-
Wall Street sans direction claire, la tech toujours recherchée
-
A Corfou, la gestion des déchets dans une Grèce en retard sur le recyclage
-
Audiences: CNews bat à nouveau son record et atteint la barre des 4%
-
Tanzanie: Samia Suluhu Hassan, présidente à l'élection tâchée de sang
-
Ryanair remet les gaz sur les prix et son bénéfice s'envole
-
Budget: la gauche boycotte une réunion de négociation, les débats s'étirent en longueur
-
Angleterre : le suspect de l'attaque au couteau dans un train inculpé de tentatives de meurtre
-
Un nouveau séisme fait plus de 20 morts en Afghanistan
-
Ligue des champions: en attaque, le PSG doit toujours composer
-
Allemagne: un prix de l'électricité réduit pour l'industrie dès 2026
-
Espagne: accusé d'avoir violé le secret judiciaire, le Procureur général de l'Etat jugé dans un procès inédit
-
Flavie Flament ressuscite "Le Schmilblic" sur France 3
-
Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales
-
Espagne: ouverture du procès sans précédent du Procureur général de l'Etat
-
Inondations en Espagne: un an après, le président de la région de Valence finit par démissionner
-
Budget: incertitude totale sur les délais comme sur les votes
-
La Bourse de Paris dans le vert après une semaine terne
-
Poupées à caractère pédopornographique: si récidive, Lescure veut l'interdiction d'accès de Shein en France
-
Les Bourses européennes prudentes et partagées à l'ouverture
-
"Ce n'est pas un caprice": quand les Antillais partent se faire soigner dans l'Hexagone
-
Une mode durable et responsable: le mantra des créateurs de la Fashion Week de Lagos au Nigeria
-
NBA: Wembanyama se rate à Phoenix, première défaite des Spurs
-
Neuf morts dans un séisme dans le nord de l'Afghanistan
-
La Turquie réunit ses partenaires musulmans autour de Gaza
-
Procès Le Scouarnec: une nouvelle audience pour l'indemnisation des victimes
-
Procès sans précédent en Espagne: le procureur général sur le banc des accusés
-
Les députés s'apprêtent à baisser le rideau sur la partie "recettes" du budget de l'Etat
-
Assassinat de l'avocat corse Sollacaro en 2012: trois membres présumés du Petit Bar jugés
-
Top 14: les Rochelais d'Alldritt trop costauds pour le Racing 92
-
Ligue 1: Lens remonte sur le podium, Beye reste sur le banc rennais grâce à Lepaul
-
JO: Charles Coste, de Londres à la lumière
-
Eliud Kipchoge va disputer 7 marathons sur 7 continents de 2026 à 2027
-
Ligue 1: Lens se défait de Lorient et retrouve le podium
-
Ukraine: six morts dans des frappes russes, Kiev cible un port pétrolier
-
Masters WTA: Sabalenka réussit son entrée, Gauff tombe face à Pegula
-
Ophélie version pop : des fans de Taylor Swift envahissent un musée allemand
-
Battus et insultés, des rescapés racontent leur détention au Darfour
-
Sacré au Masters 1000 de Paris, Sinner reprend place sur le trône de N.1
-
Marathon de New-York: la Kényane Obiri s'impose une 2e fois en un temps record
-
Italie: l'Inter Milan retrouve les sommets, la Fiorentina en crise
-
L1: Lepaul et Rennes chassent les nuages contre Strasbourg
-
Soudan: le pape dénonce les "souffrances inacceptables" de la population
-
Tennis de table: Alexis Lebrun s'arrête avant la finale à Montpellier
-
Israël menace d'intensifier les attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban
-
L'Inde place sur orbite avec succès un gros satellite de télécommunications
-
Ukraine: six morts dans une attaque russe, Kiev frappe un port sur la Mer Noire
-
Tennis: Alizé Cornet nommée capitaine de l'équipe de France de Billie Jean King Cup
-
"Je ne peux pas manger": des millions d'Américains privés d'aide alimentaire à cause de la paralysie budgétaire
-
XV de France: Léo Barré remplace Joris Segonds dans les 42 pour l'Afrique du Sud
-
En Corée du Sud, des morts solitaires et tout un business derrière
La pandémie de Covid avait fait entre 13 et 17 millions de morts à la fin 2021, selon l'OMS
La pandémie de Covid-19 était responsable de la mort de 13 à 17 millions de personnes à la fin 2021, soit beaucoup plus que le nombre de morts officiellement recensés dans le monde, selon une nouvelle estimation de l'OMS, qui suscite déjà la polémique.
