
-
Israël annonce la récupération en Syrie du corps d'un soldat tué au Liban en 1982
-
Squeezie annonce une 3e édition de course GP Explorer en octobre
-
Ukraine: Zelensky attend que Moscou s'engage à une trêve, se dit "prêt" à des pourparlers
-
Les discussions commerciales Chine-Etats-Unis reprennent à Genève, Trump est optimiste
-
Retour général au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
-
Les Français favorables à l'organisation d'un referendum, proposée par Bayrou, selon un sondage
-
Espagne: le Clasico de la dernière chance pour Mbappé et le Real Madrid
-
Play-offs NBA: Boston rebondit à New York, Minnesota prend la main
-
MMA: la Française Manon Fiorot échoue dans sa quête d'une première ceinture UFC
-
Pérou : des milliers de fidèles rendent hommage à Léon XIV lors d'une messe à Chiclayo
-
Les Français favorables à l'organisation d'un referendum, proposée par Bayrou (sondage)
-
SNCF: un trafic presque normal attendu dimanche
-
Les Albanais votent pour des législatives test sur le chemin de l'UE
-
Nucléaire: nouveau cycle de pourparlers irano-américains à Oman
-
Poutine propose des négociations directes avec l'Ukraine mais ignore l'appel au cessez-le-feu
-
Trump optimiste avant la reprise des pourparlers avec la Chine
-
Le pape Léon XIV récite sa première prière dominicale à Saint-Pierre
-
L1: Gouiri et Greenwood envoient Marseille en C1 au Havre
-
L1: Greenwood envoie Marseille en C1 au Havre
-
Ligue 1: Monaco bat Lyon et se qualifie pour la Ligue des champions
-
L1: Saint-Étienne reste en vie en gagnant à Reims
-
L1: Brest plombe Lille dans la course à la Ligue des champions
-
L1: Nice freiné par Rennes dans la course à la Ligue des Champions
-
Top 14: Paris coule, Castres se recueille, la Rochelle se replace, Toulouse en demie
-
L1: un PSG bis s'impose tranquillement à Montpellier
-
Tennis: Sinner remporte à Rome son premier match après sa suspension
-
Angleterre: City s'enlise à Southampton, Brentford et Brighton croient en l'Europe
-
Vu des rangs ukrainiens, la trêve de Poutine n'a pas enrayé la guerre
-
Question sociale, choix du nom Léon... le pape esquisse sa ligne
-
MotoGP: Quartararo enflamme Le Mans, Marquez intouchable en sprint
-
Tour d'Italie: la deuxième étape pour Tarling, le rose pour Roglic
-
A Jakarta, des "hommes d'argent" qui en voient rarement la couleur
-
Un pompier grièvement blessé lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie
-
TF1: 4,7 millions de téléspectateurs pour le dernier JT de Jacques Legros
-
Dans la gare de Jammu, des centaines d'Indiens en fuite
-
WTA 1000 de Rome: Swiatek à terre dès le 3e tour
-
Tour d'Espagne féminin: Vollering offre son premier grand Tour à FDJ-Suez
-
Un pompier renversé par une voiture lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie
-
Nuage toxique de chlore en Espagne: levée du confinement de 150.000 personnes
-
Soudan: 33 morts dans des attaques imputées aux paramilitaires, selon les secours
-
L'Ukraine et ses alliés proposent à la Russie un cessez-le-feu de 30 jours
-
MotoGP: Quartararo enflamme Le Mans en décrochant la pole position
-
Un important rodéo urbain stoppé après une intervention policière à Bordeaux
-
La reine Margrethe du Danemark quitte l'hôpital
-
En Inde, Poonch pleure la mort de ses jumeaux sous les obus pakistanais
-
L'iboga, plante sacrée au Gabon et remède ancestral convoité
-
Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour réclamer un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie
-
Missiles contre drones, l'escalade militaire continue entre l'Inde et le Pakistan
-
Chine et Etats-Unis : des négociations commerciales pour calmer le jeu
-
Klapisch, cinéaste générationnel enfin programmé à Cannes, va "kiffer!"

En Irak, une pollution "catastrophique" des fleuves
Dans un Irak frappé par la sécheresse, affaibli par des décennies de conflits ayant ravagé ses infrastructures, une pollution "catastrophique" s'est abattue sur les fleuves qui charrient, entre autres résidus, eaux contaminées des égouts et déchets hospitaliers.
Derrière cette pollution environnementale, se cachent aussi institutions et entreprises étatiques, admettent des responsables. Dans le pays de 43 millions d'habitants, pratiquement un Irakien sur deux n'a pas accès à un "service d'eau potable sûr", selon des statistiques onusiennes.
