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Défié par Poutine, Trump ordonne de refaire des essais d'armes nucléaires
Donald Trump a ordonné jeudi la reprise par les Etats-Unis d'essais d'armes nucléaires, interrompus depuis plus de 30 ans, après des annonces de Vladimir Poutine sur le développement de nouvelles capacités atomiques.
L'annonce, lapidaire, du président américain ressemblait à une déclaration de force quelques minutes avant sa rencontre à Busan, en Corée du Sud, avec son homologue chinois, Xi Jinping.
Elle s'inscrit aussi dans le cadre d'un durcissement de M. Trump vis-à-vis du Kremlin, alors que ses efforts piétinent pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
"En raison des programmes d'essais menés par d'autres pays, j'ai demandé au ministère de la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité. Ce processus commencera immédiatement", a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth Social.
Le chef de l'Etat a par ailleurs revendiqué la suprématie américaine dans ce domaine. "Les Etats-Unis possèdent plus d'armes nucléaires que tout autre pays", s'est-il réjoui. "La Russie arrive en deuxième position et la Chine loin derrière en troisième, mais elle rattrapera son retard d'ici cinq ans", a-t-il ajouté.
Une affirmation démentie par les statistiques de l'Institut de recherche international pour la paix de Stockholm (Sipri), qui fait référence, et selon lequel la Russie dispose de 5.489 ogives nucléaires contre 5.177 pour les Etats-Unis et 600 pour les Chinois.
Au total, selon cette organisation, plus de 12.200 ogives sont détenues dans le monde par les neuf puissances dotées (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Inde, Pakistan, Israël et Corée du Nord).
Donald Trump n'a pas précisé la nature des tests annoncés, mais Washington est signataire du Traité d'interdiction des essais nucléaires (Tice) et l'explosion d'ogives en constituerait une violation flagrante.
Il a en revanche estimé que la course aux armements de ses rivaux justifiait sa décision.
"S'ils font des essais, j'imagine qu'on doit en faire", a-t-il déclaré à bord d'Air Force One, l'avion présidentiel. Interrogé sur les dates et lieux des essais, il a simplement répondu: "Cela sera annoncé. Nous avons des sites".
- Pékin défend la "non-prolifération" -
Ces déclarations répondent à une série d'annonces récentes du président russe, Vladimir Poutine. Dimanche, il s'était félicité de l'essai final réussi du missile de croisière Bourevestnik, selon lui d'"une portée illimitée" et capable de tenir en échec quasiment tous les systèmes d'interception.
Et mercredi, il avait fait état de l'essai d'un "drone sous-marin Poséidon" compatible avec des charges atomiques. "Aucun autre appareil dans le monde n'est égal à celui-là par sa vitesse et la profondeur" à laquelle il opère, avait assuré le maître du Kremlin.
Jeudi, Pékin a réagi en souhaitant que Washington respecte "sérieusement" les obligations du Tice et prenne "des mesures concrètes pour préserver le système mondial de désarmement et de non-prolifération nucléaires".
Donald Trump et Vladimir Poutine ont souvent affiché une certaine proximité, mais leurs relations se sont considérablement rafraîchies, sur fond de blocage des discussions sur le dossier ukrainien.
La semaine dernière, le président américain a reporté sine die un projet de rencontre tout juste annoncé avec son homologue russe à Budapest. Il a indiqué ne pas souhaiter de discussions "pour rien", avant d'imposer de nouvelles sanctions sur les hydrocarbures russes.
Mais au-delà de ces développements récents, la rhétorique nucléaire a fait son retour dans la diplomatie mondiale, depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022.
Le chiffon rouge de l'arme suprême est un des outils récurrents de Moscou qui, constatant que Kiev ne tomberait pas aussi rapidement qu'espéré, avait ordonné juste après le début de la guerre de "mettre les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial d'alerte au combat".
Une menace prise à la fois avec distance et sérieux par les Occidentaux. Interrogé sur le risque d'un dérapage, Donald Trump a répondu: "Je ne pense pas. Je crois que c'est assez bien verrouillé".
Mais la semaine dernière, l'Otan a organisé aux Pays-Bas, exceptionnellement en présence de journalistes, un exercice pour tester son dispositif si un jour l'arme devait être employée.
Washington et Moscou restent liés en principe par le traité de désarmement New Start, qui limite chaque partie à 1.550 ogives stratégiques offensives déployées et prévoit un mécanisme de vérifications, interrompues depuis deux ans.
Le traité doit expirer en février prochain. Moscou a proposé de le prolonger d'un an, mais sans mentionner de possible reprise des inspections des arsenaux.
A.Kunz--VB