
-
Des experts nommés sous Trump sèment les doutes sur les vaccins contre le Covid-19
-
Ligue 1: Tessmann soulage Lyon
-
Argentine: Milei sur la défensive dénonce une "panique politique" visant ses réformes et le peso
-
Wall Street termine la semaine en hausse
-
Inquiétude et tensions parmi les éleveurs bovins face à un nouveau foyer de dermatose nodulaire
-
Le procès de militants du suicide assisté, tribune pour l'aide à mourir
-
Vidéo d'une femme violentée par la police à Marseille: le parquet ouvre une enquête
-
Affaire Kimmel : des humoristes américains dénoncent la "censure"
-
Les avions de l'Otan interceptent trois MIG-31 russes dans le ciel estonien
-
Le ballet des départs clandestins vers l'Angleterre, en dépit des expulsions
-
Trump évoque des "progrès" sur TikTok et annonce une rencontre avec Xi cet automne
-
Les Bourses européennes terminent la semaine à plat
-
Biathlon: sixième titre olympique pour Fourcade, 15 ans après Vancouver
-
Afghanistan: un couple de Britanniques âgés libéré par les talibans
-
L'armée israélienne va frapper Gaza-ville avec "une force sans précédent", appelle la population à évacuer
-
Mondiaux d'athlétisme: Lyles et Jefferson-Wooden règnent sur le 200 m
-
Wall Street poursuit sa course aux records
-
Le superviseur présumé de l'attentat antisémite de la rue des Rosiers arrêté en Cisjordanie par les Palestiniens
-
Retour dans les tours de Notre-Dame
-
Athlétisme: Noah Lyles, plus rapide que tous ses maux
-
L'Ukraine à la recherche de fonds étrangers pour sa "Silicon Valley" militaire
-
L'intersyndicale donne jusqu'à mercredi à Lecornu pour répondre "à leurs revendications"
-
Norvège: la princesse Mette-Marit en arrêt maladie
-
Dans l'est de l'Ukraine, une guerre de clocher à la portée politique
-
Les stars Tim Burton et Monica Bellucci annoncent leur séparation à l'AFP
-
Aide à la conduite: le chinois Xiaomi va corriger un défaut logiciel sur 110.000 véhicules
-
La coopération météo internationale, elle aussi chamboulée par Trump
-
Grâce à la science participative, un astéroïde suivi à la trace jusqu'à son impact
-
Recherche sur Alzheimer: quelques avancées et beaucoup de débats
-
Top 14: Tom Staniforth, le soldat "affamé" de Castres qui revient de loin
-
Cancers colorectaux chez les jeunes: le microbiote intestinal scruté à l'Institut Pasteur
-
Athlétisme: jusqu'où peut aller Sydney McLaughlin-Levrone sur 400 m ?
-
USA: à peine 20 ans, et déjà en procès contre la politique environnementale de Trump
-
Taïwan: le chef de l'agence spatiale appelle à accélérer le programme satellitaire
-
Aux Philippines, la corruption autour des digues "fantômes" fait des vagues
-
Latinos, ex-militaires, retraités... la police de l'immigration américaine recrute large
-
L'Europe confrontée au trafic d'armes à blanc converties pour être létales
-
Retrouver l'origine des adultes nés de PMA: un travail de limier
-
Le marché du crédit immobilier sous la menace de l'incertitude économique
-
Au Tchad, sur les traces du "Sahara vert" de l'Ennedi
-
Pic de chaleur sur la France, de plus en plus fréquent en septembre
-
Nucléaire iranien: le retour des sanctions de l'ONU entre les mains du Conseil de sécurité
-
Trump espère sceller vendredi le sort de TikTok avec Xi
-
Canada et Mexique veulent un accord commercial avec les Etats-Unis "plus équitable et plus efficace"
-
Les géants des médias cèdent aux pressions de Trump par calcul économique
-
De premières recommandations vaccinales pour les enfants chamboulées sous Trump
-
C1: Manchester City domine Naples (2-0), Haaland cinquantième rugissant
-
C1: Rashford et le Barça domptent la furia de Newcastle
-
Ligue des champions: City et le Barça assurent, Monaco coule à Bruges
-
Wall Street atteint de nouveaux records, poussée par la Fed

Argentine: Milei sur la défensive dénonce une "panique politique" visant ses réformes et le peso
Le président ultralibéral argentin Javier Milei a reconnu vendredi une passe délicate pour son gouvernement, en dénonçant une "panique politique" qui engendre selon lui une pression des marchés financiers sur la monnaie nationale, le peso, et fait grimper le risque pays.
