,6 millions de personnes d'ici 2034.
Le plus grand programme public d'aide alimentaire, Snap, serait aussi sévèrement touché.
Le CBO prédit ainsi que le projet de loi augmenterait les revenus chez les 10% des ménages les plus aisés, tandis que les 10% des ménages les plus pauvres verraient leurs revenus baisser.
Le projet de loi prévoit aussi la suppression de nombreuses incitations fiscales aux énergies renouvelables, adoptées sous Joe Biden.
- "Arnaque fiscale" -
Les démocrates se sont opposés en bloc au texte.
"L'arnaque fiscale du Parti républicain arrache des soins de santé et de l'aide alimentaire des mains de millions de gens afin de donner des crédits d'impôt aux riches", a dénoncé après le vote le chef des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries.
Chez certains élus républicains modérés, on craint aussi que des coupes trop importantes dans des programmes publics populaires fassent peser un risque électoral majeur, à un an et demi des législatives de mi-mandat.
Mais ce sont surtout les élus ultraconservateurs, partisans d'une réduction de la dette publique, qui s'étranglaient devant les chiffres pharaoniques de la "grande et belle loi" et menaçaient de voter contre.
Ils n'étaient pas les seuls inquiets. Le rendement à 10 ans des bons du Trésor américain a atteint mercredi son plus haut niveau depuis février, sur fond de craintes des investisseurs d'un creusement trop important du déficit fédéral.
Après avoir obtenu quelques concessions, les élus réfractaires se sont finalement quasiment tous rangés derrière le texte.
Donald Trump s'était personnellement investi pour les convaincre, se rendant au Capitole pour les rencontrer et recevant quelques-uns d'entre eux mercredi à la Maison Blanche.
Le président et le "speaker" Mike Johnson auront finalement réussi leur pari, avant l'épreuve du Sénat. Le texte devrait ainsi revenir à la Chambre des représentants avec un tout nouveau visage.
R.Flueckiger--VB