-
Ligue des champions féminine: le PSG corrigé à Wolfsburg (4-0)
-
Lecornu écarte la dissolution, Macron promet un Premier ministre d'ici vendredi soir
-
Wall Street poursuit son ascension sans crainte
-
"Ma mission est terminée": ce qu'il faut retenir de l'interview de Lecornu
-
"Je ne suis pas encore morte !", rassure Dolly Parton
-
Le trafic aérien aux Etats-Unis touché par le blocage budgétaire
-
Foot: l’Egypte qualifiée pour la Coupe du monde 2026
-
Inculpé sur instruction de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi insiste sur le nécessaire soutien à la science
-
La "lutte quotidienne pour la survie" des enfants d'Haïti
-
Paris clôture haut dans le vert, non loin de son record
-
Covid: pas d'impact sur le système de soins, selon Santé publique France
-
Chikungunya: la hausse des cas continue à un rythme régulier en métropole
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi insiste sur le besoin de soutenir la science
-
Grippe: la Haute autorité de santé va se prononcer sur l'obligation vaccinale des personnels de santé
-
Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte
-
Equateur : le président indemne après une attaque visant son cortège
-
Bretagne: une association alerte sur la pollution des plages en hiver
-
Inculpé sous la pression de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
L'exploitant du BHV lâché par la Banque des territoires après le scandale Shein
-
La Bourse de Paris évolue en hausse en dépit de la crise politique
-
Le Parlement européen dit non au "steak végétal"
-
Comment le Nobel de la paix est devenu une obsession de Trump
-
Charlie Dalin, un exemple équilibré pour les malades du cancer
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Les stars du tennis souffrent, s'effondrent et abandonnent sous la chaleur "brutale" en Chine
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi rend hommage à la "force" de la science
-
Madagascar: la Gen Z ignore le président et appelle à la grève générale
-
Typhon Matmo: des crues record dans le nord du Vietnam font au moins huit morts
-
Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"
-
Pénurie de carburant au Mali après un mois de blocus jihadiste
-
Top 14: Esteban Capilla, l'ovni bayonnais à la porte des Bleus
-
Les femmes présentent un risque génétique plus élevé de dépression, selon une étude
-
Le PS exige des garanties sur la suspension de la réforme des retraites au coeur des ultimes négociations
-
Arrivée de Shein au BHV: la Banque des territoires dénonce "une rupture de confiance" et renonce au rachat des murs
-
Ecatepec, ville mexicaine entre peur et soif de justice face à l'extorsion
-
Moscou dit déplorer la fin de l"impulsion" née de la rencontre avec Trump
-
Le Nobel de chimie consacre de nouvelles structures moléculaires au "potentiel énorme"
-
Un père recherché pour l'enlèvement présumé de sa fillette de trois ans
-
Lecornu n'a donné "aucune assurance sur la réalité de la suspension" de la réforme des retraites, déplore Faure
-
Masters 1000 de Shanghai: Vacherot et Rinderknech, deux cousins en quarts "c'est génial"
-
Attentat contre l'ex-présidente Kirchner: trois ans après, le verdict
-
Contre les dangers de la sédentarité, marcher un peu toutes les 30 minutes est désormais recommandé
-
L'Ethiopie accuse l'Erythrée de "se préparer activement à une guerre" contre elle
-
Catastrophe ferroviaire en Grèce: le père d'une victime cesse sa grève de la faim devant le Parlement
-
Effondrement d'un immeuble à Madrid: le bilan porté à quatre morts
-
Typhon Matmo: des inondations record dans le nord du Vietnam font huit morts
-
Dalin raconte son Vendée Globe avec le cancer, "un intrus à bord"
-
La sœur de Dolly Parton invite à "prier" pour la star de la country, malade
-
Fin de l'alerte enlèvement dans l'Orne, la fillette pas retrouvée
Lecornu écarte la dissolution, juge possible la nomination d'un Premier ministre d'ici vendredi soir
Après deux jours de nouvelles tractations avec les partis signant la fin de sa "mission", Sébastien Lecornu a écarté l'hypothèse d'une dissolution, estimant que "la situation permet" à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre "dans les 48 prochaines heures".
