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"Comment notre fille a pu subir ça ?": au procès de l'enseignante d'Evaëlle, le combat de ses parents
Au procès de l'enseignante d'Evaëlle jugée à Pontoise pour harcèlement sur mineurs, les parents de l'adolescente sont revenus sur l'histoire de leur fille qui s'est suicidée à 11 ans en 2019 et leur combat, eux qui ont "alerté tous ceux" qu'ils "pouvaient".
Précoce et "atypique", Evaëlle avait d'après son père "des difficultés à s'entendre avec les enfants de son âge".
L'arrivée en 6e au collège Isabelle-Autissier d'Herblay dans le Val-d'Oise avait été éprouvante pour l'adolescente, devenue le bouc émissaire de camarades qui l'insultent et la violentent. Deux d'entre eux seront jugés devant le tribunal des enfants avant la fin de l'année.
Dès septembre, elle a également fait face à des tensions avec sa professeure de français, autour de la mise en place d'un protocole médical relatif à des problèmes de dos.
Après des échanges entre les parents d'Evaëlle et l'enseignante, parfois tendus, la situation avait été temporairement réglée. Jusqu'à une session consacrée au harcèlement scolaire, quelques mois plus tard.
L'enseignante avait demandé aux élèves d'exprimer leurs reproches à Evaëlle qui devait ensuite s'expliquer. Face à ses pleurs, l'enseignante s'était énervée et lui avait intimé de répondre aux questions, d'après les récits des élèves.
Pour Evaëlle, "c'était la pire journée de toute ma vie", rapporte sa mère.
Les parents retirent leur fille des cours de français.
Le père est "convaincu" que l'enseignante "a initié" le harcèlement et que "les élèves ont repris le flambeau".
Evaëlle change de collège, elle va d'abord mieux mais est rattrapée par des difficultés, notamment avec un camarade.
"Elle n'a pas eu le temps de travailler" le harcèlement subi dans son précédent collège et "le comportement de ce garçon lui a fait revivre beaucoup de choses. Elle n'a trouvé qu'une solution pour s'échapper", ajoute son père.
L'échappatoire trouvée par la fille de 11 ans est le suicide. Il la découvre le 21 juin 2019, pendue à son lit.
"Tout s'est écroulé le jour où Evaëlle a disparu", confie-t-il pudiquement.
- "Drame de l'institution" -
Au moment des faits, la communauté éducative du collège soutient l'enseignante visée par l'enquête.
Dans un courrier au rectorat envoyé avant le départ du collège d'Evaëlle, le principal dénonce l'attitude de ses parents qualifiée d'"attaques affolées et injustifiées".
"En 2018, dans ma façon de penser, je ne peux pas imaginer qu'un enseignant puisse avoir des agissements de type harcèlement", raconte-t-il à la barre.
Le suicide d'Evaëlle, "c'est le drame de toute l'institution scolaire" reconnaît-il.
"Enfin il se rend compte qu'on n'a pas monté les choses en épingle. On n'a pas été intrusifs plus que ça, on n'a pas été revendicatifs, on a même eu du mal à poser le mot harcèlement au début", réagit la mère d'Evaëlle.
Elle regrette aussi bien l'inertie de l'Education nationale -contre laquelle il n'y aura aucune poursuite pénale à la suite d'une indemnisation- que le manque d'investigations des autorités, une première plainte ayant été classée alors qu'Evaëlle était encore vivante.
"On a alerté tous ceux qu'on pouvait en tant que parents d'élèves", insiste la mère.
L'enseignante sera interrogée mardi.
Lors de l'instruction, elle a rapporté n'avoir pas réussi à créer un lien avec Evaëlle mais se disait investie pour les élèves.
Un portrait très contrasté de l'enseignante aux 30 ans sans accroc a été brossé par différents témoignages.
"Elle avait une grande compétence avec les élèves en difficulté", d'après le principal du collège, soulignant qu'elle donnait toujours cours avec la porte de la classe ouverte.
Pour celui qui lui a succédé dès la rentrée de septembre 2019, elle apparaissait comme étant une "professeure autoritaire et cassante".
"Humiliation", "isolement", "stigmatisation" : les comportements de l'enseignante ont eu "pour effet une dégradation très importante des conditions de vie de la jeune fille qui s'isolait de plus en plus", a écrit la juge, qui l'a renvoyée pour harcèlement moral sur Evaëlle et deux autres adolescents et décidé d'un non-lieu pour homicide involontaire.
G.Schmid--VB