
-
La Fed baisse ses taux d'intérêt, le gouverneur promu par Trump voulait une détente plus forte
-
Afghanistan: le gouvernement taliban réduit l'accès à internet pour lutter contre "le vice"
-
A Londres, des manifestants dénoncent le "tapis rouge" déroulé à Trump
-
Chikungunya: les contaminations dans l'Hexagone grimpent encore, la vigilance reste de mise
-
Nucléaire: Berlin, Londres et Paris attendent des gestes de Téhéran
-
Dieselgate: trois associations saisissent la justice, l'État défend ses actions
-
Des scientifiques créent une IA qui peut prédire la probabilité de maladies
-
Un "permis de tuer"? La légalité des frappes antidrogue américaines dans les Caraïbes contestée
-
L'australopithèque Lucy, exposée pour la première fois au public à Prague
-
Trump tente de "saper le consensus" mondial sur le climat, juge l'ex-émissaire américain
-
Accueil royal spectaculaire à Windsor pour Trump en visite d'Etat
-
De nombreux médicaments jetés chaque semaine dans les hôpitaux, selon une enquête
-
L'opposant russe défunt Navalny a été "empoisonné", affirme sa veuve
-
Les Palestiniens fuient en nombre Gaza-ville, cible d'une offensive israélienne
-
Plainte de Charlotte Arnould auprès de l'Ordre des avocats contre le conseil de Depardieu
-
Affaire Legrand-Cohen: conflit bloc contre bloc entre l'audiovisuel public et les médias Bolloré
-
Canada: première baisse du taux directeur depuis les droits de douane américains
-
L'UE peine à trouver la parade face aux pénuries de médicaments
-
Les Bourses européennes sans direction claire avant la Fed
-
RMC Life, l'ex-Chérie 25, recrute Salhia Brakhlia et relance "Ça se discute"
-
Mondiaux d'athlétisme: scénario fou sur 1.500 m, le Portugais Isaac Nader sacré
-
Affaire Maddie: le principal suspect est sorti de prison en Allemagne
-
"Y'a pas moyen, Aya": dix militants identitaires condamnés pour injure envers Nakamura
-
Guinée: le référendum, une "mascarade" aux résultats "connus d'avance", selon le principal opposant
-
Afrique du Sud: début d'une enquête sur la collusion présumée entre politiques et crime organisé
-
Brésil: Bolsonaro souffre d'un problème rénal et reste à l'hôpital
-
Accueil royal somptueux à Windsor pour Trump en visite d'Etat
-
Huis clos singulier à la Fed, prête à baisser ses taux pour la première fois de l'année
-
Wall Street reste calme, les yeux tournés vers la Fed
-
JO-2026: le CIO "impressionné" par la piste de bobsleigh de Cortina
-
"Alpha Scramble" : des Rafale français en Pologne, sentinelles de l'Otan face aux drones russes
-
Trump accueilli par le roi à Windsor au premier jour de sa visite d'Etat au Royaume-Uni
-
Népal: à la prison de Katmandou, les évadés d'un jour regagnent leur cellule
-
Mondial de volley: pour les Bleus, le rebond ou la désillusion
-
Greffe de barbe, botox sous burqa: à Kaboul, la chirurgie esthétique en vogue
-
La Bourse de Paris en timide hausse avant la Fed
-
C1: Liverpool en quête d'une nouvelle étoile avec son armée de recrues
-
Ligue des champions: un PSG amoindri par les blessures entame la défense de son titre
-
Offensive sur Gaza-ville : Israël ouvre un nouvel axe pour accélérer la fuite des habitants
-
Tabac, alcool, cannabis: les ados sont de moins en moins accro
-
Transports, éducation, fonction publique: à quoi s'attendre pour la grève du 18 septembre
-
Des milliers de morts cet été en Europe à cause du changement climatique, avancent des chercheurs
-
Après le suspens autour de deux postes de gouverneurs, la Fed en passe de baisser ses taux
-
Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni
-
Des socialistes au RN, Lecornu reçoit ses opposants avant une grande journée d'action
-
Brésil: Bolsonaro doit passer la nuit à l'hôpital après un malaise
-
L'assassin présumé de Charlie Kirk comparaît pour la première fois, la peine de mort requise
-
Pour "un futur meilleur", des jeunes défient Trump au tribunal
-
Ligue des champions: Mbappé et le Real font craquer l'OM, match fou entre la Juve et Dortmund
-
Ligue des champions: les exploits de Rulli n'auront pas suffi à l'OM face au Real

Les Etats de l'UE divisés sur le sort du glyphosate avant un vote crucial
Les Vingt-Sept se prononcent vendredi sur la proposition de Bruxelles de reconduire pour dix ans l'autorisation du glyphosate dans l'UE, sur fond de divergences concernant le sort de l'herbicide controversé.
