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Allemagne: Merz réunit une industrie automobile en crise, la coalition cherche un consensus
Le chancelier allemand Friedrich Merz reçoit jeudi les acteurs clés d'une industrie automobile en crise, alors que les membres de la coalition au gouvernement peinent à s'entendre pour tenter de lever l'interdiction programmée des moteurs thermiques dans l'UE, demandée par les constructeurs
Le chef du gouvernement et plusieurs ministres vont échanger avec les constructeurs, fournisseurs, syndicats, lobbyistes et présidents des régions abritant des bastions de l'automobile.
"Nous voulons tout mettre en œuvre au sein de la coalition pour assurer un avenir prometteur à l'industrie automobile allemande", a déclaré le chancelier jeudi lors d'une conférence de presse avec les membres de la coalition, au pays de Volkswagen, Mercedes et BMW.
Le gouvernement a convenu d'une enveloppe de 3 milliards d'euros pour financer "la transition vers la mobilité neutre", ce dont devraient profiter les ménages à faibles et moyens revenus pour acquérir des véhicules électriques, a ajouté M.Merz, sans plus de détails.
Parmi les sujets centraux du "sommet", l'interdiction prévue par l'UE de la commercialisation de nouveaux moteurs thermiques à partir de 2035, une mesure destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser l'essor de la mobilité électrique.
Nombre de constructeurs européens voudraient obtenir la levée de cette date butoir, pour pouvoir s'adapter à une transition électrique jugée plus lente que prévu.
M. Merz, issu des conservateurs de la CDU, juge cet objectif "erroné".
Mais le sujet ravive les tensions au sein de la coalition avec les sociaux-démocrates du SPD, qui veulent la conserver.
"L'abandon rigide et strict des moteurs à combustion en 2035 n'est pas la bonne solution", a plaidé de son côté Markus Söder, chef du parti bavarois CSU, allié de la CDU.
Sous pression, le ministre des Finances social-démocrate Lars Klingbeil a plaidé en faveur d'une "plus grande flexibilité" et d'options technologiques supplémentaires d'ici 2035.
La coalition "définira rapidement sa position" après le sommet, a-t-il assuré.
- Solutions "factices" -
L'UE s'est engagée à se prononcer sur le dossier prochainement.
Selon plusieurs médias allemands, un compromis pourrait être proposé à Bruxelles, visant à assouplir l'interdiction sans la supprimer complètement.
Prolonger certains véhicules thermiques équipés de prolongateurs d'autonomie ou les hybrides rechargeables au delà de 2035 permettre "d'assurer la compétitivité de note industrie et des milliers d'emplois en Europe", a plaidé mercredi Stefan Hartung, PDG de Bosch, le premier fournisseur automobile mondial.
Des solutions "factices" pour l'ONG Transport & Environment (T&E), qui a exhorté mercredi le gouvernement à "respecter les objectifs européens" en matière de CO₂
Les annonces de bénéfices en chute libre, de suppressions de postes et de restructurations mettent en lumière presque chaque semaine la fragilité du modèle économique allemand exportateur, longtemps porté par la demande mondiale et une énergie bon marché importée de Russie.
Entre un retard sur des modèles électriques chinois de qualité et meilleur marché et des infrastructures insuffisantes, la crise affecte les grands constructeurs, mais également des fournisseurs majeurs comme Bosch ou ZF, ainsi que tout le tissu de PME sous-traitantes qui forment l'ossature du secteur.
Le secteur a perdu plus de 50.000 emplois en un an sur un total d'environ 800.000, selon EY.
Outre la concurrence chinoise, l'automobile allemande souffre du coût de l'énergie en hausse depuis l'invasion russe de l'Ukraine, d'une demande mondiale en baisse et plus récemment des droits de douane américains de 15% imposés sur les voitures européennes.
Les exportations allemandes ont de nouveau reculé en août, a indiqué jeudi l'office Destatis. Cette baisse a été alimentée par la chute des ventes vers les États-Unis, premier partenaire commercial du pays.
- Enième sommet -
Alors que la coalition devrait demander plus de flexibilité à l'UE pour les constructeurs, Berlin veut prolonger l'exonération de la taxe fiscale des véhicules électriques de cinq an, au-delà de 2026.
Quant aux Verts allemands, ils n'ont de cesse de souligner que la mobilité électrique est la technologie d'avenir et qu'une prolongation des moteurs thermiques ne fera que creuser le retard de l'Allemagne sur la Chine.
Mais in fine les participants au sommet convoqué par M. Merz "discuteront beaucoup et décideront de peu, surtout parce que les décisions sont prises au niveau européen", observe Frank Schwope, spécialiste du secteur à l'université FHM de Cologne.
"Ce dont nous avons besoin en Allemagne, ce n'est pas d'un énième sommet industriel, mais d'un programme qui agit sur les coûts et la compétitivité du pays", commente pour sa part Ferdinand Dudenhöffer, expert du Centre de recherche automobile (CAR) de Bochum.
D'après une étude de ce centre parue mercredi, l'écart entre le prix des voitures électriques et thermiques n'a jamais été aussi faible, rendant selon lui injustifiée toute remise en cause de l'interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035.
W.Huber--VB