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Espagne: Puigdemont opte pour l'opposition à Pedro Sánchez
Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont a annoncé lundi qu'il mettait fin à son accord avec les socialistes au pouvoir à Madrid, menaçant le gouvernement de Pedro Sánchez d'une instabilité accrue.
"Nous ne sommes pas disposés à continuer d'aider un gouvernement qui n'aide pas la Catalogne", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Perpignan (sud de la France, près de la frontière nord-est de l'Espagne) après une réunion extraordinaire de la direction de son parti, Junts per Catalunya (JxCat).
- "Passer à l'opposition" -
"C'est pourquoi la direction exécutive nationale a décidé de rompre son soutien au parti socialiste" et "de passer à l'opposition", a-t-il dit.
Le gouvernement de gauche n'avait pas encore officiellement réagi en début de soirée, mais plusieurs ministres s'étaient efforcés ces derniers jours de minimiser à l'avance les menaces de M. Puigdemont et de réitérer leur volonté de poursuivre le dialogue avec JxCat.
M. Puigdemont n'est d'ailleurs pas allé jusqu'à dire si les sept députés de sa formation voteraient une éventuelle motion de censure contre le gouvernement Sánchez aux côtés de la droite et de l'extrême-droite, ce qui entraînerait sans coup férir la chute de l'exécutif et la convocation d'élections anticipées.
En fait, les relations entre le parti de M. Puigdemont et le gouvernement s'étaient déjà énormément détériorées ces derniers mois malgré l'accord conclu entre JxCat et le parti socialiste en novembre 2023.
Cet accord était à l'époque indispensable pour que M. Sánchez puisse être reconduit dans ses fonctions de Premier ministre après les législatives de juillet 2023, qui n'avaient pas fourni à la gauche une majorité absolue de sièges.
Mais les griefs de JxCat à l'égard des socialistes ont vite surgi, les indépendantistes les accusant de ne pas avoir tenu leurs promesses.
En échange de son soutien, JxCat avait obtenu des socialistes l'engagement de faire voter par le Parlement une loi d'amnistie pour ses dirigeants et militants poursuivis par la justice pour leur implication dans la tentative de sécession manquée de 2017 en Catalogne.
- Consultation de la base -
Une loi d'amnistie a bien été votée en 2024, mais M. Puigdemont, qui était président du gouvernement régional en 2017 et devait être le principal bénéficiaire de cette mesure, ne peut toujours pas rentrer en Espagne, la justice ayant refusé d'appliquer l'amnistie au délit de détournement de fonds.
En conséquence, il vit toujours en exil en Belgique.
Le parti de M. Puigdemont exigeait aussi que Madrid obtienne de Bruxelles que le catalan devienne langue officielle de l'UE. Le gouvernement l'a demandé et fait pression pour cela, mais sans résultat.
"Notre projet politique n'a pas pour vocation la stabilité de l'Espagne", a averti M. Puigdemont.
Il a ajouté que cette décision de rompre avec les socialistes serait soumise au vote des militants du parti, mais dans la mesure où elle a été adoptée à Perpignan à l'unanimité de la direction, l'approbation de la base ne faisait aucun doute.
La consultation, qui débutera mercredi à 10H00 locales (09H00 GMT), s'achèvera jeudi à 18H00 (17H00 GMT).
Si, comme tout porte à le croire, les membres de la formation ratifient le choix de M. Puigdemont, le gouvernement espagnol n'aura plus de majorité pour faire passer ses textes de loi, a-t-il dit, et M. Sánchez "n'aura pas de budget, n'aura pas la capacité de gouverner".
Le gouvernement "pourra occuper des fauteuils, mais il ne pourra pas gouverner", a-t-il encore averti, sommant le parti socialiste de "réfléchir".
Dans la pratique, le gouvernement de Sánchez, à défaut de majorité absolue au Parlement, doit se battre pour faire passer son moindre projet. Il n'est ainsi pas parvenu à faire adopter un budget au cours des deux dernières années et fonctionne toujours avec celui de 2023.
K.Hofmann--VB