Le chef du gouvernement démissionnaire, toujours en sursis, n'a pas annoncé de suspension de la réforme impopulaire des retraites, réclamée par la gauche et qui divise son camp, mais s'est dit favorable à un "débat" sur "la réforme" dont il reste cependant à trouver le "chemin".
Sébastien Lecornu s'exprimait au journal de 20H00 de France 2 après avoir rendu compte à Emmanuel Macron de ses consultations des forces politiques pour tenter de trouver une issue à la crise politique.
"J'ai dit au président de la République que les perspectives de dissolution s'éloignaient et que je pense que la situation permet pour le président de nommer un Premier ministre dans les 48 prochaines heures", a déclaré M. Lecornu sur la chaîne publique.
Interrogé sur la possibilité qu'il soit lui-même reconduit à Matignon, il a dit qu'il ne courait "pas après le job" et que sa mission était mercredi soir "terminée".
"J'ai tout essayé", a-t-il lâché en se présentant en "moine-soldat", sans exclure totalement d'être renommé à son poste, dont il a démissionné lundi.
- "Trouver un chemin" -
A propos de la réforme impopulaire des retraites, que même son auteure Elisabeth Borne a proposé de suspendre pour obtenir une non censure des socialistes, il a affirmé qu'il fallait "trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme".
Cette suspension coûterait en 2027 "pas moins de trois milliards d'euros", a-t-il estimé, sans donner les chiffres pour la seule année 2026 qui sépare de l'élection présidentielle.
Concernant cette ouverture sur ce totem macroniste, le camp présidentiel est loin d'être unanime.
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé sa "gêne" de voir son camp "renoncer aux grandes réformes que nous avons faites". Le parti Horizons d'Edouard Philippe - après avoir lancé une bombe mardi en réclamant une présidentielle anticipée - a manifesté une opposition catégorique à cette suspension.
De son côté, la droite en fait une "ligne rouge", selon l'entourage du patron des Républicains Bruno Retailleau...
La balle est désormais dans le camp d'Emmanuel Macron, acculé de toutes parts depuis la démission précoce du gouvernement lundi, et dont une expression se fait toujours attendre.
Interrogé sur les appels à la démission du président, y compris dans son propre camp, Sébastien Lecornu a estimé que ce n'était "pas le moment de changer". "Cette institution présidentielle, elle doit être protégée, préservée", a-t-il insisté.
Il a promis qu'un projet de budget pour 2026 pourrait être présenté en Conseil des ministres lundi, date butoir pour qu'il soit adopté d'ici la fin de l'année par le Parlement. Mais il "ne sera pas parfait" et devra être débattu, a admis M. Lecornu, réitérant son renoncement à utiliser l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, pour redonner la main au Parlement .
- "Plaisanterie" -
Reçus dans la matinée à Matignon, les socialistes continuent de réclamer un Premier ministre de leur camp.
Si le locataire de Matignon était de nouveau issu du camp présidentiel, il s'agirait d'une "ultime provocation", a tonné la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.
Le PS a toutefois pris acte du renoncement au 49.3 et d'un "assouplissement de la trajectoire budgétaire", avec un déficit 2026 pouvant aller jusqu'à 5% du PIB au lieu de 4,7%.
Evacuée par M. Lecornu, la dissolution est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l'invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées.
"Je censurerai tous les gouvernements jusqu'à obtenir la dissolution (...). La plaisanterie a assez duré", a martelé Marine Le Pen depuis le Sommet de l'élevage de Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
De son côté, la France insoumise s'indige: "Si on lit entre les lignes on comprend qu'il n'y aura pas de Premier ministre de gauche", a estimé son coordinateur Manuel Bompard. Les insoumis continuent de réclamer le départ du chef de l'Etat. Mais la motion de destitution d'Emmanuel Macron, soumise au Bureau de l'Assemblée, a été jugée irrecevable.
pol-far-lum-ama-are/jmt/ib
T.Suter--VB