-
Rugby: réduite à 14, l'Afrique du Sud écoeure l'Italie
-
Ski: Mikaela Shiffrin en démonstration à Levi
-
Washington insiste sur la sortie des Russes de la compagnie pétrolière serbe NIS et maintient les sanctions (ministre)
-
Verdun: messe à huis clos en hommage à Pétain
-
Asim Munir, maréchal et homme fort du Pakistan, désormais armé d'une immunité à vie
-
Skate America: Tomono en tête devant Aymoz après le programme court
-
Coup d'envoi des courses qualificatives au Prix d'Amérique
-
Rugby: un choc Angleterre - Nouvelle-Zélande, France et Australie au rattrapage
-
Ski: Clément Noël lance son hiver olympique à Levi
-
NBA: Les Warriors dominent les Spurs avec 49 points de Curry
-
Argentine: plus de 20 blessés dans une forte explosion au sud de Buenos Aires
-
A Belem, une grande marche pour le climat et des petits pas pour les négociateurs
-
Trump veut réclamer jusqu'à 5 milliards de dollars à la BBC
-
Affaire Epstein: Trump contre-attaque et rompt avec une alliée emblématique
-
Mondial-2026: avec un match nul en Pologne, les Pays-Bas ont un pied en Amérique
-
Mondial-2026: Woltemade voit double pour l'Allemagne, finale de groupe contre la Slovaquie
-
Mondial-2026: la Croatie qualifiée en battant les Iles Féroé
-
Masters ATP: Sinner enchaîne, Auger-Aliassime écoeure Zverev
-
Wall Street sans direction claire à l'issue d'une semaine mouvementée
-
Des milliers de soignants temporairement privés de logiciel suite à une cyberattaque
-
Suède : trois personnes meurent percutées par un bus à Stockholm
-
Emmanuel Macron appelle à "assumer une politique de protection de notre industrie"
-
Le ciel américain retrouve un niveau de vols quasi normal
-
Trempés sous leurs tentes, des Gazaouis affrontent la pluie hivernale
-
Foot: l'Argentine avec un but de Messi s'impose en Angola
-
Des manifestants autochtones perturbent de nouveau la COP30 en Amazonie
-
Marseille horrifiée après l'assassinat d'un 2e frère d'un écologiste engagé contre le narcobanditisme
-
Le roi Charles III fête ses 77 ans, déterminé à assumer ses fonctions malgré son cancer
-
Après Shein, le gouvernement signale six nouvelles plateformes à la justice
-
Equipe de France: Deschamps, les chantiers de l'Atlantique
-
Sébastien Lecornu donne des gages aux départements sur le budget et le social
-
La Bourse de Paris en baisse plombée par l'incertitude autour de la Fed
-
Suède : plusieurs personnes meurent percutées par un bus à Stockholm
-
Ecotrain, petit train de la ruralité, fait un arrêt devant l'Elysée
-
Masters ATP: Sinner reçu trois sur trois
-
Affaire Epstein: Trump accuse les démocrates de promouvoir une "supercherie"
-
L'incertitude sur l'économie américaine pousse les Bourses mondiales dans le rouge
-
Le roi Charles III fête ses 77 ans, déterminé à travailler malgré son cancer
-
Des manifestants autochtones perturbent de nouveau la COP30
-
Les ouvertures de boutiques Shein en région repoussées par le BHV
-
Départements: le gouvernement souhaite doubler le fonds de sauvegarde
-
Revitaliser les centres-villes: la promesse au rabais de Shein, selon les commerçants de Dijon
-
BHP jugé responsable d'un désastre écologique au Brésil, compensations colossales en jeu
-
De l'Isère à la mer, l'ambitieux projet de décarbonation d'une cimenterie Vicat
-
Allemagne: les suppressions d'emplois s'accélèrent dans l'industrie électro-métallurgique
-
Le patron du BHV annonce le report de l'ouverture des 5 magasins Shein en région, sans nouvelle date
-
Chimie: l'UE autorise le rachat de l'allemand Covestro par le groupe émirati Adnoc
-
Ukraine: quatre morts à Kiev dans une attaque russe d'ampleur sur des quartiers résidentiels
-
Angleterre: nouvelle grève de cinq jours de médecins
-
Désastre écologique au Brésil: BHP jugé responsable par la justice britannique
Bolivie: le sénateur de centre-droit Rodrigo Paz remporte la présidentielle
Le sénateur de centre-droit Rodrigo Paz a remporté dimanche le second tour de la présidentielle en Bolivie, devançant son rival de droite Jorge "Tuto" Quiroga, dans un pays en proie à une profonde crise économique après vingt ans de gouvernements socialistes.
