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Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente
Les bureaux de vote ont fermé dimanche en Equateur pour le second tour de la présidentielle opposant le sortant Daniel Noboa à sa rivale de gauche Luisa Gonzalez dans un duel dont l'issue s'annonce serrée.
Les opérations de dépouillement ont débuté à 17H00 locales (22H00 GMT) pour départager M. Noboa, 37 ans, qui a remporté de justesse le premier tour en février, et Mme Gonzalez, 47 ans, au terme d'une campagne électorale dominée par la question de lutte contre les gangs de trafiquants de drogue et la violence dans le pays.
Selon l'autorité électorale, 84% des 13,7 millions d'électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote gardés par des milliers de militaires et policiers.
"Lors de cette élection (...) soit nous nous libérons soit nous sombrons", estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l'AFP à Quito.
Luisa Gonzalez, avocate et dauphine de l'ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, aspire à devenir la première femme à diriger le pays.
Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise l'élection anticipée d'octobre 2023 convoquée par son prédécesseur Guillermo Lasso.
Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale.
Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l'Equateur une plaque tournante du trafic de drogue.
La guerre entre cartels a conduit à l'assassinat d'un candidat à la présidence en 2023, à la prise de contrôle de prisons par des groupes criminels et à une attaque armée début 2024 contre une chaîne de télévision. Tout cela dans une économie endettée et chancelante.
Autrefois considéré comme un oasis de tranquillité dans une région troublée, l'Equateur a connu en 2025 le début d'année le plus sanglant de son histoire récente: chaque heure, une personne est tuée.
- Accusations de fraude -
A l'issue du premier tour en février, où moins de 17.000 voix séparaient les deux candidats, Daniel Noboa a dénoncé de "nombreuses irrégularités", des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.
Luisa Gonzalez a pour sa part accusé le gouvernement "d'actions désespérées" visant à manipuler les procès-verbaux de l'élection.
"Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve non seulement nuisent à cette institution, mais minent également la confiance envers la démocratie elle-même", a averti dimanche la présidente du CNE, Diana Atamaint.
Si le résultat est serré, celui qui l'emportera aura des problèmes de "légitimité", avec "la moitié du pays contre lui", souligne le politologue Simon Pachano.
"Lundi, le pays va se réveiller divisé", prédit Marcelo Salgado, 61 ans, gérant de café.
"L'époque de (Rafael) Correa est celle où (...) nous avons tous eu de meilleurs revenus, davantage de stabilité, et une meilleure répartition en général", estime-t-il.
Dans la station balnéaire d'Olon, sur la côte pacifique, Daniel Noboa, entouré d'un important dispositif de forces de l'ordre, est sorti du bureau de vote sans un mot pour la presse, ni une poignée de main pour ses sympathisants. Juste un sourire et un bras levé avant de remonter dans son véhicule, toujours sous haute protection.
Il "va nous sortir de la crise actuelle (...), dans le peu de temps où il a été président, personne n'a affronté le trafic de drogue et la corruption comme il l'a fait", assure Alejandro Achig, enseignant à la retraite.
Gisela Chancay, serveuse de 22 ans, veut aussi reconduire le président sortant jusqu'en 2029, jugeant qu'il n'a pas eu assez de temps pour "montrer comment il pouvait améliorer l'Equateur".
- Deux visions -
Héritier d'un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l'élite politique équatorienne issue du monde de l'entreprise.
Il exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d'une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l'envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, une politique dénoncée par des organisations de défense des droits humains.
Luisa Gonzalez vante des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics dans un pays en récession, frappé par la pauvreté et le travail précaire.
L'avocate promet également la sécurité mais un plus grand respect des droits humains. Elle s'affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s'est faite toute seule, une sportive amatrice de tatouages.
"Aujourd'hui, l'Equateur réécrit l'histoire (...) la patrie renaît", a déclaré celle qui s'était inclinée face à Daniel Noboa au second tour de la présidentielle anticipée de 2023.
R.Fischer--VB