
-
Mexique: l'ouragan Erick "extrêmement dangereux" se renforce en catégorie 4
-
Mondial des clubs: John Textor, l'apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes
-
Explosion d'une mégafusée Starship de SpaceX lors d'un test au Texas, pas de blessés, selon les autorités locales
-
Thaïlande: sur un siège éjectable, la Première ministre présente ses excuses
-
Thaïlande: Paetongtarn, Première ministre héritière du clan Shinawatra
-
Explosion d'une mégafusée Starship de SpaceX lors d'un test au Texas, pas de blessés (autorités locales)
-
Changement climatique: un dizaine d'indicateurs dans le rouge, alertent des scientifiques de référence
-
L'économie du sport, un "potentiel énorme" qui reste encore à structurer
-
La Fed maintient ses taux, Trump dénigre son président Jerome Powell
-
Mondial des clubs: le PSG veut enchaîner contre le Botafogo de John Textor
-
Les lieux rafraîchis, premiers et derniers refuges face aux canicules extrêmes
-
NBA: les Lakers vont être vendus pour un montant record de 10 milliards de dollars (ESPN)
-
Septième nuit de frappes entre Israël et l'Iran, Trump n'exclut pas une intervention américaine
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi fête ses 80 ans coupée du monde
-
Les eurodéputés se penchent sur le bien-être des chats et des chiens
-
Septième nuit de frappes sur l'Iran, Trump n'exclut pas une intervention américaine
-
Nippon Steel finalise son rachat de US Steel, sous étroit contrôle du gouvernement américain
-
Un trafic d'espèces protégées d'oiseaux au cœur d'un procès inédit
-
Vendanges en Champagne: un procès pour traite d'êtres humains s'ouvre à Châlons-en-Champagne
-
Poutine affirme que le réarmement de l'Otan n'est pas une "menace" pour la Russie
-
Le non-consentement bientôt intégré à la définition pénale du viol
-
Mondial des clubs: piètre entame pour le Real Madrid, tenu en échec par Al Hilal
-
Les Etats-Unis approuvent un traitement préventif très prometteur contre le VIH
-
Wall Street sans impulsion après la Fed
-
"Nous reviendrons" promet Cristina Kirchner assignée à résidence, à ses soutiens mobilisés en masse à Buenos Aires
-
Natation: troisième titre pour Grousset aux Championnats de France
-
Salon du Bourget: l'aviation de demain cherche toujours à s'alléger
-
Les députés approuvent une relance massive du nucléaire
-
A Buenos Aires, massive mobilisation autour de Kirchner, désormais détenue chez elle
-
Essais nucléaires: un pardon de la France permettra à la Polynésie de "récupérer son histoire", plaide la commission d'enquête
-
Mondiaux de judo: Fanny-Estelle Posvite à court de solutions
-
Sites porno: l'État va contester la suspension de l'arrêté sur la vérification de l'âge
-
De Téhéran à Toronto par la Turquie : une Iranienne fuit la guerre
-
Basket/Euro: pour leurs débuts, les Bleues ont eu chaud face aux Turques
-
La Bourse de Paris prudente, entre conflit au Moyen-Orient et Fed
-
Tentatives de suicide, automutilations: "hausse massive" des hospitalisations d'adolescentes et de jeunes femmes
-
Face aux canicules, comment l'eau froide de la Seine rafraîchit Paris
-
Ali Khamenei affirme que l'Iran ne se rendra jamais
-
Droits de douane: l'incertitude fait tâche d'huile dans le monde de l'art
-
Foot - La championne du monde Carmona arrive au PSG pour sortir de sa "zone de confort"
-
Vague de chaleur attendue sur la France avec un pic prévu samedi
-
Wall Street atone avant la décision de la Fed
-
Fin de vie: opération déminage de Vautrin à Lille devant le secteur des soins palliatifs
-
Des Israéliens rapatriés de l'étranger rentrent chez eux à Tel-Aviv
-
Une galaxie capturée en mille couleurs pour mieux l'étudier
-
La princesse Kate renonce à assister aux courses hippiques d'Ascot
-
Au coeur du procès Adecco à Lyon: amateur "dépassé" ou jeune hacker de génie ?
-
Tutelle de la France: "la question pourrait se poser" mais "ni demain, ni après-demain", dit le FMI
-
Vivre pour moins d'un euro dans un logement social du Moyen-Age
-
Mondiaux de judo: après son échec aux Jeux, Dicko veut prendre sa "revanche sur Paris"

Les microplastiques, pas fantastiques pour la santé humaine
Des poumons aux reins, et jusqu'au sang, on a retrouvé des microplastiques dans presque toutes les parties du corps humain. Si les scientifiques n'ont pas de certitudes jusqu'ici sur leurs impacts sur la santé, plusieurs spécialistes tirent la sonnette d'alarme.
