
-
Wall Street marque le pas, attend les résultats d'entreprises
-
Ligue 1: Adi Hütter limogé, le Belge Pocognoli pressenti, grandes manoeuvres à Monaco
-
Israël annonce que "toutes les parties" ont signé la première phase de l'accord sur Gaza
-
Madagascar: milliers de manifestants à Antananarivo, des blessés et des arrestations
-
La Bourse de Paris retrouve le calme et termine en léger repli
-
Les Bourses européennes concluent en ordre dispersé, Francfort s'approche d'un record
-
Peine alourdie pour avoir violé Gisèle Pelicot qui referme le chapitre judiciaire
-
Tour de Lombardie: pour Paul Seixas, demain c'est déjà aujourd'hui
-
Cédric Jubillar face aux lourdes accusations de son ex-petite amie
-
Athlétisme: trois ans de suspension pour avoir espionné Marcell Jacobs, coéquipier de son frère
-
Zelensky accuse Moscou de vouloir "semer le chaos" en frappant des sites énergétiques
-
Madagascar: un millier de manifestants à Antananarivo, arrestations et tirs de gaz lacrymogène
-
Masters 1000 de Shanghai: la sensation Vacherot prend rendez-vous avec Djokovic en demi-finales
-
Le Nobel de littérature décerné au Hongrois Laszlo Krasznahorkai, le "maître de l'apocalypse"
-
Après la surtaxe américaine, inquiétudes dans la capitale indienne du textile
-
Trump veut mettre en prison des élus démocrates de l'Illinois
-
Equipe de france: "Je suis plus tranquille à Madrid" qu'à Paris, confie Kylian Mbappé
-
A Gaza, l'accord de cessez-le-feu donne "l'impression de renaître"
-
"Zombies": Singapour sévit face aux cigarettes électroniques contenant de la drogue
-
Le Figaro fêtera en janvier ses 200 ans, une longévité rare
-
Atxu Marima, indien déraciné porte-parole des peuples d'Amazonie
-
La tombe de Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort, profanée juste avant son entrée au Panthéon
-
"Ils reviennent": à Tel-Aviv, célébrations et attente après l'accord sur la libération des otages
-
Laszlo Krasznahorkai, le "maître hongrois de l'apocalypse"
-
Léon XIV salue le journalisme des agences de presse, un "rempart" à l'ère de l'IA
-
"L'heure est venue": Arnaud Démare annonce la fin de sa carrière
-
Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d'otages
-
Ursula von der Leyen échappe à la censure et se rassure
-
Les vins effervescents à la fête, à des degrés divers
-
"L'heure est venue": le cycliste Arnaud Démare annonce la fin de sa carrière
-
Santé: les médicaments devraient être au rendez-vous cet hiver
-
RDC: à Bruxelles, Tshisekedi tend la main à Kagame pour faire "la paix"
-
L'humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d'expression
-
Zelensky accuse la Russie de vouloir "semer le chaos" avec ses frappes sur l'énergie
-
Près de 7 millions de téléspectateurs pour l'interview de Lecornu sur France 2
-
Terres rares: la Chine renforce ses contrôles à l'exportation de technologies
-
Viols de Mazan: peine alourdie réclamée pour un accusé à la "pensée d'un autre âge"
-
Aonishiki, l'Ukrainien qui fait trembler le monde du sumo japonais
-
Comment Trump a conquis l'accord sur Gaza
-
Badinter et la peine de mort: une "passion militante" née d'un échec
-
Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza après des pressions de Trump
-
Réforme des retraites: "nous sommes très réticents" à une suspension, dit le patron du Medef
-
Les Bourses européennes ouvrent dans le vert, record du Dax à Francfort
-
Trump préside une réunion qui tourne au déchaînement contre la presse
-
2025 a connu le troisième mois de septembre le plus chaud jamais mesuré, selon Copernicus
-
Trail: "Le corps lutte mais s'adapte", raconte Jornet après son défi fou aux Etats-Unis
-
Equipe de France: Ni "vieux con" ni "faux jeune", Deschamps ou l'art de s'adapter à la nouvelle génération
-
Euroligue: Nikola Mirotic, le chaînon manquant pour Monaco
-
A Evreux, le Ballon d'Or d'Ousmane Dembélé a rendu sa fierté à son quartier
-
Comment notre système immunitaire s'empêche de dérailler

L'écrivain britannique Salman Rushdie poignardé lors d'une conférence dans l'Etat de New York
Salman Rushdie, dont l'ouvrage "Les Versets sataniques" en avait fait la cible d'une fatwa en 1989, a été poignardé au cou vendredi par un homme lors d'une conférence dans l'Etat de New York, a annoncé la police américaine.
