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Attentat au Cachemire indien: la famille de "l'homme au poney" pleure son héros
La tristesse et la fierté. Une semaine après l'attentat meurtrier de Pahalgam, dans le Cachemire indien, sa famille pleure la mort de Syed Adil Shah mais loue aussi son "sacrifice", qui a permis de protéger plusieurs personnes des balles des tireurs.
Dans toute la région, ce musulman de 30 ans était connu comme "l'homme au poney".
"Ce matin-là, après trois jours de pluie, il a quitté la maison pour promener les touristes, comme il avait l'habitude de le faire", raconte son père, Syed Haidar Shah. "Nous ne savions pas alors que ce serait pour la dernière fois".
Ce 22 avril, des hommes armés ont surgi des bois qui bordent la prairie de Baisaran, près de la cité touristique de Pahagalm, et abattu froidement 26 hommes avant de prendre la fuite.
La police a publié les portraits-robot de trois d'entre eux, qu'elle présente comme des membres du Front de la résistance (TRF), un mouvement issu du groupe jihadiste Lashkar-e-Taiba ("l'armée des pieux") basé au Pakistan voisin.
L'Inde a imputé la responsabilité de l'attaque au Pakistan, qui nie, et remis les deux puissances nucléaires rivales sur le pied de guerre.
Une semaine après l'attaque, le petit village de Hapatnar où réside la famille de "l'homme au poney" reste sous l'étroite surveillance de policiers et de paramilitaires lourdement armés.
Dans sa modeste maison posée sur les pentes boisées de l'Himalaya, le père de la victime est inconsolable.
"Il avait un sens aigu de bien et du mal", dit-il. "Il a montré son humanité ce jour-là et ça nous permet de tenir. Il a sacrifié sa vie pour sauver des innocents. Nous ne sommes pas les seuls en deuil, mais je suis fier de ce qu'a fait mon fils".
- "Trois impacts de balles" -
C'est en tout début d'après-midi que Syed Haidar Shah a eu vent de l'attaque et aussitôt tenté de joindre son fils sur son téléphone portable.
Sans succès. Après une heure de tentatives infructueuses, il a demandé à son frère d'aller aux nouvelles sur place, dans la plaine de Baisaran.
"Quand je suis arrivé, ils transportaient encore des morts et des blessés à l'hôpital de Pahalgam", dit Naushad Hussain. "Mais je n'ai pas été autorisé à y entrer pour chercher mon frère".
"Une touriste indienne que j'ai croisée devant l'hôpital m'a alors dit qu'un homme avec un poney l'avait sauvée après la mort de son mari", ajoute-t-il. "Elle a ajouté que l'homme avait été tué en tentant de tenir les assaillants à distance".
Affolé, craignant le pire pour son frère, Naushad Hussain a alors décidé de suivre les ambulances qui emmenaient les victimes à la morgue de l'hôpital de Srinagar, la principale ville de la région à une centaine de kilomètres de là.
"C'est là que j'ai vu le corps de mon frère allongé sur un brancard, la chemise déchirée", dit-il.
"J'ai attendu toute la nuit et, au matin, la police m'a dit que sa dépouille me serait rendue une fois que (le ministre de l'Intérieur) Amit Shah se serait recueilli devant les victimes".
L'image de son frère mort ne l'a plus quitté depuis. "Adil présentait trois impacts de balles sur le corps", décrit Naushad Hussain, "un au niveau du cou, les deux autres dans la poitrine".
"J'ai vu aussi des contusions à son bras gauche et sur ses poignets", ajoute-t-il. "Pour moi, ça montre clairement qu'il s'est battu avec un assaillant".
R.Kloeti--VB