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L'opposition turque ira "jusqu'au bout" face à Erdogan, affirme son chef à l'AFP
Le combat de l'opposition turque "se poursuivra jusqu'au bout", affirme dans un entretien à l'AFP le chef de son principal mouvement, déterminé à "forcer" le président Erdogan à convoquer des élections anticipées en réponse à la contestation née de l'arrestation du maire d'Istanbul.
"Erdogan a perpétré un coup d'Etat contre le prochain président de la Turquie, notre candidat à la présidentielle. C'est pourquoi notre résistance et notre lutte se poursuivront jusqu'au bout", jure Özgür Özel, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) dont Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul arrêté le 19 mars et placé en détention provisoire pour "corruption", est la figure de proue.
M. Özel, qui a fait descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues du pays lors des dix premiers jours du mouvement de contestation, réclame la libération immédiate de M. Imamoglu et l'organisation d'élections dans les plus brefs délais.
Selon lui, une pétition en ce sens lancée par son parti, à la tête duquel il a été reconduit dimanche, a déjà récolté 7,2 millions de signatures à l'échelle du pays, qui compte 61,4 millions d'électeurs.
- "Démocratie face à l'autocratie" -
"Nous allons infliger à Erdogan le plus grand vote de défiance de l'histoire", assure à l'AFP M. Özel, dont le parti est sorti large vainqueur d'élections locales l'an passé, raflant 35 des 81 capitales provinciales -- dont Istanbul, Ankara et Izmir --, soit onze de plus que le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) au pouvoir depuis 2002.
Selon lui, même emprisonné Ekrem Imamoglu "a la force de battre Erdogan au premier tour et avec une très large marge".
"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'Ekrem Imamoglu soit candidat", insiste M. Özel, qui n'exclut toutefois pas de devoir désigner un candidat prête-nom pour représenter le maire d'Istanbul, dont le diplôme universitaire a été annulé le mois dernier, ce qui l'empêche en l'état de concourir à la présidence.
La prochaine élection, tranche-t-il, sera celle de "la démocratie face à l'autocratie".
"Si nous gagnons, la Turquie deviendra immédiatement une démocratie avec un État de droit, une liberté de la presse et une liberté d'expression, une séparation des pouvoirs et un parlement fort", promet M. Özel, lui-même visé par une plainte pour "insulte au président" pour avoir affirmé que Recep Tayyip Erdogan dirigeait une "junte" effrayée par les élections.
- "Sauver la Turquie" -
L'arrestation du populaire maire d'Istanbul, élu en 2019 et réélu l'an dernier, a déclenché une fronde inédite en Turquie depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul en 2013, quand M. Erdogan était Premier ministre.
Pour ne pas perdre l'élan de la contestation, qui s'est essoufflée avec les fêtes de la fin du ramadan et la fermeture des universités, le CHP veut tenir un rassemblement chaque mercredi soir dans un district différent d'Istanbul, à commencer par celui de Sisli, dont le maire CHP a été emprisonné en même temps que M. Imamoglu.
Le CHP organisera aussi des rassemblements chaque week-end à travers le pays, "en commençant par Samsun, d'où Atatürk est parti pour sauver la Turquie" lors de la guerre d'indépendance (1919-1922), souligne le chef de ce parti créé en 1923 par le fondateur de la République turque.
Pour tenter de peser sur les autorités, qui ont arrêté près de 2.000 manifestants fin mars, une manière "d'organiser la peur" selon M. Özel, le chef du CHP a multiplié ces dernières semaines les appels au boycott contre des grands groupes et enseignes proches du pouvoir.
Face au président Erdogan, M. Özel réclame également un soutien plus vocal des démocraties étrangères, dont celles de l'Union européenne, "car un coup d'État, l'outrepassement des lois et la fin de l'indépendance de la justice ne sont jamais une affaire intérieure".
S.Spengler--VB