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"Sanctions massives": que peuvent vraiment faire les alliés de l'Ukraine face à Moscou ?
Les alliés européens de l'Ukraine brandissent la menace de "sanctions massives" contre la Russie si celle-ci persiste dans son refus d'un cessez-le-feu.
Mais que peuvent-ils vraiment faire ?
- Les sanctions déjà en place -
Les Européens ont déjà adopté 17 "paquets" de sanctions contre la Russie depuis son invasion de l'Ukraine le 24 février 2022. Quelque 2.400 entités et individus ont été sanctionnés, y compris le président russe Vladimir Poutine, sans toutefois enrayer la machine de guerre du Kremlin.
Le dernier "paquet" de sanctions en date, adopté mardi, cible essentiellement la flotte de pétroliers "fantômes" utilisé par la Russie pour contourner les sanctions précédentes sur la production et l'exportation de brut russe.
Quelque 342 navires "fantômes" sont désormais dans le collimateur de l'UE. Mais il en manque encore plus de 150 à l'appel, selon le ministre estonien de la Défense Hanno Pevkur, qui estime à environ 500 le nombre total de ces navires. Or, explique-t-il, plus de 60% des exportations de brut russe se font via cette flotte "fantôme".
Au même même moment, le Royaume-Uni a lui aussi annoncé une salve de sanctions visant 18 navires de la "flotte fantôme".
- Ce qui est en préparation -
"Il y a encore de la marge, et nous pouvons faire plus", assure un diplomate européen.
Un 18e paquet est en préparation avec l'objectif de resserrer les mailles du filet à l'encontre de cette flotte "fantôme".
L'Union européenne cherche également à mieux combattre le contournement des sanctions et chaque nouveau train de sanctions identifie de nouvelles entités ou individus qui aident la Russie à renforcer sa machine de guerre.
Des sanctions supplémentaires à l'encontre du secteur financier russe sont également envisagées.
La détermination des Européens se heurte néanmoins à la bonne volonté de la Hongrie, pays le plus proche du Kremlin en Europe. Elle a jusqu'à présent donné son feu vert à chaque nouveau train de sanctions, mais les diplomates à Bruxelles s'inquiètent d'un possible revirement du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Chaque nouvelle sanction requiert l'unanimité des 27.
- Ce qui serait le plus efficace -
La Russie finance son effort de guerre essentiellement par la vente de ses hydrocarbures. Celle-ci lui rapporte plus de 600 millions d'euros par jour, selon la dernière estimation en avril du Crea, un institut finlandais spécialisé dans les questions énergétiques.
"Entre 60 et 90% de la croissance économique russe dépend de ce qui se passe sur le marché international du pétrole", a rappelé la semaine dernière à Bruxelles Torbjörn Becker, directeur du Stockholm Institute of Transition Economics (SITE, Institut des économies en transition), spécialisé dans le suivi de l'économie russe.
L'UE, en dépit des sanctions, reste le principal acheteur de gaz russe, France en tête. Les Européens, qui ont déjà bloqué toute exportation de pétrole russe dans l'UE, se sont donnés jusqu'en 2027 pour se sevrer du gaz russe.
En attendant, les Européens ont cherché à agir sur les revenus pétroliers en imposant un prix maximum fixé à 60 dollars le baril.
Depuis que l'UE a introduit ce plafonnement et les sanctions contre la flotte fantôme, les revenus pétroliers russes ont diminué de 38 milliards d'euros, selon des chiffres officiels.
Mais ce seuil de 60 dollars est aujourd'hui le prix moyen sur le marché international, ce qui rend cette mesure inopérante. Un prix "raisonnable" serait de 30 dollars le baril, a assuré mardi à Bruxelles le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga.
Réduire ce seuil "serait clairement quelque chose qui aurait un effet tangible sur l'économie russe", a confirmé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Mais une telle décision appartient au Groupe des sept pays les plus industrialisés, le G7, où il n'est pas certain que les Etats-Unis y soient favorables.
- Que fait Washington ? -
Les dirigeants européens ont récemment assuré travailler en collaboration avec les Etats-Unis pour renforcer la pression sur la Russie.
"Il est essentiel que toutes les décisions soient coordonnées, ce n'est qu'ainsi que les sanctions seront efficaces", a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le sénateur américain Lindsay Graham est à l'origine d'un projet de sanctions extrêmement dur comportant des droits de douane de 500% sur les importations de pétrole russe et de 500% sur les pays qui aujourd'hui continuent d'importer du pétrole russe.
Mais rien ne dit que le président Donald Trump soit prêt à le mettre en œuvre.
F.Mueller--VB