
-
Bas-Rhin: un mineur de 14 ans interpellé après l'agression d'une enseignante
-
Au Groenland, la Première ministre danoise demande pardon aux victimes de la contraception forcée
-
Mondiaux de cyclisme: la France échoue à cinq secondes d'un premier sacre en relais mixte
-
Listériose de l'été 2025: bactérie identifiée dès 2024 à la fromagerie Chavegrand
-
Des dizaines de morts dans l'offensive israélienne à Gaza
-
Le typhon Ragasa s'abat sur le sud de la Chine, après avoir fait 14 morts à Taïwan
-
Biathlon: Julia Simon renvoyée devant le tribunal pour vol et escroquerie (parquet)
-
Tous les éléments "ramènent" à Cédric Jubillar, estime le directeur d'enquête à son procès
-
Typhon Ragasa : la rupture d'une digue fait au moins 14 morts à Taïwan (nouveau bilan)
-
Flottille Gaza: ONU et UE condamnent les "attaques", l'Italie envoie une frégate
-
Listériose: bactérie identifiée dès 2024 à la fromagerie Chavegrand, selon le parquet de Paris
-
Wall Street en petite hausse, tente un rebond
-
Bas-Rhin: un mineur de 14 ans interpellé après une agression contre une enseignante
-
Cisjordanie: deux Palestiniens tués, selon l'Autorité palestinienne
-
Mondial féminin de rugby: derrière le succès, une dynamique à consolider
-
Eaux Perrier: l'UFC-Que Choisir demande la suspension de la commercialisation, Nestlé Waters se défend
-
Indésirables en Afghanistan et au Pakistan, elles s'accrochent à leur guitare
-
Foot: après deux ans de travaux, le Camp Nou de Barcelone toujours inutilisable
-
Au procès Jubillar, l'ampleur des recherches étalée à la barre
-
Malawi: le président Chakwera reconnaît sa défaite à la présidentielle
-
Flottille Gaza: l'Italie envoie une frégate militaire après des "attaques de drones"
-
Devant la maison de Claudia Cardinale, le souvenir d'une "grande dame"
-
A Milan, les classiques d'Armani côtoient des chefs-d'oeuvre de la Renaissance
-
Au Pakistan sous la mousson, pour les journaliers, le danger ou le chômage technique
-
Gabriel Zucman, dans l'arène politique malgré lui
-
Mondiaux de cyclisme: premiers coups de pédale au Rwanda pour Alaphilippe
-
Un couple britannique détenu en Iran doit comparaître samedi devant un tribunal (famille)
-
Mondiaux de cyclisme: "des bons, au Rwanda, on en croise à tous les carrefours" (sélectionneur)
-
La Russie dit que l'Ukraine ne peut pas regagner du terrain
-
Sida: des génériques d'un traitement préventif injectable à 40 dollars par an dès 2027
-
TotalEnergies désigné pour construire un parc éolien géant en mer au large de la Normandie
-
IA: le chinois Alibaba et l'américain Nvidia s'allient dans la technologie
-
Le typhon Ragasa s'abat sur le sud de la Chine, après avoir fait 15 morts à Taïwan
-
Enseignante agressée dans le Bas-Rhin: un adolescent de 14 ans interpellé
-
Erythrée: RSF demande la libération de quatre journalistes emprisonnés depuis 24 ans
-
Espagne: la perspective d'un procès se rapproche pour l'épouse du Premier ministre
-
L'UFC-Que Choisir demande la suspension de la commercialisation d'eaux Perrier
-
La Russie dément être un "tigre de papier", entend poursuivre le conflit en Ukraine
-
Dans les mines d'Asie centrale, course mondiale aux métaux rares
-
Le typhon Ragasa fait 15 morts à Taïwan, le sud de la Chine en alerte
-
En Iran, les tapis persans à l'épreuve des sanctions
-
Australie: le diffuseur ABC de nouveau condamné après le licenciement d'une journaliste pour un post sur Gaza
-
L'UFC-Que Choisir demande l'arrêt de la commercialisation d'eaux Perrier
-
Los Angeles infestée de maisons toxiques, des mois après les incendies
-
Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs en Australie: 16 autres sites menacés
-
Le typhon Ragasa fait 14 morts à Taïwan, le sud de la Chine en alerte
-
Typhon Ragasa: la rupture d'une digue fait au moins 14 morts à Taïwan
-
Jimmy Kimmel fait son retour à la télévision, Trump menace ABC
-
Aux Seychelles, présidentielle à suspense sur fond d'inquiétudes environnementales
-
La flottille pour Gaza se dit ciblée par une nouvelle attaque en mer

Au Groenland, la Première ministre danoise demande pardon aux victimes de la contraception forcée
"Au nom du Danemark, pardon": la Première ministre danoise Mette Frederiksen a présenté ses excuses mercredi à Nuuk devant plusieurs dizaines de femmes victimes de contraception forcée au Groenland.
