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France: Moody's se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie
Croissance rabotée, imprévisibilité de l'offensive protectionniste américaine... Quatre mois après l'avoir rétrogradée d'un cran, l'agence de notation Moody's doit dire vendredi si elle maintient la bonne note de la France, confrontée au défi de respecter sa trajectoire budgétaire.
La note de la dette publique française avait été abaissée de "Aa2" à "Aa3" (l'équivalent d'un 17/20) en décembre, au vu de la "fragmentation politique" du pays, peu propice selon Moody's au rétablissement rapide des finances publiques.
C'est l'équivalent du "AA-" de Fitch et S&P mais, contrairement à la perspective négative de ces dernières, la perspective stable attribuée par Moody's suggère qu'une nouvelle révision n'est pas envisagée à plus ou moins brève échéance.
"Le scénario le plus probable, c'est que la note soit confirmée. C'est un peu plus incertain pour la perspective", indique à l'AFP Norbert Gaillard, économiste et consultant indépendant.
Depuis le revers de décembre, la France s'est dotée d'un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d'euros d'effort, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve, tandis que la menace d'une censure du gouvernement s'est momentanément éloignée.
- Effort "reporté" -
Mais le risque économique s'est accru avec la tempête commerciale déclenchée par le gouvernement américain le 2 avril, puis temporairement suspendue mercredi pour 90 jours - sauf avec la Chine.
Citant des "incertitudes", le ministre de l'Economie Eric Lombard a abaissé à 0,7% la prévision gouvernementale de croissance pour 2025, contre 0,9% auparavant et après 1,1% en 2024, l'alignant sur celle de la Banque de France.
Ce taux de croissance pourrait-il à nouveau être raboté? "Si on réussit à faire baisser les droits de douane" - une surtaxe de 20% pour l'Union européenne ramenée à 10% mercredi - "on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons", a éludé le ministre.
Le gouvernement détaillera sa trajectoire budgétaire le 15 avril, lors d'une conférence sur les finances publiques autour du Premier ministre François Bayrou.
L'exécutif a réaffirmé sa volonté de réduire le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% en 2024, pour être sous le plafond européen de 3% en 2029, une ambition qui maintient toutefois la France parmi les cancres de la zone euro.
Cela relève de la gageure, estiment des économistes, alors que le gouvernement exclut d'augmenter à nouveau les impôts - en dehors du passage en revue des niches fiscales - et ne veut faire "ni plus (...) ni moins" que ce qui est inscrit au budget en termes de dépenses.
"Pour arriver à ce maigre succès" d'un déficit à 5,4%, "le gouvernement a dû consentir d'énormes concessions" lors de discussions avec les partis politiques, pointe Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management.
"Tout l'effort est donc reporté sur les années ultérieures", souligne-t-il dans une note, estimant "peu crédible" l'objectif de 2029: "On ignore comment ce qui est politiquement impossible maintenant pourrait être possible d'ici quelques mois pour le prochain budget".
- Arbitraire -
Compliquant davantage l'équation budgétaire, aux perspectives d'activité assombries s'ajoutent la volonté d'augmenter les dépenses militaires et une remontée des taux d'intérêt pour les emprunts français, qui alourdit le coût déjà colossal de la dette (58 milliards d'euros en 2024 pour une dette à 113% du PIB, selon l'Insee).
"Avec une croissance plus faible que prévu", le gouvernement "a très peu de marges de manœuvre", abonde Norbert Gaillard.
"On liste les mesures, mais on sait qu'elles sont impopulaires, qu'elles peuvent déclencher le vote d'une motion de censure, des manifestations, des mouvements de grève", développe-t-il, citant les pistes d'un effort éventuel demandé aux retraités ou d'une hausse de la TVA avancée par le patronat.
Au-delà de la fragilité de ses finances publiques, la France peut se prévaloir d'atouts: "son économie grande, prospère et diversifiée", "la compétence de l'administration" ou "la bonne liquidité de la dette", relève cependant Eric Dor.
"La question est de déterminer si cela suffit encore, vu la forte instabilité politique du pays", développe-t-il. "L'agence Moody's aurait déjà des arguments solides pour dégrader la note de la France à A1", mais "l'expérience apprend que les agences de notations prennent parfois des décisions qui semblent assez arbitraires."
R.Buehler--VB