-
Turquie: le maire d'opposition d'Istanbul poursuivi pour 142 infractions
-
A Niagara, un G7 élargi cherchera une réponse commune sur l'Ukraine face à Moscou
-
Des députés britanniques s'inquiètent du sort de manchots de l'Aquarium de Londres
-
Son DG démissionnaire appelle la BBC à "se battre" pour défendre son journalisme
-
Manifestation à Belgrade contre un projet immobilier du gendre de Trump
-
Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad
-
La BBC doit "se battre" pour défendre son journalisme, dit le DG sortant
-
Première victoire judiciaire des auteurs allemands contre OpenAI
-
Vietnam: un typhon fait apparaître une épave ancienne au large d'un port historique
-
Birmanie: démolition partielle d'un centre d'arnaques après des raids de la junte, selon des images satellites
-
OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons, estime la justice allemande
-
Philippines: le typhon Fung-wong fait 25 morts, Taïwan en alerte
-
Après la dermatose, les éleveurs des Alpes reconstituent leurs troupeaux
-
Foot: Cristiano Ronaldo affirme que le Mondial-2026 sera "à coup sûr" son dernier
-
Macron commémore le 11-Novembre et honore les incorporés de force dans l'armée allemande
-
Au large d'îles taïwanaises, les garde-côtes à l'affût des intrusions chinoises
-
En Irlande, la bataille pour le climat se joue dans les champs
-
En Israël, Hadar Goldin inhumé 11 ans après avoir été tué à Gaza
-
Pakistan: 12 morts dans un attentat-suicide à Islamabad
-
Le pouvoir "immense" des entreprises, préoccupation "majeure" pour le chef des droits de l'homme de l'ONU
-
Du cinéma muet à la téléréalité, la place unique des mormons dans la culture américaine
-
L’injection de requêtes, nouvelle arme des pirates pour contrôler votre IA
-
Plus de risques et moins de solutions: l'angoisse des betteraviers français
-
La Bourse de Paris ouvre en hausse pour une séance au ralenti
-
En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe
-
"Le sang coulait encore": le calvaire des réfugiés d’El-Facher arrivés au Tchad
-
Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge face aux cicatrices de la "médecine de guerre"
-
L'Inde promet que les responsables de l’explosion d'une voiture à Delhi seront jugés
-
Pérou: saisie de plus de six tonnes d'ailerons de requins destinés à l'Asie
-
Ligue des champions féminine: le redoutable Wolfsburg pour l'OL, déplacements relevés pour le PSG et le PFC
-
NBA: les Pistons enchaînent une 7e victoire, Wembanyama tire les Spurs
-
IA, robots et quantique au cœur du Web Summit de Lisbonne
-
Les Irakiens aux urnes pour élire un nouveau Parlement
-
La Syrie rejoint la coalition antijihadiste après une visite historique à Washington
-
Trump a reçu le président syrien lors d'une visite historique
-
L'ex-compagne de Salah Abdeslam mise en examen pour une clé USB illégale et un projet d'attentat
-
Masters ATP: Sinner soigne son entrée, Fritz écoeure Musetti
-
Colombie: le fils du président Petro inculpé pour corruption
-
Wall Street termine en hausse, espère un déblocage budgétaire
-
Israël: le chef d'état-major demande une "enquête systémique" sur le 7-Octobre
-
Trump a reçu le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
France: des appels au boycott menacent la 53e édition du festival de BD d'Angoulême
-
Perturbations dans le ciel américain: Trump s'en prend aux contrôleurs aériens
-
Un colis piégé explose dans une agence Allianz à Montluçon, un blessé
-
Inde: au moins huit morts à New Delhi dans l'explosion d'une voiture
-
COP30: le président du Giec déclare désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement
-
Le déficit public est "sur les rails" pour respecter les prévisions en 2025, selon le gouvernement
-
Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"
-
Mondial de rugby 2023: un juge d'instruction va enquêter sur des escroqueries autour de places VIP
-
Issue en vue à la paralysie budgétaire aux Etats-Unis
Au Kenya, Nairobi désertée, violences en périphérie lors d'une nouvelle journée de manifestations
Des violences ont éclaté lundi lors d'une nouvelle journée de mobilisation à Nairobi, capitale d'habitude vibrante du Kenya où les principales voies d'accès étaient coupées et les rues vides, tandis qu'en périphérie s'affrontaient sporadiquement manifestants et policiers.