La campagne orchestrée par le Danemark sur l'immense île arctique pendant plus de trois décennies a meurtri dans leur chair plusieurs milliers d'adolescentes et de femmes, les rendant parfois stériles.
Nombre de ces victimes, habillées en noir, ont essuyé une larme au cours de la cérémonie organisée ce mercredi dans la maison de la culture de Nuuk, écoutant en silence la cheffe du gouvernement danois.
"Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule chose à vous dire : pardon pour l'injustice qui vous a été faite parce que vous étiez Groenlandais. Pardon pour ce qui vous a été pris et pour la douleur que cela vous a causée, au nom du Danemark. Pardon", a dit Mme Frederiksen.
L'une de ces victimes, Kirstine Berthelsen, 66 ans, a dit à l'AFP que cette cérémonie allait lui permettre "d'avancer dans (sa) vie sans que la haine, la colère et la négativité ne (la) rongent de l'intérieur".
Venue du Danemark pour l'occasion, elle se dit présente pour "des raisons égoïstes : voir et entendre les excuses pour deux grossesses extra-utérines, de longs séjours à l'hôpital, des opérations chirurgicales et l'ablation d'une trompe de Fallope", raconte-t-elle sans fard.
La campagne, commencée à la fin des années 1960 visait à réduire le taux de natalité au Groenland.
Fin 1970, au moins 4.070 femmes, soit une femme groenlandaise sur deux en âge de procréer, avaient reçu un stérilet, selon une enquête présentée début septembre. L'acte était majoritairement réalisé sans consentement préalable, même quand il s'agissait de mineures.
-"Nous n'acceptons pas"-
Intervenant avant la cheffe du gouvernement danois, le Premier ministre groenlandais a pris ses distances avec les mots de Mme Frederiksen.
"Ces excuses ne signifient pas que nous acceptons ce qui s'est passé. Nous sommes ici aujourd'hui parce que nous n'acceptons pas ce qui s'est passé", a dit Jens Frederik Nielsen.
Fin août, la Première ministre danoise a présenté, dans un communiqué, ses excuses aux victimes, accédant à une demande formulée par ces femmes depuis plusieurs années.
Lundi, elle a annoncé la création d'un "fonds de réconciliation" pour les indemniser, ainsi que d'autres Groenlandais discriminés en raison de leur origine dans d'autres affaires.
"C'est une très bonne nouvelle car mes clientes ne se satisfont pas d'une simple excuse", a affirmé à l'AFP Mads Pramming, avocat de quelque 150 des victimes qui poursuivent l'Etat danois pour violation de leurs droits humains et demandent réparation.
"Le timing est bon, elle n'aurait pas été bien accueillie si elle n'avait rien proposé en avance", a-t-il ajouté.
- "Pression extérieure" -
Entre Nuuk et Copenhague, les pierres d'achoppement sont légion, en particulier les adoptions forcées ou le placement forcé d'enfants groenlandais au Danemark.
Le gouvernement danois cherche à apaiser les tensions à l'heure où le Groenland est convoité par les Etats-Unis de Donald Trump.
"C'est la pression de l'extérieur, particulièrement des Etats-Unis, qui oblige le Danemark à accroître ses efforts", a estimé la députée Aaja Chemnitz qui représente le Groenland au parlement danois. "Ca fait dix ans que je suis députée et je n'avais jamais vu autant d'efforts avant".
Mette Frederiksen a rompu avec la tradition de ses prédécesseurs qui assuraient que le Danemark n'avait pas de raison de s'excuser.
"Par le passé, les Premiers ministres danois ont toujours été extrêmement réticents à reconnaître les injustices commises au Groenland", rappelle l'historienne Astrid Andersen, chercheuse auprès de l'Institut danois des études internationales.
Sur le dossier "anticonception", tel qu'il est baptisé au Groenland, c'est la prise de parole d'une victime puis une série de podcasts en 2022 qui ont révélé au grand public l'existence de cette campagne de contraception, oubliée des pouvoirs publics et refoulée par les victimes.
Une autre enquête, sur les implications juridiques de cette campagne, est en cours. Son rapport, qui doit se pencher sur le fait de savoir si le Danemark a ou non commis un "génocide", doit être publié au printemps 2026.
T.Egger--VB