Son état de santé n'est pour l'instant "pas connu", a affirmé la police de l'Etat de New York (NYSP), mais la gouverneure Kathy Hochul a déclaré que l'auteur britannique était "vivant".
Vers 11H00 (15H00 GMT), "un suspect s'est précipité sur la scène (d'un amphithéâtre) et a attaqué (Salman) Rushdie et un intervieweur. Salman Rushdie a subi une blessure apparente au cou après avoir été poignardé, et il a été transporté à l'hôpital par hélicoptère", a annoncé la NYSP dans un communiqué, précisant que l'agresseur avait été immédiatement arrêté et placé en détention.
Lors d'un point presse, la gouverneure démocrate Kathy Hochul a salué "quelqu'un qui a passé des décennies à dire la vérité aux puissants (...) qui s'est exposé sans crainte en dépit des menaces qui l'ont poursuivi toute sa vie d'adulte".
M. Rushdie, 75 ans, s'apprêtait à donner une conférence littéraire dans un amphithéâtre de Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York, tout près du lac Erié qui sépare les Etats-Unis du Canada.
La personne qui devait donner la parole à l'écrivain a été également été "blessée légèrement à la tête", selon la police.
La Chautauqua Institution, un centre culturel, a précisé s'être "coordonnée avec les forces de l'ordre et les secours pour répondre au public après l'attaque d'aujourd'hui contre Salman Rushdie".
Des témoins dans l'amphithéâtre, dont des journalistes, ont raconté sur Twitter que la salle avait été très vite "évacuée".
Des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des spectateurs se précipiter sur l'estrade pour porter secours à quelqu'un qu'on aperçoit au sol, entouré de plusieurs personnes.
- Immense solitude -
Salman Rushdie, né le 19 juin 1947 à Bombay, deux mois avant l'indépendance de l'Inde, avait embrasé le monde musulman avec la publication des "Versets sataniques", conduisant l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny à émettre en 1989 une "fatwa" demandant son assassinat.
L'auteur avait été contraint dès lors de vivre dans la clandestinité et sous protection policière, allant de cache en cache.
Il doit affronter une immense solitude, accrue par la rupture avec sa femme, la romancière américaine Marianne Wiggins, à qui "Les versets..." sont dédiés.
Installé à New York depuis quelques années, Salman Rushdie -- sourcils arqués, paupières lourdes, crâne dégarni, lunettes et barbe -- avait repris une vie à peu près normale tout en continuant de défendre, dans ses livres, la satire et l'irrévérence.
Mais la "fatwa" n'a jamais été levée et beaucoup de traducteurs de son livre ont été blessés par des attaques, voire tués, comme le Japonais Hitoshi Igarashi, victime de plusieurs coups de poignard en 1991.
"Trente ans ont passé", disait-il toutefois à l'automne 2018. "Maintenant tout va bien. J'avais 41 ans à l'époque (de la fatwa), j'en ai 71 maintenant. Nous vivons dans un monde où les sujets de préoccupation changent très vite. Il y a désormais beaucoup d'autres raisons d'avoir peur, d'autres gens à tuer...".
Anobli en 2007 par la reine d'Angleterre, au grand dam des extrémistes musulmans, ce maître du réalisme magique, homme d'une immense culture qui se dit apolitique, a écrit en anglais une quinzaine de romans, récits pour la jeunesse, nouvelles et essais.
Le Premier ministre britannique s'est dit "atterré" vendredi par l'agression.
Je suis "atterré que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu'il exerçait un droit que nous ne devrions jamais cesser de défendre", a réagi Boris Johnson dans un tweet, en allusion à la liberté d'expression.
L'association de défense des écrivains dans le monde, PEN América, s'est dite "sous le choc et horrifiée", sa présidente Suzanne Nossel révélant que vendredi matin M. Rushdie lui avait écrit pour proposer son "aide à des écrivains ukrainiens".
P.Anderson--BTB