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Au Yémen, le camp gouvernemental anti-houthi affaibli par une poussée séparatiste
Un mouvement séparatiste du sud du Yémen, pourtant membre du gouvernement internationalement reconnu, s'est emparé la semaine dernière de vastes territoires dans l'est du pays, bouleversant l'équilibre du camp gouvernemental face aux rebelles houthis.
L'avancée territoriale éclair des forces du Conseil de transition du Sud (STC), soutenues par les Emirats arabes unis, dans une région pétrolifère du gouvernorat de Hadramout, a suscité la colère de ses alliés au sein du gouvernement, appuyés eux par l'Arabie saoudite.
Le Yémen est déjà divisé entre les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et une grande partie du nord du pays, et les forces loyalistes, dont les représentants se sont provisoirement installés à Aden, dans le sud.
Alors que le pays connaît une accalmie sur ce front depuis 2022, ces nouvelles tensions risquent de fragiliser un peu plus le pays le plus pauvre de la péninsule arabique.
- Qui sont les forces séparatistes? -
Dirigé par Aidarous al-Zoubaïdi, le STC regroupe les partisans d'une sécession du sud du Yémen, qui a été un Etat indépendant de 1967 à 1990. Ce mouvement a regagné en influence à la faveur de la guerre entre les Houthis, soutenus par l'Iran, et les forces appuyées par une coalition militaire arabe, incluant l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
Proche d'Abou Dhabi, le STC fait partie du Conseil présidentiel qui chapeaute le gouvernement reconnu par la communauté internationale, aux côtés d'autres groupes contrôlant différents territoires.
Les combattants séparatistes ont déjà affronté les forces loyalistes dans le passé, notamment entre 2018 et 2019, avant que les deux camps ne concluent un accord de partage du pouvoir négocié par Ryad.
- Quel était l'objectif de l'offensive? -
Les forces du STC, jusque-là concentrées sur le littoral, se sont emparées de territoires dans le nord du gouvernorat de Hadramout - le plus grand du pays - qui comprend des champs pétroliers et s'étend jusqu'à la frontière saoudienne, sans rencontrer de véritable résistance.
L'objectif affiché était de déloger un chef tribal et des forces loyalistes, présentées comme affiliées aux Frères musulmans, pour lutter contre la contrebande profitant aux Houthis et à des groupes terroristes, selon le STC.
Dans la foulée, le mouvement a étendu son emprise dans le gouvernorat voisin de Mahra, bordant Oman. Il dit désormais contrôler la totalité du territoire de l'ancien Yémen du sud, suscitant des craintes d'une proclamation d'indépendance.
Lundi, le chef du Conseil présidentiel yéménite, Rashad al-Alimi, a fustigé "les actions unilatérales" du STC, y voyant une menace pour "l'unité et la stabilité" du pays.
- Quels sont les risques? -
Pour l'heure, il ne semble pas y avoir de volonté de contrer sur le terrain le STC, dont l'avancée rapide suggère "une coordination avec au moins certaines forces gouvernementales", affirme Elisabeth Kendall de l'université de Cambridge.
L'offensive a surtout révélé la faiblesse et les divisions qui minent le Conseil présidentiel et dont l'avenir semble désormais "incertain", poursuit cette spécialiste du Yémen, estimant que le STC envisage sans doute une sécession.
Selon un haut responsable du gouvernement yéménite, s'exprimant sous couvert d'anonymat, "la déclaration d'un nouvel Etat n'est ni faisable, ni viable, ni possible", faute de "consensus national, régional et international".
Pour lui, le STC cherche à renégocier l'accord de partage de pouvoir conclu en 2019 et à renforcer son autorité dans le sud, alors que des informations ont fait état d'une potentielle reprise des négociations avec les Houthis sur un éventuel accord de paix.
- Où se placent les acteurs régionaux? -
Ryad a appelé au retrait des forces des STC et plaidé pour une désescalade, tandis qu'Abou Dhabi a dit soutenir le processus politique au Yémen "en ligne avec l'Arabie saoudite".
Les deux pays du Golfe, qui soutiennent des camps différents dans plusieurs pays, partagent l'objectif de contrer les rebelles Houthis. Mais ils ont des intérêts divergents à long terme, souligne Elisabeth Kendall.
Si le STC obtenait un Etat, les Emirats gagneraient un accès stratégique à des ressources énergétiques, ports et routes commerciales, tandis que Ryad se retrouverait "avec un Etat belliqueux dominé par les Houthis à sa frontière", dit-elle.
Leur voisin omanais pourrait également avoir son mot à dire dans le gouvernorat de Mahra, avec lequel le sultanat entretient des relations historiques et qu'il considère comme son "arrière-cour", selon elle.
A.Kunz--VB