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Nippon Steel finalise son rachat de US Steel, sous étroit contrôle du gouvernement américain
L'aciériste japonais Nippon Steel a finalisé le rachat de son rival US Steel, acceptant après des mois de blocage de Washington de strictes conditions, dont d'importants investissements aux Etats-Unis et un contrôle du gouvernement américain sur les décisions stratégiques du groupe.
"Les entreprises ont désormais finalisé la transaction envisagée par leur accord de fusion", ont annoncé mercredi les deux groupes dans un communiqué commun.
Ce rachat d'US Steel pour 14,9 milliards de dollars (dont 800 millions de dette), qui crée le quatrième producteur mondial en volume, avait été annoncé fin 2023, en vue d'une finalisation au plus tard au troisième trimestre 2024.
Mais le dossier a connu moult rebondissements face à une farouche opposition syndicale et politique, qui a conduit le président Joe Biden à bloquer l'acquisition début janvier avant son départ de la Maison Blanche, invoquant des raisons de "sécurité nationale".
Son successeur Donald Trump s'était lui-aussi opposé au projet pendant la campagne électorale --US Steel ayant son siège dans l'Etat politiquement stratégique de Pennsylvanie--, mais a finalement lancé début avril un réexamen et donné son assentiment le 23 mai.
En février, en présence du Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, M. Trump avait déjà affirmé avoir obtenu un "gros" investissement de Nippon Steel plutôt qu'un mariage.
- Droit de veto -
Mais la totalité du capital du sidérurgiste américain est désormais bel et bien entièrement détenue par le japonais: 100% des actions ordinaires d'US Steel seront logées dans une société ad hoc, elle-même filiale à 100% de Nippon Steel North America, d'après les documents diffusés mercredi.
Le gendarme américain de la Bourse (SEC) a reçu notification d'une demande de retrait de la cote des titres du groupe américain. "Nippon Steel a racheté toutes les actions ordinaires d'US Steel", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Fondé en 1901, comptant 22.000 employés, US Steel attisait les convoitises: en difficultés, il a entamé sa décarbonation avec l'installation coûteuse de fours à arc électrique. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 15,64 milliards de dollars en 2024.
En volume de production, l'entité fusionnée se situera au quatrième rang mondial. Grâce au rachat, le groupe japonais va atteindre une capacité de production mondiale de 86 millions de tonnes, contre 63 millions actuellement.
Et ce sans avoir à construire de nouvelles usines, ce "qui serait absurde" dans un marché mondial déjà miné par les excédents et la surproduction chinoise.
Pour obtenir l'ultime feu vert de Donald Trump, Nippon Steel a dû s'engager à investir 11 milliards de dollars d'ici fin 2028, dont 2,7 milliards sont déjà engagés.
L'accord de fusion prévoit également qu'une majorité des sièges du conseil d'administration d'US Steel seront occupés par des citoyens américains, tout comme les postes-clef de sa gouvernance. Le gouvernement américain pourra nommer un administrateur indépendant.
Surtout, une "golden share", action privilégiée perpétuelle mais sans accès aux dividendes, sera octroyée au gouvernement fédéral.
Grâce à elle, certains changements seront impossibles sans le consentement du président américain: déplacement du siège d'US Steel hors des Etats-Unis, changement de nom, transfert de production ou d'emplois à l'étranger, fermeture d'usines, suspension d'activité...
Alors qu'experts et actionnaires s'inquiètent de voir restreinte la marge de manoeuvre du groupe, le PDG de Nippon Steel a cependant assuré jeudi que cette "golden share" n'allait pas "entraver les opérations envisagées".
"L'accord nous satisfait pleinement, car il garantit la liberté de gestion et la relance de la productivité", a déclaré Eiji Hashimoto devant la presse.
"Nous avons l'intention de mettre en oeuvre des mesures de revitalisation et développement dès que possible", a-t-il ajouté, promettant de ne pas "délocaliser les emplois et sites de production" américains.
- Surveillance syndicale -
Signe que les inquiétudes initiales du marché s'apaisaient, l'action Nippon Steel s'est envolée de 4,6% en séance jeudi à la Bourse de Tokyo.
"Nous allons continuer à surveiller, à confronter Nippon à ses engagements. Et nous utiliserons l'outil le plus puissant à disposition des ouvriers: la négociation de l'accord social", a réagi David McCall, président du syndicat de la métallurgie (USW), farouchement opposé au rapprochement avec Nippon Steel.
L'USW a aussi dénoncé le "saisissant degré de pouvoir personnel (obtenu par Donald Trump) sur une entreprise" privée.
Les résultats d'US Steel seront consolidés dans les comptes de Nippon Steel pour le troisième trimestre.
L.Maurer--VB