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Après le pétrole, l'Angola veut amorcer la pompe à touristes
Lorsque Feliesiano Muteca a dompté ses premières vagues sur sa planche de surf il y a une dizaine d'années, il avait la plage de Cabo Ledo, en Angola, quasiment pour lui tout seul.
A présent, cette plage de sable fin encadrée de falaises majestueuses, à 125 km au sud de la capitale Luanda, est devenue une destination prisée de surfers étrangers en quête de nouvelles vagues.
Le pays lusophone d'Afrique australe est l'un des principaux producteurs de pétrole du continent. Mais le gouvernement, échaudé par l'exposition de son économie aux variations des cours du brut, tente de faire revenir les touristes étrangers via des facilités d'obtention de visa et des campagnes de promotion des plus beaux sites du pays.
Cabo Ledo est l'un de ces joyaux, où Feliesiano peut désormais vivre de sa passion, lui qui donne des cours de surf aux touristes.
"Nous sommes deux à donner des leçons de surf", explique celui qui a fait ses débuts à 10 ans, sur une planche qu'il empruntait à qui voulait bien lui prêter.
Non loin, un lodge a installé son bar de plage et quelques chalets en contre-haut, avec vue imprenable sur l'océan Atlantique.
Un groupe de touristes allemands y profite de la brise et d'une ombre bienvenue, en attendant de retourner surfer. La même société, Carpe Diem, possède un complexe plus imposant un peu plus au nord sur la côte.
Certains sites touristiques des environs, comme les falaises dentelées de Miradouro da Lua, n'étaient accessibles il y a encore quelques années que par une petite piste poussiéreuse.
Les visiteurs peuvent à présent admirer les falaises depuis un bar à cocktails. Des cadres en bois plantés dans le sol leur indiquent même les meilleurs angles pour photographier le site.
- Croisières et gastronomie -
Au sortir de plus de 25 ans de guerre civile en 2002, le pays - deux fois plus grand que la France métropolitaine - est exsangue. Mais il connaît rapidement un boom pétrolier.
Cet afflux de pétro-dollars s'accompagne d'un pic de revenus touristiques à 1,6 milliard de dollars en 2014, principalement alimentés par de riches étrangers venant pour certains profiter de la baie de Luanda depuis leurs yachts et dépensant sans compter lors de fastueuses fêtes sur la plage.
Le pétrole coule à flots, l'argent aussi et le kwanza, la monnaie nationale, s'échange alors à 100 pour un dollar.
Mais le pays est durement touché les années suivantes par la baisse des cours du pétrole puis par le poids du service de sa dette. Il faut désormais 900 kwanza pour un dollar et le tourisme n'a généré en 2024 que 14,8 millions de dollars de revenus.
Cela a conduit le gouvernement à adopter une nouvelle stratégie pour le secteur: les ressortissants de dizaines de pays bénéficient d'une gratuité du visa d'entrée.
Et les soldats qui patrouillaient dans l'aéroport international ont laissé la place à de jeunes et souriants ambassadeurs touristiques arborant sur leur T-shirt le message: "Puis-je vous aider?"
Le yacht club demeure fréquenté mais Luanda est devenue aussi une escale régulière de grand bateaux de croisière reliant le Cap en Afrique du Sud au Sénégal ou à l'Europe.
Le journaliste et écrivain Claudio Silva, né à Luanda, a co-organisé en juin une semaine de découverte gastronomique pour des passionnés étrangers: au programme, visite de nouveaux vignobles, exploration de la cuisine pré-coloniale, le tout avec le concours d'un chef angolais reconnu.
"Ce genre de circuits gastronomiques en immersion (...) nous permet de raconter nos propres histoires, à travers la nourriture et la culture, à la fois en ville et en milieu rural, un voyage conçu autour des expériences des gens qui vivent sur place", explique-t-il.
La société sud-africaine de trains de luxe Rovos Rail a ajouté le port angolais de Lobito à son catalogue, permettant à ses clients fortunés de rallier Dar es Salaam et l'océan Indien, en 15 jours, à bord d'un cinq étoiles ambulant.
Le gouvernement mise également sur les safaris. La faune sauvage du pays a été décimée durant la guerre civile (1975-2002) mais les autorités s'efforcent de repeupler certains parc naturels, selon Pedro Monterroso, de l'ONG African Parks, installée à Johannesburg.
L'ONG, présente dans plus de 10 pays du continent, s'est vue confiée par l'Angola la gestion du parc national d'Iona, à la frontière avec la Namibie.
"L'ambition (du gouvernement), c'est de devenir la Namibie ou le Botswana dans 10 ou 15 ans", décrypte M. Monterroso, en référence aux deux pays voisins qui attirent chaque année des dizaines de milliers de touristes dans leurs réserves naturelles.
P.Staeheli--VB