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Tour de France: la gloire pour Arensman, la déprime pour Evenepoel
Dans le brouillard des Pyrénées, Thymen Arensman a pris toute la lumière samedi à Superbagnères en décrochant la 14e étape du Tour de France que Remco Evenepoel a abandonné en larmes.
La météo avait tourné au maussade pour cette troisième journée pyrénéenne, une étape gargantuesque à quatre cols, mais la pluie et la brume n'empêcheront jamais le Tour de France d'être cet astre qui irradie la planète cyclisme comme est venu l'illustrer Arensman.
A 25 ans, le grimpeur néerlandais est tout sauf un inconnu dans le peloton et même un coureur de classement général très solide – deux fois sixième du Giro, une fois cinquième de la Vuelta.
Mais tout cela ne pèse pas bien lourd face à une victoire d'étape sur le Tour de France qui fait basculer le destin des coureurs.
"J'ai déjà couru pas mal de fois le Giro et la Vuelta, avec plusieurs belles places au classement général, mais encore jamais le Tour de France. C'est autre chose, c'est la plus grande course du monde. Gagner ici, c'est juste fou", a dit le coureur d'Ineos qui s'est longuement pris la tête entre les mains au moment de franchir la ligne avec plus d'une minute d'avance sur le duo Pogacar-Vingegaard.
"Faire deuxième au Mont-Dore était déjà fabuleux, là c'est incroyable si on considère aussi la manière avec laquelle j'ai gagné", au bout d'un superbe raid solitaire de 37 km, a-t-il ajouté.
Présent dans un contre, le Néerlandais est d'abord revenu sur un premier groupe où figurait Lenny Martinez qui avait passé le Tourmalet et l'Aspin seul en tête pour grappiller des points précieux pour le maillot à pois.
- Pogacar en "contrôle" -
Arensman s'est ensuite envolé dans le col de Peyresourde pour aller chercher la gloire à Superbagnères et apporter à son équipe Ineos son premier succès dans le Tour depuis celui de Carlos Rodriguez à Morzine en 2023.
Derrière, Pogacar a fait rouler son équipe UAE avec un tempo soutenu. Mais il n'est lui-même pas passé à l'attaque, alors qu'il aurait sans doute pu gagner l'étape s'il l'avait voulu.
L'ambition était de "rester en jaune et contrôler l'étape. Si on avait eu l'opportunité de gagner on l'aurait fait mais sans pression non plus de jouer la gagne, a expliqué son coéquipier Pavel Sivakov.
Le champion du monde s'est contenté de répondre facilement aux deux attaques assez franches de Jonas Vingegaard. Et dans les derniers mètres, il a fait parler ses qualités de puncheur pour écrabouiller le Danois au sprint et empocher quelques secondes supplémentaires au général où il possède désormais 4:13 d'avance.
En chemin, le Slovène s'est surtout appliqué à ne pas partir à la faute dans la descente du Tourmalet où "on ne voyait pas à vingt mètres".
Remco Evenepoel était alors déjà dans la voiture de son équipe Soudal Quick-Step après avoir mis pied à terre dès le pied du géant pyrénéen, la première difficulté du jour, où il avait déjà sombré lors du Tour d'Espagne en 2023.
- Evenepoel en panne -
"Il n'est pas lui-même, on sent que quelque chose ne va pas, peut-être qu'il va tomber malade dans quelques jours", a expliqué son directeur sportif Tom Steels, estimant qu'il était "plus sage d'arrêter".
"Il s'agit de ne pas hypothéquer la fin de sa saison. Il a encore des objectifs cette année, il veut être champion du monde" en septembre au Rwanda.
Il n'empêche que c'est une énorme déception pour le double champion olympique qui avait cravaché pour retrouver son niveau après son grave accident cet hiver.
Vainqueur du contre-la-montre à Caen, le Belge, conscient qu'il aurait du mal à rivaliser avec Vingegaard et encore plus avec Pogacar, visait la troisième place du podium, comme l'année dernière.
Mais les trois journées dans les Pyrénées auront été un cauchemar et mettent une nouvelle fois en question ses capacités en haute montagne.
Cinquième de l'étape, l'Allemand Florian Lipowitz, qui confirme son potentiel jour après jour, en profite pour monter sur le podium, à près de huit minutes du maillot jaune.
Kevin Vauquelin, dixième de l'étape, est lui aussi toujours dans le coup. Le Français, qui remonte au cinquième rang du général, a tenu à rendre hommage à ses coéquipier d'Arkéa-B&B Hotels qui réussissent un Tour de France magnifique au moment où leur équipe risque de disparaître, faute de sponsors.
"Je ne pense qu'à eux quand je suis en train de m'arracher dans le dernier kilomètre, a-t-il raconté. C'est un cercle vertueux, on se tire tous vers le haut. On n'aurait jamais parié ça avant de venir."
T.Germann--VB