Il y a "une panique politique qui s'empare du marché et génère une énorme désorganisation en termes de risque pays", bien que l'Argentine soit un des rares pays au monde sans déficit budgétaire, a estimé Javier Milei dans un discours à la Bourse du Commerce de Cordoba (nord), pointant du doigt "un comportement destructeur" de l'opposition péroniste (centre-gauche), qui, dit-il, lui met "des bâtons dans les roues".
La banque centrale argentine a dû intervenir cette semaine pour la première fois depuis cinq mois et la levée partielle du contrôle des changes en avril, pour défendre le peso, qui a dévissé ces derniers jours et débordé de la fourchette de flottement fixée par le gouvernement. Il a clôturé vendredi à 1.515 pesos argentins pour un dollar.
Le peso s'est déprécié de plus de 12% depuis début septembre, et la banque centrale a indiqué vendredi être une nouvelle fois intervenue sur les marchés financiers, vendant 678 millions de dollars de réserves pour défendre la monnaie.
Javier Milei traverse sa phase la plus épineuse depuis le début de sa présidence, en décembre 2023, après un net revers subi le 7 septembre lors d'une élection régionale importante, dans la province de Buenos Aires, qui était perçue comme test en vue des législatives de mi-mandat, le 26 octobre.
L'exécutif, qui n'a pas de majorité, a aussi essuyé des camouflets au Parlement.
Celui-ci a qui a annulé ces derniers mois plusieurs vétos que Javier Milei avait opposé à des textes portant sur des augmentations de financements sur le handicap, l'université, ou un hôpital pédiatrique emblématique.
Le scrutin d'octobre est d'autant plus crucial pour l'exécutif, qui espère élargir sa base parlementaire.
Dans le sillage de son revers électoral, M. Milei a adopté tout récemment un ton plus modéré qu'à l'accoutumée, et promis pour son budget 2026 des gestes - des hausses supérieures à l'inflation - sur les retraites, l'éducation et la santé, sévèrement définancées en 21 mois de sa présidence.
"Le pire est passé" concernant l'austérité budgétaire, a-t-il assuré en présentant son budget lundi. "L'effort que nous venons de fournir durant ces quelque 20 mois en vaut la peine, il faut continuer", a-t-il encore déclaré vendredi.
- La "moitié du chemin"? -
"Ce que nous demandons, c'est de ne pas baisser les bras. On sait que c'est difficile, qu'il reste du travail, mais nous avons déjà fait la moitié du chemin", a-t-il lancé, ajoutant que les prochains mois verront des réformes fiscales, du travail, et "beaucoup de dérèglementation économique".
Malgré ses assurances répétées de ne "pas dévier d'un millimètre" de son cap économique, les marchés financiers expriment une grande nervosité à l'égard de la troisième économie d'Amérique latine, et la faiblesse de ses réserves de change. Nervosité qui s'est traduite ces derniers jours par une forte pression sur le peso.
En raison du "comportement destructeur du +parti de l'Etat+ (terme par lequel il désigne l'opposition péroniste, ndlr), nous avons connu une forte volatilité, qui s'est traduite par une forte volatilité du taux de change", a concédé Javier Milei vendredi.
Mais "l'inflation se maintient autour de 1,5 à 2%" par mois a-t-il souligné, insistant sur son succès majeur depuis qu'il est arrivé au poivoir: avoir jugulé l'inflation chronique, qui dépassait 200% sur un an fin 2023, à 33,6% actuellement.
Ce, au prix d'une austérité budgétaire drastique et de réduction des dépenses publiques - "Le plus grand ajustement (budgétaire) de l'histoire de l'humanité", comme Javier Milei aime à le répéter -. Et d'une récession, se traduisant par une contraction de l'économie de -1,8% en 2024, dont l'Argentine peine à s'extirper durablement.
"Quelle est l'alternative? Dépenser pour générer de l'hyperinflation?", a demandé M. Milei à Cordoba, où il devait tenir en soirée un meeting de campagne en vue des législatives d'octobre.
Le gouvernement mise pour 2025 sur une croissance un peu supérieure à 5%, puis 5% de nouveau en 2026.
T.Egger--VB