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Madagascar: incendies, gaz lacrymogènes et foule en colère contre le pouvoir dans la capitale
La capitale malgache était toujours plongée jeudi soir dans le chaos après une journée marquée par des pillages, tirs de gaz lacrymogènes et incendies de domiciles de trois personnalités politiques dans un contexte de colère contre le pouvoir.
Reprenant à leur compte le drapeau pirate tiré de la série japonaise "One Piece" et signe de ralliement de mouvements de contestation anti-régime, y compris en Indonésie ou au Népal, les manifestants répondaient à un appel à la mobilisation lancé sur les réseaux sociaux contre les incessantes coupures d'eau et d'électricité.
En déplacement à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU, le président malgache Andry Rajoelina ne s'était toujours pas exprimé sur la situation dans la capitale jeudi soir.
Malgré un quadrillage dès les premières heures de la matinée du centre d'Antananarivo par un important dispositif des forces de sécurité, des banques, supérettes, magasins d'électroménager et même une station du téléphérique, symbole du pouvoir, ont été ciblés par des départs d'incendies et des pillages.
A la nuit tombée, les saccages se poursuivaient sans rencontrer de présence sécuritaire.
Le rassemblement a été interdit la veille sur ordre du préfet d'Antananarivo, arguant du risque de troubles à l'ordre public.
Après une journée à résonner au rythme des détonations de grenades lacrymogènes et des sirènes des forces de l'ordre, il a décrété jeudi soir un couvre-feu jusqu'à vendredi 05h00 locales (02h00 GMT).
Signe de l'inflammabilité de la situation, une centaine d'élèves du lycée français étaient bloqués en fin de journée dans l'établissement, interdits de le quitter pour des questions de sécurité.
Toutes les écoles de la ville doivent rester fermer vendredi et le vol Air France devant atterrir à Antananarivo jeudi soir a été déroulé vers Maurice.
En dépit de ses richesses naturelles exceptionnelles, Madagascar reste l'un des pays les plus pauvres de la planète. Près de 75% de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2022, d'après la Banque mondiale.
Les domiciles de trois parlementaires proches du pouvoir ont été embrasés et des manifestants ont caillassé les pompiers tentant d'éteindre les flammes touchant la maison de la sénatrice Lalatiana Rakontondrazafy, nommée en début d'année par le président.
Le président Andry Rajoelina, 51 ans, a été réélu fin 2023 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition et auquel moins de la moitié des électeurs inscrits a pris part.
Reporter Sans Frontières a dénoncé jeudi des "violences policières contre au moins trois journalistes" dans un communiqué et a appelé les "autorités à identifier les responsables".
Les manifestants, par groupes d'une centaine de personnes, ont tenté de déjouer en début de journée les barrages des forces de sécurité pour rallier le point de rendez-vous dans le quartier d'Ambohijatovo
- "Y'en a marre" -
Peu avant 11H00 (08H00 GMT), les forces de l'ordre, composées de plusieurs unités de la police et de la gendarmerie, ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes pour les disperser.
La correspondante de l'AFP a été témoin de l'arrestation de trois manifestants.
Sur les banderoles brandies, on pouvait lire: "Laissez-nous faire entendre nos droits" ou encore, "nous ne voulons pas de troubles, nous voulons juste nos droits".
Une manifestante d'une soixantaine d'années ayant requis l'anonymat par peur d'être arrêtée expliquait à l'AFP que la situation de l'approvisionnement en eau et en électricité était "devenue insupportable", critiquant "l'arbitraire", la "corruption" et "le manque de transparence de nos dirigeants".
De fait, aucune personnalité politique, y compris de l'opposition, n'a été aperçue par l'AFP parmi les manifestants.
Des hommes cagoulés du GSIS, une unité de la gendarmerie, ont été vus se déplaçant à vive allure dans leurs 4x4 blancs et tirant des lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur les protestataires.
"Depuis 10H00 du matin, on n'arrête pas de crier pour revendiquer juste des droits. Et ils nous tirent dessus avec des balles en caoutchouc", déplore Aina, une étudiante de 20 ans qui elle aussi a souhaité garder l'anonymat de peur de représailles.
"Ce mouvement a été mené pour ramener l'eau et l'électricité à Madagascar. Ici, on a à peu près 12 heures de délestage (d'électricité) par jour. Ça veut dire que pendant 12 heures de la journée, on sort de la maison, on va travailler, on paye les impôts et on retourne à la maison. Toujours pas d'électricité", ajoute l'étudiante, une pancarte à la main avec l'inscription "leo be" (Y'en a marre, Ndlr).
I.Stoeckli--VB