La Commission européenne a proposé en septembre de renouveler son feu vert jusqu'à décembre 2033, sous conditions, après le rapport d'un régulateur européen estimant que le niveau de risque ne justifiait pas d'interdire la substance.
Cette proposition est discutée depuis jeudi dans le cadre d'un comité technique réunissant des représentants des Etats membres, qui votent vendredi pour l'approuver ou non.
"De nombreux Etats membres ont salué la proposition" et si certains pays ont "préconisé des restrictions supplémentaires spécifiques", cette idée n'est pas soutenue par "une grande majorité", a assuré la semaine dernière la commissaire à la Santé, Stella Kyriakides.
Pour autant, les divergences affichées par les Européens pourraient compliquer l'obtention de la majorité qualifiée requise — soit 15 Etats sur 27, représentant au moins 65% de la population européenne.
L'Autriche a annoncé s'opposer à la reconduction de l'autorisation et le Luxembourg avait signalé fin septembre son intention de voter contre après avoir déjà momentanément banni la commercialisation du glyphosate sur son territoire.
La Belgique va s'abstenir, en raison de divergences dans sa coalition gouvernementale, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Agriculture. Abstention aussi des Pays-Bas, qui jugent qu'"un vote pour ou contre ne rendrait pas justice" à leur "position nuancée", selon le ministre de l'Agriculture sortant Piet Adema.
Enfin, conséquence des divisions de la coalition au pouvoir à Berlin, "l'Allemagne n'acceptera pas une prolongation de l'autorisation", a indiqué jeudi une porte-parole du ministère allemand de l'Agriculture.
- Garde-fous -
Une incertitude demeure sur l'attitude de la France, première puissance agricole de l'UE, mais dans ce contexte elle pourrait s'avérer décisive.
Jugeant insatisfaisante la proposition de Bruxelles, Paris a dit vouloir peser pour en modifier les termes.
Ainsi, la France s'oppose à "toute interdiction sans solution" pour les agriculteurs, mais prône une approche selon laquelle le glyphosate est restreint aux seuls usages pour lesquels il n'existe aucune option alternative viable, démarche qu'il entend "harmoniser au niveau européen", selon le ministère de l'Agriculture.
Le glyphosate, substance active de plusieurs herbicides — dont le Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde — avait été classé en 2015 comme "cancérogène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé. Des conclusions confirmées en 2021 en France par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
A l'inverse, en juillet, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a indiqué ne pas avoir identifié de "domaine de préoccupation critique" chez les humains, les animaux et l'environnement susceptible d'empêcher l'autorisation de l'herbicide.
Elle a seulement relevé "un risque élevé à long terme chez les mammifères" pour la moitié des usages proposés et reconnu qu'un manque de données empêchait toute analyse définitive.
Pour en tenir compte, Bruxelles propose quelques garde-fous, notamment avec l'établissement "par défaut" de "bandes-tampons" de cinq à dix mètres et des équipements réduisant drastiquement les "dérives de pulvérisation", tandis que l'usage pour la dessiccation (épandage pour sécher une culture avant récolte) serait interdit.
Si la substance active est approuvée au niveau de l'UE, chaque Etat reste chargé d'autoriser les produits contenant du glyphosate, en fixant les règles d'utilisation selon les cultures, conditions climatiques et spécificités géographiques.
Bruxelles leur demande d'évaluer les effets potentiels sur l'environnement et la biodiversité, les "co-formulants" (composants des herbicides) et l'exposition des consommateurs aux "résidus", tout en veillant à la protection des eaux souterraines ou de surface: les Etats pourraient ainsi restreindre l'usage du glyphosate, mais seulement dans le cadre des critères fixés par l'UE.
L'autorisation actuelle du glyphosate dans l'UE, renouvelée en 2017 pour cinq ans puis étendue d'une année supplémentaire, expire le 15 décembre.
Si aucune majorité qualifiée en faveur du texte se dégage vendredi, un autre vote interviendra courant novembre. S'il n'y a toujours pas de majorité suffisante pour soutenir la proposition, la Commission pourra alors décider seule de prolonger l'autorisation — seule une majorité qualifiée d'Etats opposés au texte pouvant permettre de le bloquer.
burs-jug/alm/lpa
F.Stadler--VB