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Inquiétude et tensions parmi les éleveurs bovins face à un nouveau foyer de dermatose nodulaire
La détection d'un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un cheptel bovin du Rhône, à bonne distance de l'épicentre français de cette maladie animale, ravive les craintes d'une propagation plus large mais aussi les tensions entre syndicats sur l'abattage systématique des foyers infectés.
Un foyer de DNC a été détecté jeudi dans un troupeau de vaches laitières du Rhône, une première pour ce département hors de la zone réglementée, a annoncé vendredi le ministère de l'Agriculture.
Aucun des éleveurs à Saint-Laurent-de-Chamousset, bourgade de 2.000 habitants sur les Monts du Lyonnais où le foyer a été recensé, n'a souhaité s'exprimer auprès de l'AFP avant d'en savoir plus sur les suites données à la découverte.
Les rues de la localité étaient désertes vendredi, sous un soleil de plomb. Dans les prés verdoyants des collines alentour, paissent ça et là de petits troupeaux de vaches montbéliardes. Un marché aux veaux se déroule chaque lundi dans le centre-ville, mais il est désormais suspendu.
"Cela fait remonter chez moi des souvenirs terribles de la vache folle (au début des années 1990, ndlr). Trois élevages avaient été détruits en une seule nuit", se remémore Christian Ferrière, un ancien éleveur de 70 ans rencontré dans sa ferme à l'extérieur de la ville.
"Je ne comprends pas pourquoi on met en place des mesures aussi traumatisantes, abattre tout un troupeau pour une seule vache qui serait contaminée", regrette-t-il. "C'est trop radical, trop inhumain, trop froid".
Cela porte à 79 le nombre de foyers détectés dans 47 élevages depuis la première apparition fin juin en France de cette maladie virale non transmissible aux humains, qui conduit à des pertes de production laitière importantes et entraîne parfois la mort d'une partie du cheptel infecté.
La propagation, qui se fait entre bovins infectés ou par des piqûres d'insectes, avait commencé en Savoie et Haute-Savoie, avant de toucher des communes de l'Ain. Une campagne de vaccination et de restriction drastique des mouvements dans une zone réglementée a permis selon le ministère d'endiguer sa diffusion fin août.
- Emotion et tensions -
L'abattage total et systématique des foyers infectés a toutefois causé une vive émotion et un conflit exacerbé entre syndicats sur la stratégie à adopter.
L'Etat et l'alliance FNSEA-JA soutiennent cette mesure drastique quand la Coordination rurale et la Confédération paysanne, qui ont tenté de bloquer des abattages, regrettent que d'autres méthodes n'aient pas été envisagées.
Le nouveau foyer a été détecté à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Lyon. La zone réglementée s'étendait sur l'Ain, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, et s'arrêtait à quelques kilomètres à l'est de la métropole.
Pour la Coordination rurale, ce cas illustre la nécessité de "réinterroger la stratégie" du gouvernement et "d'anticiper un protocole sanitaire adapté, moins radical que les mesures actuellement en vigueur, si la maladie devait s'y propager", selon un communiqué.
"Le dépeuplement (l'abattage, NDLR) est en cours et une nouvelle zone réglementée a été définie", a indiqué vendredi le ministère, pour qui ce nouveau cas "illustre l'importance de maintenir une vigilance accrue".
Le dernier foyer détecté remontait au 6 septembre, dans un troupeau avec des animaux non vaccinés malgré l'obligation dans la zone, une "négligence", selon Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA.
Cela remet à zéro le compteur de 45 jours à partir desquels, sans nouveau cas, les restrictions de mouvement peuvent être levées.
Le gouvernement a déjà permis, dans des conditions très strictes, des descentes d'estives. Avec les températures qui se rafraîchissent, il devient compliqué de laisser les vaches dans les pâturages en altitude.
Au Salon de l'élevage qui s'est tenu de mardi à jeudi à Rennes, la Confédération paysanne a simulé mardi l'assassinat d'éleveurs sur le stand du ministère, dénonçant une stratégie "mortifère" sans prise en compte des avis vétérinaires "divergents" par rapport à la stratégie de l'État.
Arnaud Rousseau a répondu mercredi lors d'une conférence que son syndicat et l'État s'étaient basés sur des expertises scientifiques, contrairement aux "épidémiologistes autoproclamés", dénonçant l'irresponsabilité des opposants aux abattages.
Les éleveurs touchés, qui ont accès à des aides psychologiques et ont déjà reçu une avance de l'État pour indemniser les pertes d'animaux, espèrent aussi des aides pour les pertes indirectes et pour reconstituer leur cheptel.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé vendredi une "aide d'urgence", de 300 à 400 euros par bovin euthanasié.
L.Meier--VB