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Bétharram: information judiciaire pour viol pour un seul homme, prescription pour les deux autres
Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour viol et agression sexuelle à l'encontre d'un seul des trois hommes placés en garde à vue dans le cadre de l'affaire Bétharram, les deux autres bénéficiant de la prescription des faits remontant pour certains à 70 ans.
Ces trois hommes sont les seuls encore en vie parmi les 11 personnes mises en causes pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées par les 112 victimes déclarées.
"Des garçons de 9 à 17 ans au moment des faits" qui vivaient dans un "climat de +terreur+ au sein de l'institution", a décrit dans un communiqué le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry.
Le magistrat avait ouvert, le 1er février 2024, une enquête préliminaire après le dépôt d'une vingtaine de plaintes d'anciens élèves de cet établissement catholique béarnais, longtemps réservé aux garçons, avec son pensionnat de sinistre réputation dans toute la région.
"Vous voyez bien la mécanique du scandale qu'on cherche", a encore déclaré le Premier ministre ce vendredi.
Le procureur a requis le placement en détention provisoire de l'homme faisant l'objet d'une information judiciaire ouverte "des chefs de viol par personne ayant autorité entre 1991 et 1994 et agression sur mineur de quinze ans en 2004".
- "Gifles" -
Antoine (prénom modifié), 48 ans, avait déjà déposé plainte en 1999 contre cet ancien surveillant général, né en 1965, mais elle avait été classée sans suite. "J'ai été son protégé", a-t-il raconté à l'AFP, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.
Lors de son audition, l'intéressé a admis "avoir pu porter des gifles" en contestant "tout agissement à caractère sexuel", selon le procureur.
Le prêtre né en 1931, relâché dès jeudi, n'a reconnu qu'"un seul fait d'agression sexuelle" sur une victime qui le mettait en cause, et l'ancien surveillant général, né en 1955, n'a admis également que des "gifles" en réfutant "fermement" toute agression sexuelle, selon le procureur.
Tous deux ont été laissés libres au titre de la prescription des faits qui leur étaient reprochés, commis entre 1957 et 1962 pour le premier, entre 1978 et 1989 pour le second.
Jean-Marie Delbos, 78 ans, avait raconté la semaine dernière lors d'une manifestation à Bétharram qu'à la fin des années 1950, l'ancien prêtre "venait la nuit, soutane ouverte, s'accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations".
"J'ai subi des punitions, des violences, on nous caressait à la sortie des douches", a témoigné pour sa part Brice Ducos, 49 ans, interne à Bétharram entre 1984 et 1991. Sa plainte ciblait le surveillant libéré, surnommé Cheval à l'époque, allusion à la chevalière qu'il portait à une main et qu'il retournait avant de gifler un élève.
Quatre anciens personnels laïcs de l'institution de Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), mis en cause pour des "violences graves et répétées" entre 1979 et 1996 sur plusieurs victimes, ont par ailleurs été entendus par les gendarmes.
Deux d'entre eux ont reconnu des gifles, un troisième qu'il a pu "tirer des cheveux" ou "donner des coups avec le poing fermé", relève le parquet. Ils ont bénéficié, eux aussi, de la prescription.
- Affaire Baudis -
"Ces protagonistes, je ne les connais pas, ma femme non plus", a affirmé le chef du gouvernement, évoquant l'affaire Baudis où "on s'est rendu compte à la fin qu'il n'y avait rien".
L'ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, avait été mis en cause à tort dans une affaire de proxénétisme, viols et meurtres en 2003.
"L'État n'a pas été au rendez-vous" dans cette affaire, a regretté de son côté la ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, vendredi sur BFMTV/RMC, jugeant "difficile de comprendre" pourquoi il n'a pas réagi plus tôt.
L'établissement qui n'a été inspecté qu'une seule fois en 1996 -le rapport, renié récemment par son auteur, n'avait rien relevé d'anormal malgré une première affaire de violences- doit faire l'objet d'une inspection académique la semaine du 17 mars.
La ministre veut accélérer les contrôles des établissements privés, quasi inexistants jusque-là, "avec un objectif 40%" dans les 24 mois et ne s'interdit pas des inspections inopinées.
R.Flueckiger--VB