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Les Britanniques renouent avec une bénédiction païenne des pommiers, le "wassailing"
"Cidre pour tout le monde!" Dans un verger au Pays de Galles, des centaines de personnes sont rassemblées pour porter un toast à la santé des pommiers, selon une tradition ancestrale qui connaît un regain de popularité.
Du cidre chaud est distribué aux participants, réunis au pied d'un château. Une dizaine de silhouettes portant des masques créés à partir de crânes de chevaux se balancent au son d'une musique folklorique.
Cette fête païenne du "wassailing", censée éloigner les mauvais esprits des vergers et assurer une récolte abondante de fruits, est célébrée pendant les mois de janvier et février. Le rituel consiste à chanter, boire, taper sur des casseroles et suspendre des tranches de pain grillé aux branches des arbres.
"C'est une célébration de la vie, de la nature et de la communauté", s'enthousiasme Richard Worrin, danseur folklorique amateur qui a participé à l'organisation du rassemblement de cette année dans la ville galloise de Chepstow.
Une activité à des années lumières de son quotidien de policier spécialisé dans les homicides. "Il faut un antidote", s'amuse-t-il.
Le "wassailing" est l'occasion de se réunir et s'amuser au creux de l'hiver: "J'adore l'ambiance, on boit, on rencontre des gens et on rit. C'est aussi simple que ça", explique-t-il à l'AFP.
- "Trop-plein de technologie" -
Le mot wassail vient du vieil anglais "waes hae" qui signifie "bonne santé!".
Cette tradition, observée dans les régions productrices de cidre, a été éclipsée lorsque les classes moyennes urbaines à la fin du XIXe siècle ont commencé à célébrer Noël.
Et elle connaît désormais un retour en grâce, notamment auprès d'un public lassé des réseaux sociaux, selon ses adeptes.
"Nous manquons fondamentalement de lien avec nos ancêtres et avec la terre. Il y a un trop-plein de technologie aujourd'hui", estime Kerry Milburn, analyste informatique de 32 ans originaire de Swansea, au Pays de Galles.
Catherine Perry, une radiologue de 46 ans de Glastonbury (sud-ouest de l'Angleterre), attribue la renaissance de cette tradition à une envie "de connexion plus profonde avec la nature" et à une "peur de l'intelligence artificielle".
Cette année, plus de 70 "wassails" ont été répertoriés par le site spécialisé Tradfolk.co. Et "des dizaines d'autres se déroulent à travers le pays", selon James Merryclough, rédacteur en chef du site.
Et même les zones urbaines sans tradition cidricole s'y mettent: huit célébrations ont été organisés à Londres en janvier et février cette année.
- "Prendre soin de la terre" -
A Hackney, quartier branché de l'est londonien, les festivités ont rassemblé une centaine de personnes dans un petit verger communautaire au milieu des bâtiments industriels.
Cordelia Roberts, biologiste marine de 29 ans, avait participé à des wassails lorsqu'elle vivait à Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre. Elle est ravie de les trouver également dans la capitale.
"Je suis une scientifique, donc je suis très sensible au fait de prendre soin de la terre, au cycle de la vie", explique-t-elle.
L'événement, qui ne rassemblait qu'une vingtaine de personnes lors de son lancement il y a quatorze ans, "prend de l'ampleur", constate la co-organisatrice Annie Moreton.
Même tendance à Chepstow: après des débuts discrets en 2010, le wassail est devenu un événement familial d'une journée, avec ses danses et ses rituels traditionnels.
Dan de la Bedoyere, 47 ans, employé dans le secteur informatique à Glastonbury, est ravi de voir les traditions païennes qu'il "aime honorer" revenir au goût du jour.
"Ce qui est génial avec les traditions folkloriques, quand on peut les faire revivre et leur donner une touche de modernité, c'est qu'elles sont très amusantes", conclut-il.
A.Kunz--VB