
-
Israël et le Hamas annoncent un accord de cessez-le-feu à Gaza sous l'égide de Trump
-
Au Congrès mondial de l'UICN, une "nouvelle liste rouge" d'animaux menacés
-
Nobel de littérature 2025: vers un retour à une plume occidentale?
-
Un suspect arrêté dans l'enquête sur les incendies meurtriers de janvier à Los Angeles
-
Accord Israël-Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza sous l'égide de Trump
-
Fragilisée, Ursula von der Leyen face au vote des eurodéputés
-
Allemagne: Merz réunit une industrie automobile en crise
-
Robert Badinter, combattant pour l'abolition universelle de la peine de mort, va entrer au Panthéon
-
Gouvernement: l'issue de la crise entre les mains de Macron
-
Cédric Jubillar face aux accusations de ses anciennes compagnes
-
Viols de Mazan: l'heure du verdict pour l'unique accusé en appel
-
Accord Israël-Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza
-
Accord de principe Israël-Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza
-
Argentine: décès à 69 ans de Russo, l'entraîneur de Boca Juniors
-
Ligue des champions féminine: le PSG corrigé à Wolfsburg (4-0)
-
Lecornu écarte la dissolution, Macron promet un Premier ministre d'ici vendredi soir
-
Wall Street poursuit son ascension sans crainte
-
"Ma mission est terminée": ce qu'il faut retenir de l'interview de Lecornu
-
"Je ne suis pas encore morte !", rassure Dolly Parton
-
Le trafic aérien aux Etats-Unis touché par le blocage budgétaire
-
Foot: l’Egypte qualifiée pour la Coupe du monde 2026
-
Inculpé sur instruction de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi insiste sur le nécessaire soutien à la science
-
La "lutte quotidienne pour la survie" des enfants d'Haïti
-
Paris clôture haut dans le vert, non loin de son record
-
Covid: pas d'impact sur le système de soins, selon Santé publique France
-
Chikungunya: la hausse des cas continue à un rythme régulier en métropole
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi insiste sur le besoin de soutenir la science
-
Grippe: la Haute autorité de santé va se prononcer sur l'obligation vaccinale des personnels de santé
-
Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte
-
Equateur : le président indemne après une attaque visant son cortège
-
Bretagne: une association alerte sur la pollution des plages en hiver
-
Inculpé sous la pression de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
L'exploitant du BHV lâché par la Banque des territoires après le scandale Shein
-
La Bourse de Paris évolue en hausse en dépit de la crise politique
-
Le Parlement européen dit non au "steak végétal"
-
Comment le Nobel de la paix est devenu une obsession de Trump
-
Charlie Dalin, un exemple équilibré pour les malades du cancer
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Les stars du tennis souffrent, s'effondrent et abandonnent sous la chaleur "brutale" en Chine
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi rend hommage à la "force" de la science
-
Madagascar: la Gen Z ignore le président et appelle à la grève générale
-
Typhon Matmo: des crues record dans le nord du Vietnam font au moins huit morts
-
Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"
-
Pénurie de carburant au Mali après un mois de blocus jihadiste
-
Top 14: Esteban Capilla, l'ovni bayonnais à la porte des Bleus
-
Les femmes présentent un risque génétique plus élevé de dépression, selon une étude
-
Le PS exige des garanties sur la suspension de la réforme des retraites au coeur des ultimes négociations
-
Arrivée de Shein au BHV: la Banque des territoires dénonce "une rupture de confiance" et renonce au rachat des murs
-
Ecatepec, ville mexicaine entre peur et soif de justice face à l'extorsion

Le Portugal célèbre le 50e anniversaire de la Révolution des Œillets
Un défilé militaire, une manifestation populaire et une série de discours officiels marqueront jeudi au Portugal les commémorations du cinquantenaire de la Révolution des Œillets, qui a ouvert la voie à la démocratie dans le pays et à l'indépendance de ses colonies en Afrique.
"La motivation principale était de régler le problème de la guerre coloniale" qui durait depuis 13 ans en Angola, et presque autant au Mozambique et en Guinée-Bissau, rappelle à l'AFP le colonel à la retraite Vasco Lourenço, président de l'Association 25 avril héritière du "mouvement des capitaines" qui a organisé le soulèvement.
Ces jeunes sous-officiers ont mis presque un an à monter cette "conspiration" et à réaliser "un coup d'Etat visant à ouvrir la voie à la liberté, mettre fin à la guerre et construire la démocratie au Portugal", ajoute-t-il.
Ce 25 avril 1974, le régime autoritaire le plus ancien d'Europe occidentale s'est effondré en quelques heures, pratiquement sans effusion de sang, grâce au soutien immédiat d'une population en liesse.
Lorsqu'une fête prévue dans un restaurant a été annulée, une des serveuses a emporté les œillets rouges qui devaient servir à décorer la salle et les a distribué aux passants, puis aux soldats qui, pour certains, les plantent dans le canon de leur fusil.
- "Héroïsme" -
"Ce seront surtout les images prises ce jour là qui vont transformer l'œillet rouge en symbole de la Révolution du 25 avril et qui finira par donner une vision romantique, poétique à un acte qui tenait beaucoup de l'héroïsme, même si cette révolution a été particulièrement pacifique", explique l'historienne Maria Inacia Rezola, en charge du vaste programme de commémorations.
Point d'orgue de centaines d'initiatives institutionnelles et culturelles étalées sur plusieurs semaines, la journée de jeudi débutera par un défilé militaire comprenant des véhicules blindés de l'époque, restaurés pour l'occasion.
En fin de journée, le président Marcelo Rebelo de Sousa recevra ses homologues des pays africains devenus indépendants après la Révolution: l'Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Cap-vert et Sao Tomé et Principe.
Et, comme chaque année, les principaux responsables politiques du pays prendront la parole lors d'une "session solennelle" prévue dans la matinée au Parlement. Dans l'après-midi, des milliers de personnes sont attendues pour le traditionnel défilé populaire dans le centre de Lisbonne.
Au-delà du fait qu'il s'agit du 50e anniversaire de la Révolution, le contexte politique actuel, marqué par une percée de l'extrême droite aux législatives du mois dernier, pourrait augmenter la participation à cette manifestation.
- "Populisme" -
"Je pensais que 48 ans de dictature auraient protégé le pays contre cette vague de populisme et de mouvements radicaux d'extrême droite, mais la réalité s'est avérée différente", note l'historienne Maria Inacia Rezola.
Le régime qui a été renversé en 1974 est né d'une dictature militaire instaurée en 1926. Après avoir été nommé ministre des Finances, l'économiste Antonio Salazar a pris la tête du gouvernement entre 1932 et 1968, pour être ensuite remplacé par le professeur de droit Marcelo Caetano.
Pendant ces années de plomb marquées par le slogan de Salazar - "Dieu, patrie, famille" -, le Portugal est resté "un pays pauvre, arriéré, analphabète et isolé du reste du monde", note Mme Rezola.
Après des mois de tension qui auraient pu dégénérer en guerre civile entre les forces pro-communistes et les courants favorables à une démocratie libérale, la période révolutionnaire s'est refermée le 25 novembre 1975 avec une intervention militaire du général Antonio Ramalho Eanes, qui devient l'année suivante le premier président démocratiquement élu du Portugal.
Autre personnage clé de l'époque, le socialiste Mario Soares remporte les premières élections libres au suffrage universel, organisées le 25 avril 1975 pour former l’assemblée constituante qui a rédigé l'actuelle loi fondamentale du pays.
H.Gerber--VB