Des microparticules de plastique (moins de 5 millimètres) ont été détectées dans l'air, dans l'eau, dans des aliments, des emballages, des textiles synthétiques, des pneus ou des cosmétiques. Chaque jour, les humains en ingèrent, en inhalent ou sont en contact par la peau avec eux.
"L'homme de 2024 contient des plastiques dans quasiment tous les organes de son corps (...) et ce sera encore pire probablement pour les enfants qui naîtront en 2040", a déclaré Fabienne Lagarde, chercheuse à l'Institut des molécules et matériaux du Mans, lors d'une récente audition par des parlementaires français.
Des scientifiques en ont trouvé ces dernières années dans les poumons, le cœur, le foie, les reins, ou encore dans le placenta et le sang.
Et des corrélations entre les microplastiques, voire les nanoplastiques (1.000 fois plus petits), et des effets sur la santé ont été pointées dans diverses études.
Parmi les dernières en date, une étude publiée en mars dans le New England Journal of Medicine montre une association entre l'accumulation de ces particules dans les vaisseaux sanguins avec un risque accru de crise cardiaque, d'AVC, voire de décès, chez certaines personnes atteintes d'athérosclérose, une maladie touchant les artères.
- Inconnues et dangers -
"Les recherches sur les microplastiques se multiplient et identifient des effets sur la santé très préoccupants. Une récente méta-analyse de 2.000 études animales, menée avec des collègues, a montré que les microplastiques semblent affecter la fertilité, être liés à un risque accru de cancer ou nuire à la santé respiratoire", expose à l'AFP le Pr Tracey Woodruff, de l'université de Californie.
Pour cette directrice d'un programme sur la santé reproductive et environnementale, ces données, ajoutées à "la découverte de microplastiques dans de nombreuses parties du corps, y compris le cerveau, les testicules, et même le fœtus via le placenta", constituent un "signal d'alarme".
A ce jour, une relation de cause à effet n'a pas pu être établie avec l'exposition humaine à ces cocktails complexes de polymères et d'additifs chimiques, auxquels peuvent s'ajouter des contaminants comme des bactéries ou encore des virus, par un effet "cheval de Troie".
Le plus souvent, les études préoccupantes ont été faites en laboratoire, parfois sur des cellules humaines, ou sur des modèles animaux.
Certains observateurs y voient une limite. Mais les études animales passées en revue portent "sur des systèmes biologiques très similaires à ceux de l'homme", et "des données animales sont utilisées depuis des décennies pour identifier les substances cancérigènes ou reprotoxiques", objecte le Pr Woodruff.
Sur l'impact des microplastiques, plusieurs inconnues demeurent sur le rôle de la forme, de la taille, du type de plastique ou d'additif.
- "Principe de précaution" -
Sur plus de 16.000 substances chimiques utilisées ou retrouvées dans des plastiques commercialisés, plus d'un quart présentent cependant des risques connus, selon une "coalition de scientifiques pour un traité efficace sur les plastiques".
Cela inclut "l'infertilité, l'obésité et des pathologies non transmissibles telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, et de nombreux cancers", détaille une note qu'ils ont publiée cette année.
Le niveau d'exposition aux microplastiques reste, lui, incertain.
Un rapport choc de l'ONG WWF avait estimé, en 2019, qu'un humain ingère et inhale jusqu'à 5 grammes de plastique par semaine, l'équivalent d'une carte de crédit. Les résultats et la méthodologie ont été contestés, et divers travaux scientifiques ont évoqué ensuite des estimations moindres, ou très variables selon les régions du monde.
Les recherches sur les microplastiques et la santé, démarrées au début des années 2000, doivent continuer, mais incitent déjà à agir, selon plusieurs experts.
"Malgré la jeunesse de la thématique et les limites identifiées, des dangers liés à l'exposition orale et à l'inhalation sont là", a ainsi souligné Muriel Mercier-Bonin, directrice de recherche à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, lors de l'audition au Parlement français.
Gouvernements, régulateurs et fabricants ont un rôle clé à jouer, car "le plus important est de renforcer les mesures pour limiter la production et la pollution plastiques", selon Tracey Woodruff.
Individuellement, réduire son exposition est un "principe de précaution", pour plusieurs spécialistes.
Dans leurs conseils: éviter les bouteilles en plastique, ne pas réchauffer de nourriture dans du plastique, privilégier les vêtements en matières naturelles et ventiler son intérieur.
D.Schlegel--VB