Rodrigo Paz recueille 54,5% des voix, selon le dépouillement de plus de 97% des bulletins, a annoncé le Tribunal suprême électoral (TSE). Son adversaire obtient 45,4% des suffrages.
Héritier d'une influente dynastie politique, Rodrigo Paz est un homme politique modéré au ton populiste qui se présente comme un homme de consensus.
Il accède au pouvoir dans un pays qui, sous Evo Morales, a poussé très loin le virage à gauche: nationalisation des ressources énergétiques, rupture avec Washington, alliances avec le Venezuela d'Hugo Chavez, Cuba, la Chine, la Russie ou encore l'Iran.
Cet économiste de 58 ans succédera le 8 novembre à l'impopulaire Luis Arce, qui a renoncé à se représenter et quittera le pouvoir au terme d'un mandat de cinq ans marqué par la pire crise économique qu'ait connue le pays en 40 ans.
La chute des exportations de gaz, due au manque d'investissements, a tari les réserves en dollars et rendu intenable la coûteuse politique de subvention des carburants. Faute de devises pour les importer, la pénurie d'essence et de diesel s'aggrave et les prix s'envolent.
L'inflation annuelle dépasse désormais 23%, et les longues files de véhicules attendant un hypothétique réapprovisionnement des stations-service sont devenues banales dans ce pays presque deux fois plus grand que la France, mais avec 11,3 millions d'habitants.
- "Manque de respect" -
Les deux candidats ont prôné des politiques similaires, fondées sur une forte réduction des dépenses publiques - notamment des subventions aux carburants - et une plus grande ouverture au secteur privé.
Rodrigo Paz a défendu pendant sa campagne un "capitalisme pour tous" fondé sur la décentralisation et la rigueur budgétaire avant tout nouvel endettement. Son rival, plus radical, plaidait pour une ouverture totale aux marchés internationaux et le recours à de nouveaux crédits.
"Mon approche est de parvenir à un consensus, à un accord, et de faire avancer les choses", a déclaré Rodrigo Paz peu avant de voter à Tarija, dans le sud du pays.
Il ne disposera cependant pas d'une majorité au Parlement, ce qui va le contraindre à former des alliances. Rodrigo Paz, arrivé en tête du premier tour en août, dispose cependant du groupe parlementaire le plus important, avec 49 députés et 16 sénateurs, devant celui de Jorge Quiroga (39 et 12).
La chute du Mouvement vers le Socialisme (MAS), de l'ancien président Evo Morales (2006-2019), a marqué la campagne: son candidat n'a obtenu que 3,1% des voix au premier tour.
Visé par un mandat d'arrêt pour une affaire de traite de mineure qu'il conteste, Evo Morales n'a pas pu se présenter en raison de la limite des mandats. Il a ainsi encouragé le vote nul au premier tour. Les bulletins invalides ont atteint 19,8% des suffrages, un record depuis 2002.
Après avoir voté dans son fief du Chapare (centre), l'ancien chef d'État, premier président amérindien du pays, a jugé que les propositions des deux candidats témoignaient d'un "manque de respect" envers le peuple bolivien. "Les crédits du FMI et de la Banque mondiale sont conditionnés à la privatisation des ressources naturelles", a-t-il dénoncé.
"Même affaibli, Morales reste un facteur de déstabilisation potentielle", avertit Daniela Osorio.
K.Sutter--VB