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Trump invite à dîner les acheteurs de sa cryptomonnaie, un mélange des genres jamais vu
Donald Trump reçoit à dîner jeudi les 220 plus gros détenteurs de sa cryptomonnaie, un événement à la croisée du pouvoir et de l'argent, scandaleux pour l'opposition démocrate, qui crie au conflit d'intérêt.
Cette soirée, d'un genre inédit, avec blazer et cravate de rigueur, se tient au Trump National Golf Club, l'un des parcours de golf et country clubs du groupe familial, situé à Potomac Falls (Virginie), en grande banlieue de Washington.
Pour en être, il fallait détenir, en moyenne entre fin avril et mi-mai, pour plus de 50.000 dollars de $TRUMP, le nom de cette devise numérique lancée quelques heures avant l'investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Certains, comme le milliardaire des cryptomonnaies Justin Sun, plus gros propriétaire de $TRUMP et l'un des rares invités à avoir officialisé publiquement sa présence, en ont même acquis pour plusieurs millions de dollars.
"Y aura-t-il des bananes au dîner de demain?", a-t-il écrit mercredi, sur X, en référence à l'installation de l'artiste Maurizio Cattelan qu'il a achetée aux enchères, fin novembre, pour 6,2 millions de dollars, avant de la manger. "Sinon, je peux en amener."
Sollicitée par l'AFP pour communiquer les noms des personnes présentes, la société organisatrice de l'événement et gestionnaire de la cryptomonnaie, Fight Fight Fight, n'a pas donné suite.
Le système sur lequel s'appuient les monnaies numériques, la blockchain, garantit l'anonymat, contrairement au système financier traditionnel.
Les 25 plus importants possesseurs auront droit, en plus du dîner, à une audience privée avec le chef d'Etat et une visite de la Maison Blanche.
Le $TRUMP a été labellisé "meme coin", classe de devises numériques à but purement spéculatif qui n'ont pas d'utilité transactionnelle et pas vocation de placement.
Ses créateurs la présentent, eux, comme "l'expression du soutien et de l'engagement vis-à-vis des idéaux et des croyances" portés par Donald Trump.
Une grande partie du milieu des cryptomonnaies a mal accueilli la commercialisation du $TRUMP, l'estimant de nature à ternir l'image de cette industrie.
- "Il vend son influence" -
Longtemps ouvertement hostile aux monnaies numériques, Donald Trump a fait volte-face durant sa dernière campagne et s'est même présenté en ardent défenseur du secteur, qui le lui a bien rendu en contribuant à sa réélection pour plus de 100 millions de dollars.
Selon le cabinet spécialisé Chainalysis, les créateurs du $TRUMP ont empoché environ 320 millions de dollars de commissions depuis son introduction.
Ils prévoient par ailleurs d'émettre, dans les trois ans, 800 millions d'exemplaires supplémentaires, tous contrôlés par Donald Trump et ses associés, ce qui représente, au cours actuel, une valeur marchande de plus de 11 milliards de dollars.
"Il vend son influence et l'accès au gouvernement américain", a fustigé mercredi le sénateur démocrate Jeff Merkley, qui doit participer à un rassemblement de protestation devant le lieu du dîner, jeudi. "C'est l'incarnation de la corruption."
De nombreux autres élus démocrates sont également vent debout, notamment le sénateur Mark Warner, pour qui la famille Trump utilise les cryptomonnaies "pour échapper à la supervision, masquer des affaires louches et faire du profit sur le dos des Américains".
Ils ont tenté de contrecarrer le vote, au Congrès, d'une loi sur les "stablecoins", des devises numériques adossés à des monnaies traditionnelles, le plus souvent le dollar, au motif que le texte n'interdisait pas clairement au président d'en détenir.
Une start-up lancée en septembre avec le soutien du clan Trump a créé, fin mars, son propre stablecoin, USD1, qui a déjà été utilisé par le fonds émirati MGX pour prendre une participation de deux milliards de dollars au capital de la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Binance.
$TRUMP ou USD1, "des gouvernements étrangers pourraient acheter ses cryptomonnaies, ce qui voudrait dire que Donald Trump viole la Constitution sans que le grand public ne le sache", s'est alarmé mercredi le président de l'observatoire anticorruption CREW, Noah Bookbinder.
Le document fondateur interdit ainsi théoriquement à un officiel américain d'accepter des fonds d'un gouvernement étranger sans accord préalable du Congrès.
"Il est franchement ridicule (...) de suggérer que le président Trump fasse quoi que ce soit pour son intérêt personnel", a martelé, il y a quelques jours, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, soutenant que le chef d'Etat respectait "toutes les lois relatives aux conflits d'intérêt".
P.Vogel--VB