Pour le pays riche en pétrole, industrie très gourmande en eau, le danger est exacerbé par les pénuries d'eau. En cause: sécheresse et autres bouleversements climatiques, mais aussi rivalités géopolitiques sur le partage des eaux opposant Bagdad à ses voisins. Or, plus bas le niveau d'un fleuve, plus élevée la concentration en polluants.
"Ce qui est étonnant c'est qu'une majorité des institutions étatiques polluent l'eau", reconnaît le porte-parole du ministère des Ressources hydriques, Khaled Chamal, sans dédouaner le secteur privé.
Il cite "le réseau de tout-à-l'égout, qui rejette une grande quantité d'eaux usées dans les fleuves sans qu'elles ne soient traitées entièrement, ou alors de manière superficielle". Mais aussi "les hôpitaux situés près du fleuve qui déversent déchets et eaux usées directement dans le fleuve. C'est dangereux et catastrophique".
La liste est longue: installations industrielles, comme les usines de pétrochimie, mais aussi centrales électriques ou eaux de drainage agricole, "qui peuvent contenir des toxines liées aux engrais", d'après le responsable.
Désormais, assure M. Chamal à l'AFP, les autorités "n'approuvent aucun projet" pouvant présenter un risque de pollution, si les plans ne prévoient pas "une station de traitement" des eaux.
- "Qualité de l'eau" -
"Infrastructures inadéquates, règlementations limitées et faible sensibilisation du public, sont les principaux facteurs contribuant à une détérioration significative de la qualité de l'eau en Irak", reconnaît Ali Ayoub, expert à l'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance.
Ainsi, dit-il à l'AFP, les deux stations d'épuration de Bagdad reçoivent "le double de la capacité" d'eau qu'elles sont en mesure de traiter.
"Deux-tiers des eaux usées industrielles et ménagères sont rejetées sans traitement dans les rivières" --soit chaque jour l'équivalent de six millions de mètres cubes-- indique-t-il.
La tragédie est parfois visible à l'oeil nu. A l'est de Bagdad, l'AFP a filmé une canalisation se déversant dans le fleuve de Diyala, libérant une eau verdâtre à l'odeur nauséabonde.
Toutefois l'Unicef assure que "le gouvernement irakien est engagé pour améliorer la qualité de l'eau".
L'organisation cite un plan ministériel sur trois ans visant à "renforcer le système de distribution et d'assainissement de l'eau", notamment via des "contrôles de qualité", pour garantir "un accès à une eau potable sans danger, particulièrement aux communautés les plus vulnérables."
En partenariat avec l'Unicef, la Cité médicale --complexe hospitalier étatique de Bagdad à 3.000 lits-- vient d'inaugurer une station d'épuration.
La première phase a permis d'installer trois unités --chacune traitant 200 mètres cubes d'eau par jour. Quatre autres unités de 400 mètres cubes seront achevées "d'ici deux mois", selon un responsable de la Cité, Aqil Salmane.
"Une fois traitée, l'eau pourra être utilisée pour arroser les jardins de la Cité médicale et alimenter les citernes des pompiers", précise-t-il.
Autrefois, ces eaux usées étaient redirigées vers le tout-à-l'égout.
- "Concentration en polluants" -
Plus on descend vers le sud, plus la pollution s'aggrave, effet boule de neige oblige.
"Les eaux usées d'autres régions sont déversées dans le fleuve et l'eau nous parvenant est polluée", confirme Hassan Zouri, sexagénaire de la province de Dhi Qar, dans l'extrême sud. "On doit acheter de l'eau".
Le phénomène est accentué par des précipitations en recul, mais aussi la chute du niveau des fleuves Tigre et Euphrate, à leur arrivée en Irak: l'eau est retenue par les barrages construits en amont chez les voisins turcs et iraniens, fustige Bagdad.
"La quantité d'eau arrivant en territoire irakien a chuté, cela augmente la concentration en polluants", reconnaît le porte-parole du ministère de l'Environnement, Amir Hassoun.
Autrefois, pour diluer une eau fortement polluée, les autorités pouvaient ouvrir les vannes et augmenter le débit. Quasi-impossible aujourd'hui: il faut économiser les réserves.
Outre un travail de "sensibilisation" du public pour "changer les comportements individuels", les autorités tentent d'imposer une "surveillance sévère", selon M. Hassoun.
"Nous obligeons tous les hôpitaux à avoir des stations de traitement des eaux", assure-t-il. Tout en espérant que 2024 soit "l'année durant laquelle nous éliminerons toutes les irrégularités" des établissements sanitaires.
P.Staeheli--VB