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Charles III annonce la "bonne nouvelle" d'un allègement de son traitement contre le cancer
Près de deux ans après la révélation de son cancer, le roi Charles III a annoncé vendredi une "bonne nouvelle" dans sa lutte contre la maladie, qui lui permettra de suivre "un programme de traitement réduit" en 2026, dans un message télévisé pré-enregistré.
Le message de six minutes, enregistré fin novembre, a été diffusé dans le cadre d'une émission de la télévision publique Channel 4 visant à encourager la prévention du cancer et à collecter des dons pour la recherche.
"Ce tournant est à la fois une bénédiction personnelle et l'illustration des avancées remarquables réalisées dans le traitement du cancer ces dernières années. Une illustration qui j'espère donnera du courage aux 50% d'entre nous qui seront diagnostiqués avec cette maladie à un moment de notre vie", a souligné le souverain de 77 ans.
Il a aussi encouragé les Britanniques à faire les tests de dépistage le plus tôt possible, pour se donner toutes les chances de guérison.
Charles III s'est dit "profondément troublé" d'apprendre qu'"au moins neuf millions de personnes dans notre pays ne font pas les tests de dépistage qui leur sont proposés".
"C'est au moins neuf millions d'occasions ratées d'obtenir un diagnostic précoce", a-t-il ajouté. "Un dépistage sauve des vies, tout simplement", a-t-il insisté.
Le Premier ministre Keir Starmer s'est félicité sur X de ce "puissant message" de celui qui arrivé sur le trône en septembre 2022.
"Je sais que je parle pour le pays tout entier en disant que je suis heureux que son traitement contre le cancer soit réduit l'an prochain", a estimé M. Starmer.
- Fin d'un tabou
Le roi, qui avait annoncé le 5 février 2024 qu'il souffrait d'un cancer sans en révéler la nature, n'a cependant pas donné plus d'indications vendredi à ce sujet.
Dans son message, il a cité à deux reprises le cancer de l'intestin mais des sources royales ont souligné qu'il ne fallait y voir aucun "lien personnel" avec sa maladie.
L'annonce début 2024 par le palais de la détection du cancer de Charles, à l'occasion d'une intervention liée à une hypertrophie de la prostate, avait mis fin à un tabou : historiquement, les monarques restaient muets sur leur état de santé.
Le mois suivant, la princesse Kate avait elle aussi annoncé être atteinte d'un cancer, sans là encore en préciser la nature. En janvier 2025, elle faisait savoir qu'elle était en rémission.
Pour Charles, le palais avait précisé en février 2024 qu'il avait entamé "un programme de traitements réguliers", pendant lequel il renoncerait aux évènements publics mais continuerait à travailler chez lui.
Deux mois plus tard, en avril 2024, il renouait avec les sorties, en se rendant dans un centre londonien de traitement du cancer, accompagné de la reine Camilla. Dans un échange avec une patiente, il avait évoqué le "choc" qu'avait été pour lui l'annonce du diagnostic.
Ses médecins s'étaient dit alors "très encouragés par ses progrès".
- "Je tiens le bon bout"
En mars 2025, le roi avait été brièvement admis à l'hôpital après avoir ressenti des "effets secondaires" de son traitement contre le cancer. Un épisode qualifié à l'époque de "petit accroc" par une source royale.
Et en mai, à l'occasion d'une sortie à Bradford, Charles, interrogé par une fleuriste sur sa santé, avait répondu d'un pouce levé, commentant : "J'aimerais croire que je tiens le bon bout".
Ces derniers mois, Charles a enchaîné les cérémonies - recevant en particulier Donald Trump pour une visite d'Etat - et les déplacements, surtout au Royaume-Uni mais aussi au Canada en mai ou au Vatican en octobre, pour une prière historique avec le pape Léon XIV.
Lui qui a été le plus vieux à accéder au trône britannique, à l'âge de 73 ans, semble déterminé à communiquer sur son expérience face à la maladie, et à remercier à chaque occasion le personnel médical.
Un diagnostic de cancer est "impressionnant et parfois effrayant", écrivait-il en avril dans une lettre de remerciements aux organisations caritatives britanniques.
Vendredi, il a répété qu'un tel diagnostic pouvait être "accablant".
T.Egger--VB