Ces chiffres très attendus donnent une idée plus réaliste des effets dévastateurs de la pire pandémie depuis un siècle qui, selon ces données, a déjà tué 1 humain sur 500 et continue de faire des milliers de morts chaque semaine.
"Le bilan total associé directement ou indirectement avec la pandémie de Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 est d'environ 14,9 millions de morts (une fourchette de 13,3 à 16,6 millions)", a révélé l'organisation jeudi.
Depuis le début de la pandémie, les chiffres officiels des pays membres compilés par l'OMS arrivent à un total de 5,4 millions de morts sur la même période, mais l'OMS a averti de longue date que cette statistique sous-estimait la réalité.
L'OMS a déclaré que la plupart des décès excédentaires (84%) étaient concentrés en Asie du Sud-Est, qui dans le découpage régional de l'OMS comprend l'Inde, en Europe (qui comprend la Russie et d'autres pays de l'ex-URSS) et dans les Amériques.
Quelque 10 pays représentaient à eux seuls 68% du total de la surmortalité, ce sont dans l'ordre décroissant le Brésil, l'Egypte, l'Inde -qui conteste avec force les chiffres de l'OMS bien plus élevés que ses chiffres officiels-, l'Indonésie, le Mexique, le Pérou, la Russie, l'Afrique du sud, la Turquie et les Etats-Unis.
- Comptes -
"Ces données, qui font réfléchir, soulignent non seulement l'impact de la pandémie, mais aussi la nécessité pour tous les pays d'investir dans des systèmes de santé plus résilients capables de soutenir les services de santé, essentiels pendant les crises, y compris des systèmes d'information sanitaire plus solides", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
De fait, les chiffres publiés jeudi par l'OMS souffrent de trous dans les statistiques, la collectes de données étant parfois parcellaire voire totalement inexistante pour certains pays. Les fourchettes données vont parfois du simple au double.
L'Organisation estime ainsi que 6 décès sur 10 ne sont pas enregistrées au niveau mondial.
La surmortalité est calculée en faisant la différence entre le nombre de décès réels et le nombre de décès estimés en l'absence de pandémie, en se basant sur des statistiques existantes.
La surmortalité comporte aussi bien les décès directement provoqués la maladie que ceux qui l'ont été indirectement.
Les causes indirectes peuvent être notamment dues à des structures de santé surchargées et forcées par exemple de retarder des procédures chirurgicales ou des séances de chimiothérapie pour des malades du cancer.
Parfois, les confinements ont aussi évité des morts comme pour les accidents de la circulation.
- Comprendre -
"Mesurer la surmortalité est un composant essentiel pour comprendre l'impact de la pandémie", a expliqué Samira Asma, en charge du dossier à l'OMS.
Les informations plus fiables permettent aux décideurs de mieux préparer le terrain pour limiter l'impact de futures crises.
"Ces nouvelles estimations sont basées sur les meilleures données disponibles produites à l'aide d'une solide méthodologie et d'une approche complètement transparente", a-t-elle assuré.
C'est cette méthodologie que conteste l'Inde pour qui le Covid a fait 525.000 morts au total. Les chiffres publiés par l'OMS jeudi sont 9 fois plus élevés autour de 4,7 millions. Mi-avril le gouvernement indien avait critiqué "une approche et des modèles indifférenciés qui peuvent fonctionner pour des pays plus petits comme la Tunisie mais ne sont pas applicables à l'Inde et sa population de 1,3 milliard d'habitants".
Le sujet est extrêmement sensible en raison des répercussions politiques, ces chiffres étant indicateurs de la qualité de la gestion de la crise par les autorités.
J.Bergmann--BTB