La Journée Saba Saba ("Sept, sept" en swahili, pour 7 juillet) commémore chaque année le soulèvement du 7 juillet 1990, lorsque les Kényans ont manifesté pour l'instauration du multipartisme durant les années sombres du régime autocratique de Daniel arap Moi (1978-2002).
Cette année, cet hommage se conjugue à la vague de contestation qui secoue depuis plus d'un an la locomotive économique de l'Afrique de l'Est contre les taxes, la corruption, les disparitions forcées et les brutalités policières sous la présidence de William Ruto.
Lundi après-midi, la tension est montée d'un cran en périphérie de Nairobi, où des affrontements sporadiques opposaient des policiers, déployés en nombre, à des groupes de jeunes hommes, les premiers répondant aux jets de pierres des seconds par des tirs de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l'AFP. Au moins deux blessés ont été évacués.
Dans la matinée, sous une fine bruine, le centre-ville de Nairobi, haut-lieu des rassemblements ces derniers mois, était déserté en dehors de quelques passants, boda-boda (motos-taxis) et policiers. De nombreux commerces étaient fermés.
"Je n'ai jamais vu le centre-ville comme ça", a déclaré à l'AFP Edmond Khayimba, un agent de sécurité de 29 ans.
Une carte interactive, recensant une vingtaine de barrages supposés érigés par la police à travers la capitale, circulait sur les réseaux sociaux.
Les télévisions locales montraient également des rassemblements limités dans plusieurs villes du pays, la police y ayant parfois déployé des canons à eau.
- "Ruto doit partir" -
Les dernières manifestations du 25 juin, au départ pacifiques, avaient déjà été marquées par des affrontements et pillages dans le centre-ville, au grand désespoir des commerçants.
19 personnes avaient été tuées et 500 autres arrêtées, l'exécutif affirmant avoir "déjoué un coup d’État", tandis que les manifestants l'accusent de payer des vandales armés pour discréditer leur mouvement.
Le 25 juin devait rendre hommage aux plus de 60 victimes du mouvement citoyen inédit de 2024, qui avait culminé, à la même date l'an dernier, avec une brève prise du Parlement par les manifestants, essentiellement des jeunes de la "Génération Z".
Pour beaucoup urbains, éduqués et connectés, ils réclamaient le retrait d'une loi budgétaire controversée ainsi que le départ du président Ruto, élu en 2022 sur la promesse de défendre les plus démunis face au coût de la vie et au chômage.
M. Ruto avait formé une alliance avec le vétéran de l'opposition Raila Odinga, mais ce fragile mariage, considéré par certains comme un moyen de préparer la prochaine élection de 2027, n'a que peu convaincu.
"Ce que (Ruto) a promis au pays, il ne le délivre pas. Ce slogan de +Ruto doit partir+, nous ne le lâcherons pas, nous le ferons vivre chaque jour", ajoute-t-il.
- Années 1990 -
Les violences policières entachent l'image du Kenya, considéré comme l'un des rares États stables et démocratiques dans une région troublée.
En juin, le meurtre en détention d'un enseignant, arrêté pour avoir prétendument critiqué un haut gradé de la police, a ravivé la colère contre les violences policières. De même, un vendeur de rue victime de balles perdues en marge d'un rassemblement est décédé début juillet.
"A chaque fois que les gens organisent des manifestations, ils (le pouvoir) tuent plus de gens, et donc cela continue à s'alimenter", déplore l'analyste Nerima Wako.
Les ONG de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International ont critiqué la réponse des autorités, tandis que l'ONU a déploré les violences, appelant à l'ouverture d'enquêtes "indépendantes et transparentes".
Dimanche, un gang armé a attaqué le siège de la Commission kényane des droits humains, où se tenait une conférence de presse appelant à la fin des brutalités policières.
"Nous ne sommes plus dans les années 1990", pointe Mme Lynch, mais le gouvernement "ne semble pas avoir compris que le monde avait changé".
F.Mueller--VB